Sandrine Soubeyrand (photo Paris FC)
Première victoire pour votre premier match à domicile de la saison. On vous imagine satisfaite après ce résultat…
Effectivement. Après le premier match contre Lyon, c’était important de retrouver le chemin de la victoire et surtout de se remobiliser. Il y a eu pas mal de choses intéressantes. On n’a peut-être pas mis tous les ingrédients mais ça a suffi aujourd’hui (ndlr : samedi). On a manqué un peu d’efficacité, on aurait pu marquer plus sur une ou deux situations offensives. Maintenant, on aurait pu aussi en prendre. Donc dans l’ensemble, on est satisfaits de la prestation pour ce retour à la compétition. La semaine dernière, c’était un retour intense avec l’OL qui venait d’être sacré champion d’Europe et qui avait déjà joué 4-5 matchs. Là, c’était un retour plus classique face à un adversaire qui avait le même rythme et le même vécu que nous en termes de préparation.
Deux buts inscrits sur deux coups de pied arrêtés. Ce sont des situations qui ont été travaillées pour ce match ?
Oui, on essaye de préparer les matchs et de regarder certains espaces laissés par l’adversaire que l’on pourrait exploiter pour trouver des solutions. On les travaille toutes les semaines et on les adapte par rapport à l’adversaire aussi.
Sur le match, un mot sur Daphné Corboz qui réalise une très grosse prestation ?
Ça fait deux fois de suite que je le l’aligne, donc évidemment j’en suis satisfaite (sourire). C’est une joueuse que je souhaitais avoir dans mon effectif pour plusieurs raisons. Elle a une capacité à se déplacer importante, à faire jouer les autres et à réaliser des passes qui cassent les lignes. Mais c’est plutôt une complémentarité que je voulais trouver à Sophie (Vaysse) et Oriane (Jean-François). Pour moi, les trois joueuses sont à la fois différentes et complémentaires. Après, les associations au milieu se font aussi en fonction des autres joueuses autour. Mais pour en revenir à Daphné, je suis satisfaite de son rendement. Je n’en doutais pas. Je l’avais déjà observé pas mal de fois et je la voulais déjà l’an passé dans l’effectif.
Effectivement. Après le premier match contre Lyon, c’était important de retrouver le chemin de la victoire et surtout de se remobiliser. Il y a eu pas mal de choses intéressantes. On n’a peut-être pas mis tous les ingrédients mais ça a suffi aujourd’hui (ndlr : samedi). On a manqué un peu d’efficacité, on aurait pu marquer plus sur une ou deux situations offensives. Maintenant, on aurait pu aussi en prendre. Donc dans l’ensemble, on est satisfaits de la prestation pour ce retour à la compétition. La semaine dernière, c’était un retour intense avec l’OL qui venait d’être sacré champion d’Europe et qui avait déjà joué 4-5 matchs. Là, c’était un retour plus classique face à un adversaire qui avait le même rythme et le même vécu que nous en termes de préparation.
Deux buts inscrits sur deux coups de pied arrêtés. Ce sont des situations qui ont été travaillées pour ce match ?
Oui, on essaye de préparer les matchs et de regarder certains espaces laissés par l’adversaire que l’on pourrait exploiter pour trouver des solutions. On les travaille toutes les semaines et on les adapte par rapport à l’adversaire aussi.
Sur le match, un mot sur Daphné Corboz qui réalise une très grosse prestation ?
Ça fait deux fois de suite que je le l’aligne, donc évidemment j’en suis satisfaite (sourire). C’est une joueuse que je souhaitais avoir dans mon effectif pour plusieurs raisons. Elle a une capacité à se déplacer importante, à faire jouer les autres et à réaliser des passes qui cassent les lignes. Mais c’est plutôt une complémentarité que je voulais trouver à Sophie (Vaysse) et Oriane (Jean-François). Pour moi, les trois joueuses sont à la fois différentes et complémentaires. Après, les associations au milieu se font aussi en fonction des autres joueuses autour. Mais pour en revenir à Daphné, je suis satisfaite de son rendement. Je n’en doutais pas. Je l’avais déjà observé pas mal de fois et je la voulais déjà l’an passé dans l’effectif.
