La milieu de terrain lyonnaise n'est pas encore à 100% mais elle est prête à en découdre (Photos : Eric Baledent)
On a même fini par parler de la complexité de la langue suédoise. « D'ailleurs quand Lotta parle au téléphone en Suédois, on ne comprend rien ! » Elle est donc en forme. Détendue, souriante, Amandine Henry a joué le jeu avec la presse. Bien dans sa tête, la milieu de terrain des Bleues pourrait même retrouver le chemin de la compétition dès jeudi face à l'Angleterre lors du troisième match de poule des Bleues (20h30 à Linköping). Mais si Amandine a retrouvé le sourire, c'est pour une bonne raison. Sa déchirure à la cuisse droite est désormais oubliée. Et elle a le feu vert pour jouer face à l'Angleterre. « J'ai l'accord médical. Après dire que je suis à 100%, ce serait mentir. Je suis guérie, c'est certain mais il faut que je rattrape le rythme, que je grappille du temps de jeu. C'était prévu que je revienne pour le 18. On y est parvenu maintenant de là à dire que je vais jouer... On verra quelle équipe alignera le sélectionneur. » Touchée à la cuisse le 5 juin dernier lors de la demi-finale rejouée de la Coupe de France face à Montpellier, la Lyonnaise a mis près de six semaines à s'en remettre. Le processus de guérison a été respecté à la lettre. Trois stages de préparation à Clairefontaine, des soins effectués à Lyon et un petit break dans le Nord pour se ressourcer ont permis à la puissante milieu de terrain lyonnaise de se remettre d'aplomb. « La blessure m'avait mis un coup derrière la tête. Je me suis dit que ça allait repartir pour un tour... Mais tout le monde m'a soutenu. Je me suis finalement vite rétablie et ça n'a pas trop joué sur mon moral. Je n'ai pas eu le temps de gamberger. »
"J'ai perdu trois ans mais j'ai envie de les rattraper"
Amandine Henry pourrait faire son retour contre l'Angleterre
Malgré la blessure, Amandine se veut philosophe : « Je me dis que c'est le foot, c'est un jeu, ça n'arrive pas au bon moment mais ça arrive. » Car la fin du mois de mai et le début du mois de juin dernier ont quand même été particulièrement catastrophique pour la native de Lomme. Une défaite en finale de Ligue des Champions face à Wolfsburg (1-0) puis cette blessure alors qu'elle venait de retrouver les Bleues trois ans après les avoir quittées (ndlr : le 1er juin 2013 contre la Finlande à Valenciennes). Ça faisait beaucoup. Mais elle s'est accroché. Comme toujours. « Je savais que cette blessure allait mettre en péril mes premiers matches, j'ai douté. Mais le sélectionneur a pris la décision en concertation avec le staff de l'OL de me sélectionner. Après, le foot reste ma passion. Je n'allais pas arrêter sur ça. Des blessures tout le monde en a eu et je ne voulais pas baisser les bras parce que c'est comme ça que je m'épanouis. »
A 23 ans, la Lyonnaise sait aussi qu'elle a une belle carte à jouer avec les Bleues. Et aujourd'hui, elle n'a qu'une seule envie : jouer. « Si on me donne ma chance, j'aimerais me montrer au maximum pour prouver que j'existe encore au niveau international mais je veux surtout apporter à l'équipe. Je me donnerais à fond pour mes partenaires. »
Car aujourd'hui, c'est une nouvelle vie en Bleue qui commence. « Est-ce que j'ai le sentiment que ma vrai carrière en équipe de France commence ? Oui, parce qu'avant j'étais un peu jeune. Là j'ai mûri, j'ai progressé. J'ai l'impression que j'ai encore tout à prouver au niveau international. J'ai perdu trois ans mais j'ai envie de les rattraper ».
A Norrköping, Thibault Simonnet
A 23 ans, la Lyonnaise sait aussi qu'elle a une belle carte à jouer avec les Bleues. Et aujourd'hui, elle n'a qu'une seule envie : jouer. « Si on me donne ma chance, j'aimerais me montrer au maximum pour prouver que j'existe encore au niveau international mais je veux surtout apporter à l'équipe. Je me donnerais à fond pour mes partenaires. »
Car aujourd'hui, c'est une nouvelle vie en Bleue qui commence. « Est-ce que j'ai le sentiment que ma vrai carrière en équipe de France commence ? Oui, parce qu'avant j'étais un peu jeune. Là j'ai mûri, j'ai progressé. J'ai l'impression que j'ai encore tout à prouver au niveau international. J'ai perdu trois ans mais j'ai envie de les rattraper ».
A Norrköping, Thibault Simonnet