Elodie, le match contre Le Mans était un bon match de préparation ?
Oui, beaucoup de joueuses étaient fatigués, les Juvisiennes revenaient de leur Coupe d'Europe, nous, les Lyonnaises, on revenait d'un gros stage à Tignes tout comme Montpellier. On a donc joué ce match avec un peu de fatigue, cependant, on a pu faire de belles phases de jeu, c'est ce que le coach recherchait. On a un peu peiné au niveau de la finition, mais on ne s'inquiète pas trop car on a encore quelques jours pour remédier à cela. Dans le jeu, ça s'est bien passé et si ça continue dans ce sens, ça ne pourra que passer samedi.
Physiquement, le groupe n'a pas eu trop de mal ?
On avait les jambes un peu lourdes, c'est dû au fait que la plupart des joueuses sont encore en phase de préparation, donc ça s'est un peu ressentie. Mais on a su tenir et faire les efforts nécessaires.
Oui, beaucoup de joueuses étaient fatigués, les Juvisiennes revenaient de leur Coupe d'Europe, nous, les Lyonnaises, on revenait d'un gros stage à Tignes tout comme Montpellier. On a donc joué ce match avec un peu de fatigue, cependant, on a pu faire de belles phases de jeu, c'est ce que le coach recherchait. On a un peu peiné au niveau de la finition, mais on ne s'inquiète pas trop car on a encore quelques jours pour remédier à cela. Dans le jeu, ça s'est bien passé et si ça continue dans ce sens, ça ne pourra que passer samedi.
Physiquement, le groupe n'a pas eu trop de mal ?
On avait les jambes un peu lourdes, c'est dû au fait que la plupart des joueuses sont encore en phase de préparation, donc ça s'est un peu ressentie. Mais on a su tenir et faire les efforts nécessaires.
« On sait ce que l'on a à faire »
Etre prêtes physiquement, c'est le gros point d'interrogation avant d'affronter l'Islande ?
Non, chaque match est différent. On ne jouera pas de la même manière qu'on a jouée contre Le Mans. Samedi, ce sera un match de qualification pour la Coupe du Monde, d'ici là, on aura récupéré assez de forces et d'énergie. Il y aura, forcément, beaucoup d'envie parce qu'on se doit de gagner. Et puis quand il y a un gros match comme celui-là, on ne sent plus la fatigue.
L'Islande, c'est la dernière marche avant d'accéder aux barrages ?
Ce sera un gros match, chez elle, avec du public mais on a appris à faire abstraction de tout ça. On va là-bas pour gagner car on aime ça. Un match nul ou une défaite ne nous intéresse pas.
Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
On sait qu'on a un match important, là on est encore à Clairefontaine (ndlr : interview réalisée mercredi) mais quand on sera demain en Islande et qu'on verra les affiches, on va vraiment rentrer dans la compétition. Pour le moment, on est relâchée et on récupère bien.
Non, chaque match est différent. On ne jouera pas de la même manière qu'on a jouée contre Le Mans. Samedi, ce sera un match de qualification pour la Coupe du Monde, d'ici là, on aura récupéré assez de forces et d'énergie. Il y aura, forcément, beaucoup d'envie parce qu'on se doit de gagner. Et puis quand il y a un gros match comme celui-là, on ne sent plus la fatigue.
L'Islande, c'est la dernière marche avant d'accéder aux barrages ?
Ce sera un gros match, chez elle, avec du public mais on a appris à faire abstraction de tout ça. On va là-bas pour gagner car on aime ça. Un match nul ou une défaite ne nous intéresse pas.
Dans quel état d'esprit êtes-vous ?
On sait qu'on a un match important, là on est encore à Clairefontaine (ndlr : interview réalisée mercredi) mais quand on sera demain en Islande et qu'on verra les affiches, on va vraiment rentrer dans la compétition. Pour le moment, on est relâchée et on récupère bien.
« Il y a assez de filles expérimentées pour nous recadrer »
Impatiente d'en découdre contre les Islandaises et d'enfin accéder aux barrages ?
On est toujours pressée que tout soit fini et de pouvoir dire : « on va à la Coupe du Monde. » Mais comme le dit le coach : « on prend chaque match comme il vient, et le reste on n'y pense pas. »
Quel est le discours de Bruno Bini, le coach, à part de prendre les matchs les uns après les autres ?
Pour le moment, on ne parle pas trop de la rencontre, on travaille la tactique. L'Islande, on les a déjà joués donc on connaît. Quand on sera demain en Islande, on va commencer à parler de l'équipe, faire des réunions et là on saura vraiment ce qu'il attend de nous. Mais, avec les filles, ça fait un petit moment qu'on joue ensemble et qu'on se connaît, on sait ce que l'on a à faire.
