PSG 5-0 Fleury 91 : les Parisiennes en mode rouleau compresseur
Sur la pelouse de Fleury vendredi soir, les joueuses du PSG ont de nouveau fait parler la poudre. Après avoir écrasé Guingamp lors de la dernière journée, les Parisiennes ont récidivé sur le même score avec des chiffres et une précision à donner le tournis : 14 occasions pour 17 tirs dont 12 cadrés, 5,1 xG* pour 5 buts inscrits et 71% de possession de balle.
Avec en prime des frappes dans des positions préférentielles (14 sur 17 dans la danger zone**) tout en restant impérial dans les duels (57% remportés), le club de la capitale n’a laissé aucune chance à la 4e meilleure défense du championnat et continue sa route en tête. Prochain arrêt ? Issy, contre qui il avait signé un score record à l’aller cette saison (14-0).
Avec en prime des frappes dans des positions préférentielles (14 sur 17 dans la danger zone**) tout en restant impérial dans les duels (57% remportés), le club de la capitale n’a laissé aucune chance à la 4e meilleure défense du championnat et continue sa route en tête. Prochain arrêt ? Issy, contre qui il avait signé un score record à l’aller cette saison (14-0).
Les 17 frappes du PSG face à Fleury (Point = cadré / X = non-cadré ou contré)
OL 2-1 Montpellier : Cascarino dans ses standards
Dans le choc de cette 14e journée, Lyon a lui dû se contenter d’un score bien plus serré. Dominateur face au MSHC mais imprécis devant la cage adverse (70% de possession, 19 tirs dont 6 cadrés, 3,3 xG), l’OL a toutefois pu compter sur certains de ses éléments forts, à commencer par Delphine Cascarino.
Même si elle n’a pas marqué ou fait de passe décisive, l’ailière n’a cessé de pousser offensivement et a prouvé son statut de meilleure dribbleuse du championnat. Avec 20 duels offensifs pour 10 gagnés et 7 dribbles remportés sur 11 tentés (plus hauts totaux de la J14), Cascarino s’est montrée active sur son côté droit. Pas si étonnant donc qu’elle soit à la base de l’action qui amène le penalty lyonnais. Elle aurait même pu marquer dans le premier acte si elle avait pu conclure son face-à-face avec Schmitz.
Même si elle n’a pas marqué ou fait de passe décisive, l’ailière n’a cessé de pousser offensivement et a prouvé son statut de meilleure dribbleuse du championnat. Avec 20 duels offensifs pour 10 gagnés et 7 dribbles remportés sur 11 tentés (plus hauts totaux de la J14), Cascarino s’est montrée active sur son côté droit. Pas si étonnant donc qu’elle soit à la base de l’action qui amène le penalty lyonnais. Elle aurait même pu marquer dans le premier acte si elle avait pu conclure son face-à-face avec Schmitz.
Les 11 dribbles tentés par Delphine Cascarino face à Montpellier.
Issy 0-1 Soyaux : imprécision et guerre du milieu
L’autre affrontement à surveiller lors cette journée de D1 Arkema s’est lui montré bien différent. Comme attendu, le duel entre Issy et Soyaux, en lutte pour le maintien, a été serré et engagé : 148 duels et pas moins de 29 fautes commises (plus hauts totaux de la journée), avec majoritairement une bataille située au milieu du terrain. Mais en plus d’être l’une des rencontres les plus « fautives » de la saison, cette dernière a également été le théâtre d’une grande imprécision de la part des deux équipes.
Seulement 64,7% des passes ont été réussies sur le terrain : 64,4% côté Issy et 65% côté Soyaux soit le plus faible total de la saison. En termes de volume, c’est même le 3e match avec le moins de transmissions en 2020-2021 (768 passes en tout). L’ASJS commence d’ailleurs sur ce dernier point à en avoir l’habitude : les Sojaldiciennes ont pris part à 6 des 7 rencontres ayant vu le moins de passes être tentées cette saison.
Seulement 64,7% des passes ont été réussies sur le terrain : 64,4% côté Issy et 65% côté Soyaux soit le plus faible total de la saison. En termes de volume, c’est même le 3e match avec le moins de transmissions en 2020-2021 (768 passes en tout). L’ASJS commence d’ailleurs sur ce dernier point à en avoir l’habitude : les Sojaldiciennes ont pris part à 6 des 7 rencontres ayant vu le moins de passes être tentées cette saison.
Les 29 fautes de l’affrontement entre Issy et Soyaux. 21 ont eu lieu dans les 40 mètres centraux.
Le Havre 0-1 Guingamp : Picaud a retardé l’échéance
Enfin, de son côté, l’EAG a lui mis du temps à voir son festival offensif se concrétiser. La faute à une Constance Picaud décidée à maintenir son équipe en vie. Malgré les nombreuses tentatives guingampaises tout au long de la rencontre (25 tirs dont 8 cadrés, 2,7 xG et 30 entrées dans la surface), la portière est restée impeccable : 7 arrêts sur les 8 tirs subis (88%) et 3 interceptions parfaites.
Avec en prime un jeu au pied très propre (37 passes sur 41 réussies soit 90%), la Havraise a de nouveau démontré qu’elle livrait une excellente année sur sa ligne (79% des tirs subis arrêtés en D1 cette saison, 3e derrière Endler et Moorhouse). Sa récente convocation en équipe de France sonne donc comme une juste récompense. Malheureusement pour elle et son équipe samedi, Faustine Robert, elle aussi en forme cette saison, a fini par trouver la faille dans le dernier quart d’heure.
Avec en prime un jeu au pied très propre (37 passes sur 41 réussies soit 90%), la Havraise a de nouveau démontré qu’elle livrait une excellente année sur sa ligne (79% des tirs subis arrêtés en D1 cette saison, 3e derrière Endler et Moorhouse). Sa récente convocation en équipe de France sonne donc comme une juste récompense. Malheureusement pour elle et son équipe samedi, Faustine Robert, elle aussi en forme cette saison, a fini par trouver la faille dans le dernier quart d’heure.
Les 8 tirs cadrés subis par Constance Picaud face à Guingamp.