Sonia Bompastor (photo OL.fr)
Vous décrochez le titre au terme d'un match difficile et d'une saison très serrée ?
On est forcément super heureuses d'avoir décroché ce titre dès ce soir (ndlr : dimanche) au Parc des Princes mais à l'image de notre saison, cela a été difficile. On a vu une belle équipe parisienne qui nous a malmené pendant une bonne partie du match. En termes d'efficacité, on aura pu se mettre à l'abri un peu plus tôt. Cela reflète notre saison, cela a été dans la souffrance. L'état d'esprit du groupe a permis d'y croire jusqu'au bout et de faire la différence.
Quel sentiment prédomine ?
C'est l'aboutissement d'une saison entière de travail. C'est la récompense de tout ce que les joueuses ont su founir comme efforts pour aller chercher ce titre. On a forcément une pensée énorme pour le Président Jean-Michel Aulas que l'on vient d'avoir au téléphone. On ne peut être que ravies. Le métier d'entraîneur, de joueuse au haut niveau n'est pas toujours évident même si c'est beaucoup de plaisir, de passion. C'est un jeu mais quand on arrive à atteindre les objectifs que l'on s'est fixés en début de saison, il faut savoir savourer, c'est important.
Était-ce une motivation supplémentaire avec le départ du Président ?
J'avais dit la semaine dernière (ndlr : lors de la finale de la Coupe de France) qu'il fallait déjà se concentrer sur le plan de jeu pour se donner un maximum de chances aller chercher la victoire et après on savait que l'on rendrait le Président Aulas heureux. C'est sur, que c'est une motivation supplémentaire.
On est forcément super heureuses d'avoir décroché ce titre dès ce soir (ndlr : dimanche) au Parc des Princes mais à l'image de notre saison, cela a été difficile. On a vu une belle équipe parisienne qui nous a malmené pendant une bonne partie du match. En termes d'efficacité, on aura pu se mettre à l'abri un peu plus tôt. Cela reflète notre saison, cela a été dans la souffrance. L'état d'esprit du groupe a permis d'y croire jusqu'au bout et de faire la différence.
Quel sentiment prédomine ?
C'est l'aboutissement d'une saison entière de travail. C'est la récompense de tout ce que les joueuses ont su founir comme efforts pour aller chercher ce titre. On a forcément une pensée énorme pour le Président Jean-Michel Aulas que l'on vient d'avoir au téléphone. On ne peut être que ravies. Le métier d'entraîneur, de joueuse au haut niveau n'est pas toujours évident même si c'est beaucoup de plaisir, de passion. C'est un jeu mais quand on arrive à atteindre les objectifs que l'on s'est fixés en début de saison, il faut savoir savourer, c'est important.
Était-ce une motivation supplémentaire avec le départ du Président ?
J'avais dit la semaine dernière (ndlr : lors de la finale de la Coupe de France) qu'il fallait déjà se concentrer sur le plan de jeu pour se donner un maximum de chances aller chercher la victoire et après on savait que l'on rendrait le Président Aulas heureux. C'est sur, que c'est une motivation supplémentaire.
"On a été cherché ce titre et en tant que compétitrice, c'est ce qui m'intéresse"
Avec ce doublé et malgré l'élimination en Ligue des Champions, est-ce un bilan positif ?
Il y a aussi le Trophée des Championnes en début de saison, c'est un titre qu'il ne faut pas oublier. Trois sur quatre, forcément on avait aussi à cœur de remporter la Ligue des Champions qui est le plus difficile. Le bilan à chaud, je ne vais pas le dresser mais avec trois titres sur quatre, il faut s'en féliciter et continuer à avoir cette humilité, cette remise en question qui nous permettra la saison prochaine, de continuer à gagner et faire carton plein.
Concernant Signe Bruun qui arrive en fin de contrat, ce but peut-il changer quelque chose ?
On a beaucoup discuté avec Signe. C'est difficile aussi pour elle, c'est une joueuse internationale qui souhaite avoir plus de temps de jeu. En tout cas, je suis vraiment heureuse pour elle parce que c'est une joueuse dont l'état d'esprit est excellent. C'est une récompense personnelle pour elle qui nous permet d'obtenir cette victoire et de décrocher le 16e titre. Je la félicite, je suis heureuse pour elle mais normalement nos aventures devraient s'arrêter là.
Si on retrace sa saison, il y a beaucoup de fois où elle a travaillé dur, bien travaillé mais il y a de la concurrence et parfois elle n'était pas toujours récompensée. C'était des choix que je faisais parfois pas dans le groupe, parfois dans le groupe mais elle n'était pas entrée. Parfois titulaire. En tout cas, c'est une joueuse qui a eu un très bon état d'esprit, qui y a cru et c'est une juste récompense.
Gérard Prêcheur a indiqué ne pas être satisfait du jeu proposé par votre équipe, qu'en pensez-vous ?
Chaque coach a sa philosophie, sa vision du football. C'est vrai que Paris est une belle équipe qui a souvent la maîtrise et l'ascendant sur l'adversaire. Le haut niveau, c'est aussi faire preuve d'efficacité, gagner des titres et marquer des buts. Peut-être on a été moins beau aujourd'hui mais on a été cherché ce titre-là et en tant que compétitrice, c'est ce qui m'intéresse.
Il y a aussi le Trophée des Championnes en début de saison, c'est un titre qu'il ne faut pas oublier. Trois sur quatre, forcément on avait aussi à cœur de remporter la Ligue des Champions qui est le plus difficile. Le bilan à chaud, je ne vais pas le dresser mais avec trois titres sur quatre, il faut s'en féliciter et continuer à avoir cette humilité, cette remise en question qui nous permettra la saison prochaine, de continuer à gagner et faire carton plein.
Concernant Signe Bruun qui arrive en fin de contrat, ce but peut-il changer quelque chose ?
On a beaucoup discuté avec Signe. C'est difficile aussi pour elle, c'est une joueuse internationale qui souhaite avoir plus de temps de jeu. En tout cas, je suis vraiment heureuse pour elle parce que c'est une joueuse dont l'état d'esprit est excellent. C'est une récompense personnelle pour elle qui nous permet d'obtenir cette victoire et de décrocher le 16e titre. Je la félicite, je suis heureuse pour elle mais normalement nos aventures devraient s'arrêter là.
Si on retrace sa saison, il y a beaucoup de fois où elle a travaillé dur, bien travaillé mais il y a de la concurrence et parfois elle n'était pas toujours récompensée. C'était des choix que je faisais parfois pas dans le groupe, parfois dans le groupe mais elle n'était pas entrée. Parfois titulaire. En tout cas, c'est une joueuse qui a eu un très bon état d'esprit, qui y a cru et c'est une juste récompense.
Gérard Prêcheur a indiqué ne pas être satisfait du jeu proposé par votre équipe, qu'en pensez-vous ?
Chaque coach a sa philosophie, sa vision du football. C'est vrai que Paris est une belle équipe qui a souvent la maîtrise et l'ascendant sur l'adversaire. Le haut niveau, c'est aussi faire preuve d'efficacité, gagner des titres et marquer des buts. Peut-être on a été moins beau aujourd'hui mais on a été cherché ce titre-là et en tant que compétitrice, c'est ce qui m'intéresse.