"Pour l’instant on est plutôt satisfaits"
Dans le jeu, elle a un peu moins le droit de monter que Gaëtane Thiney…
Oui, elle n’a pas tout à fait le même poste. Gaëtane joue un peu plus haute, presque en deuxième attaquante ou numéro 10. Daphné est plus 6 dans ce système de jeu-là. Après sur ce match, on a décidé de jouer en 4-2-3-1. Pendant la préparation, on a aussi joué en 3-5-2 où elle a joué un peu plus haut. Elle a la capacité à se projeter. Mais elle a aussi besoin de trouver ses marques. Même si elle est là depuis deux mois, les automatismes entre un match amical et un match de compétition ne sont pas tout à fait les mêmes.
Par rapport à l’an dernier, quand on observe votre entame de saison, on sent qu’il y a quelque chose en plus. Est-ce aussi votre sensation, aussi bien au niveau de l’équipe que de l’organisation ?
Il y a un peu plus de vécu en commun. L’année passée, même si j’avais pris l’équipe la saison d’avant, j’avais changé quand même beaucoup de joueuses, près de la moitié de mon groupe. Donc il faut aussi du temps pour se connaître. Là, on a essayé de remodeler l’effectif en fonction des postes manquants pour essayer d’apporter un plus à l’effectif. Je sais que l’on ne s’est pas trompé et j’espère que les recrues vont amener ce que l’on souhaite. On voulait avoir différents profils pour faire face à différentes adversités. Pour l’instant on est plutôt satisfaits, on verra sur le long terme. On se montre assez solide même dans les matchs de préparation. Maintenant, il va falloir de la constance dans la performance, aussi bien offensivement que défensivement.
Sur cette saison avec ce contexte qui complique la gestion de l’usure physique, est-ce qu’il y a encore la volonté de renforcer cet effectif ? Et auriez-vous aimé avoir cinq changements pour mieux le faire tourner ?
C’est vrai que les cinq changements, ça aurait été intéressant car on a beaucoup de joueuses qui n’ont pas joué depuis longtemps et on s’aperçoit qu’au bout de 60-65 minutes, ça commence à baisser de pied. On le voit chez les adversaires, on le voit chez nous. J’ai regardé les autres rencontres, on voit aussi que ça baisse au bout de 70 minutes. C’est difficile de retrouver un rythme sur 90 minutes. Donc il aurait été intéressant d’avoir ces cinq changements.
Après, on ne va pas retoucher à l’effectif que j’ai à l’heure actuelle. On réfléchit parce qu’il nous reste une semaine mais sur les deux matchs joués, c’est difficile de dire qu’il nous faudrait une joueuse supplémentaire. En soi, on en a une qui devrait être annoncée bientôt mais qui est déjà là depuis 10 jours en attendant que ce soit régler administrativement (rires). Mais j’ai un groupe de 23 avec lequel je vais rester. On n’ira pas chercher une autre joueuse. Construire un effectif, ça prend du temps et je n’aime pas trop l’urgence. En soi, on a un groupe assez étoffé si on n’a pas de blessés. À l’heure actuelle, il ne nous manque que Mathilde Bourdieu qui était une vraie force. Mais on va se réadapter autrement et je ne pense pas qu’on recrutera une attaquante. Il ne faut pas empiler les joueuses juste pour se sentir plus fort car la gestion au quotidien, c’est plus compliqué.
Oui, elle n’a pas tout à fait le même poste. Gaëtane joue un peu plus haute, presque en deuxième attaquante ou numéro 10. Daphné est plus 6 dans ce système de jeu-là. Après sur ce match, on a décidé de jouer en 4-2-3-1. Pendant la préparation, on a aussi joué en 3-5-2 où elle a joué un peu plus haut. Elle a la capacité à se projeter. Mais elle a aussi besoin de trouver ses marques. Même si elle est là depuis deux mois, les automatismes entre un match amical et un match de compétition ne sont pas tout à fait les mêmes.
Par rapport à l’an dernier, quand on observe votre entame de saison, on sent qu’il y a quelque chose en plus. Est-ce aussi votre sensation, aussi bien au niveau de l’équipe que de l’organisation ?
Il y a un peu plus de vécu en commun. L’année passée, même si j’avais pris l’équipe la saison d’avant, j’avais changé quand même beaucoup de joueuses, près de la moitié de mon groupe. Donc il faut aussi du temps pour se connaître. Là, on a essayé de remodeler l’effectif en fonction des postes manquants pour essayer d’apporter un plus à l’effectif. Je sais que l’on ne s’est pas trompé et j’espère que les recrues vont amener ce que l’on souhaite. On voulait avoir différents profils pour faire face à différentes adversités. Pour l’instant on est plutôt satisfaits, on verra sur le long terme. On se montre assez solide même dans les matchs de préparation. Maintenant, il va falloir de la constance dans la performance, aussi bien offensivement que défensivement.