Et sur quoi allez-vous miser pour les battre ?
Comme d'habitude, on va jouer sur nos qualités techniques, on sait que les Islandaises sont très physiques même si aujourd'hui je pense qu'on peut on peut rivaliser avec elles dans ce domaine. En tout cas, elles auront un esprit revanchard car on les a gagnés deux fois d'affilée. Il faudra être appliquées techniquement, respecter les consignes tactiques. Si on reste disciplinée et concentrée, il ne pourra rien nous arriver. Après, il peut toujours y avoir des moments d'égarements mais il y a assez de filles expérimentées pour nous recadrer si quelqu'un « s'évade ».
On est toujours pressée que tout soit fini et de pouvoir dire : « on va à la Coupe du Monde. » Mais comme le dit le coach : « on prend chaque match comme il vient, et le reste on n'y pense pas. »
Quel est le discours de Bruno Bini, le coach, à part de prendre les matchs les uns après les autres ?
Pour le moment, on ne parle pas trop de la rencontre, on travaille la tactique. L'Islande, on les a déjà joués donc on connaît. Quand on sera demain en Islande, on va commencer à parler de l'équipe, faire des réunions et là on saura vraiment ce qu'il attend de nous. Mais, avec les filles, ça fait un petit moment qu'on joue ensemble et qu'on se connaît, on sait ce que l'on a à faire.
Et sur quoi allez-vous miser pour les battre ?
Comme d'habitude, on va jouer sur nos qualités techniques, on sait que les Islandaises sont très physiques même si aujourd'hui je pense qu'on peut on peut rivaliser avec elles dans ce domaine. En tout cas, elles auront un esprit revanchard car on les a gagnés deux fois d'affilée. Il faudra être appliquées techniquement, respecter les consignes tactiques. Si on reste disciplinée et concentrée, il ne pourra rien nous arriver. Après, il peut toujours y avoir des moments d'égarements mais il y a assez de filles expérimentées pour nous recadrer si quelqu'un « s'évade ».
Vous les avez battus deux fois, notamment à Gerland au match aller (2-0) où vous étiez largement au-dessus, normalement, ça doit passer ?
Oui, mais on était à la maison, sur un bon terrain, dans de bonnes conditions pour nous. Mais, ca reste un match international et c'est très très important de le gagner. Par contre on n'aura, peut-être, même pas dix personnes pour nous supporter, samedi. on fait avec, on aura au moins notre banc (rires).
Vous vous attendez à rencontrer une équipe rugueuse, physique comme d'habitude ?
Quand on affronte des équipes du Nord, c'est physique, ça met des coups, alors on répond par notre technique et la discipline, c'est ce qui a tendance à énerver. Quitte à choisir, je préfère avoir une équipe qui joue à une ou deux touches de balles plutôt qu'une équipe qui s'appuie sur son physique.
Terminer invaincue sans prendre de but, ça peut aussi être un objectif ?
Je n'avais pas pensé à ça, mais c'est vrai que ce serait bien pour nos défenseurs, elles se sentiraient invincibles, c'est encourageant. En attaque, cela va nous forcer à nous appliquer encore plus à la finition pour pouvoir ramener des points. Nous, devant, notre premier rôle, c'est de défendre, d'aider nos milieux, nos défenseurs, on fera tout pour ne pas prendre de but samedi.
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Photos : Sébastien Duret
Oui, mais on était à la maison, sur un bon terrain, dans de bonnes conditions pour nous. Mais, ca reste un match international et c'est très très important de le gagner. Par contre on n'aura, peut-être, même pas dix personnes pour nous supporter, samedi. on fait avec, on aura au moins notre banc (rires).
Vous vous attendez à rencontrer une équipe rugueuse, physique comme d'habitude ?
Quand on affronte des équipes du Nord, c'est physique, ça met des coups, alors on répond par notre technique et la discipline, c'est ce qui a tendance à énerver. Quitte à choisir, je préfère avoir une équipe qui joue à une ou deux touches de balles plutôt qu'une équipe qui s'appuie sur son physique.
Terminer invaincue sans prendre de but, ça peut aussi être un objectif ?
Je n'avais pas pensé à ça, mais c'est vrai que ce serait bien pour nos défenseurs, elles se sentiraient invincibles, c'est encourageant. En attaque, cela va nous forcer à nous appliquer encore plus à la finition pour pouvoir ramener des points. Nous, devant, notre premier rôle, c'est de défendre, d'aider nos milieux, nos défenseurs, on fera tout pour ne pas prendre de but samedi.
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Photos : Sébastien Duret