Sur cette saison avec ce contexte qui complique la gestion de l’usure physique, est-ce qu’il y a encore la volonté de renforcer cet effectif ? Et auriez-vous aimé avoir cinq changements pour mieux le faire tourner ?
C’est vrai que les cinq changements, ça aurait été intéressant car on a beaucoup de joueuses qui n’ont pas joué depuis longtemps et on s’aperçoit qu’au bout de 60-65 minutes, ça commence à baisser de pied. On le voit chez les adversaires, on le voit chez nous. J’ai regardé les autres rencontres, on voit aussi que ça baisse au bout de 70 minutes. C’est difficile de retrouver un rythme sur 90 minutes. Donc il aurait été intéressant d’avoir ces cinq changements.
Après, on ne va pas retoucher à l’effectif que j’ai à l’heure actuelle. On réfléchit parce qu’il nous reste une semaine mais sur les deux matchs joués, c’est difficile de dire qu’il nous faudrait une joueuse supplémentaire. En soi, on en a une qui devrait être annoncée bientôt mais qui est déjà là depuis 10 jours en attendant que ce soit régler administrativement (rires). Mais j’ai un groupe de 23 avec lequel je vais rester. On n’ira pas chercher une autre joueuse. Construire un effectif, ça prend du temps et je n’aime pas trop l’urgence. En soi, on a un groupe assez étoffé si on n’a pas de blessés. À l’heure actuelle, il ne nous manque que Mathilde Bourdieu qui était une vraie force. Mais on va se réadapter autrement et je ne pense pas qu’on recrutera une attaquante. Il ne faut pas empiler les joueuses juste pour se sentir plus fort car la gestion au quotidien, c’est plus compliqué.
"Lutter le plus longtemps possible pour être dans le top 3"
À ce sujet, Evelyne Viens reste au Paris FC jusqu’en mars ?
Tout à fait, elle est prêtée par Sky Blue. Après, on discute régulièrement avec eux. Ça dépendra aussi des résultats et de notre position à ce moment-là.
Pour terminer, début 2020 vous parliez d’une organisation qui allait dans le bon sens au sein du club, avec l’arrivée notamment du nouveau directeur sportif. Est-ce que ce climat positif donne envie cette saison d’être plus ambitieux dans les objectifs avec un top 4 voire top 3 ?
L’objectif fixé par le président, c’est de lutter le plus longtemps possible pour être dans le top 3. C’est un club qui est ambitieux sur le plan féminin. Après il faut aussi du temps et des moyens car toutes les autres équipes s’arment de leur côté. On ressent une certaine stabilité et une certaine direction, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Mais il faut du temps. Chez les hommes, ils ont renouvelé quasiment la moitié de l’effectif comme nous l’année passée. Il faut trouver une certaine sérénité pour travailler et à l’heure actuelle, c’est le cas. On est très bien suivies par le directeur sportif. Il s’est beaucoup impliqué pendant le mercato pour construire l’équipe aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Il y a une vraie osmose entre l’ensemble de la direction et l’ensemble des équipes du club.
Tout à fait, elle est prêtée par Sky Blue. Après, on discute régulièrement avec eux. Ça dépendra aussi des résultats et de notre position à ce moment-là.
Pour terminer, début 2020 vous parliez d’une organisation qui allait dans le bon sens au sein du club, avec l’arrivée notamment du nouveau directeur sportif. Est-ce que ce climat positif donne envie cette saison d’être plus ambitieux dans les objectifs avec un top 4 voire top 3 ?
L’objectif fixé par le président, c’est de lutter le plus longtemps possible pour être dans le top 3. C’est un club qui est ambitieux sur le plan féminin. Après il faut aussi du temps et des moyens car toutes les autres équipes s’arment de leur côté. On ressent une certaine stabilité et une certaine direction, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Mais il faut du temps. Chez les hommes, ils ont renouvelé quasiment la moitié de l’effectif comme nous l’année passée. Il faut trouver une certaine sérénité pour travailler et à l’heure actuelle, c’est le cas. On est très bien suivies par le directeur sportif. Il s’est beaucoup impliqué pendant le mercato pour construire l’équipe aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Il y a une vraie osmose entre l’ensemble de la direction et l’ensemble des équipes du club.