Son parcours de qualification
Dans un groupe où figuraient la Belgique, la Roumanie, la Croatie et la Lituanie, la Suisse s'est rapidement mise en difficulté en n'obtenant que le nul en Croatie. Mais elle s'est bien reprise en battant la Belgique à domicile le match suivant (2-1). Malheureusement, elle a largement perdu le deuxième duel entre les deux favoris du groupe et a donc dû en passer par les barrages. Contre la République Tchèque, la double opposition fut très serrée, avec deux matchs nuls 1-1 (en égalisant à la 90e minute sur penalty à l'aller). C'est donc aux tirs au but que la Suisse a fait la différence, in extremis, pour participer à son deuxième Euro (consécutif).
Groupe H : 2e
Matchs : 10
Victoires : 6
Matchs nuls : 3
Défaite : 1
Buts inscrits : 22
Buts encaissés : 8
Les résultats
Belgique (2-1, 0-4)
Lituanie (4-0, 3-0)
Croatie (2-0, 1-1)
Roumanie (6-0, 2-0)
République tchèque (1-1, 1-1 tab 3-2)
Groupe H : 2e
Matchs : 10
Victoires : 6
Matchs nuls : 3
Défaite : 1
Buts inscrits : 22
Buts encaissés : 8
Les résultats
Belgique (2-1, 0-4)
Lituanie (4-0, 3-0)
Croatie (2-0, 1-1)
Roumanie (6-0, 2-0)
République tchèque (1-1, 1-1 tab 3-2)
L'équipe
La Suisse va prendre part à son deuxième Euro après 2017, où elle n'avait pas réussi à sortir de son groupe. Cela ne devrait pas être plus facile cette année, d'autant plus que l'équipe n'a pas fait le plein de confiance avant de débuter la compétition.
L'équipe évolue principalement dans un système en 4-2-3-1 avec l'expérimentée Gaëlle Thalmann dans le but, un quatuor défensif où la qualité vient principalement des côtés avec Noëlle Maritz et Eseosa Aigbogun, devant un duo formé de Lia Wälti, pilier de l'équipe, et Sandy Mändly ou Coumba Sow. Les deux options principales dans les couloirs en attaque son Géraldine Reuteler et Ana-Maria Crnogorčevic, cette dernière étant la meilleure buteuse de la sélection. L'autre arme offensive sera Ramona Bachmann, qui n'évolue plus à son meilleur niveau mais peut toujours mettre le feu dans les défenses adverses. Quelques jeunes joueuses se sont ajoutées à un groupe qui se côtoie depuis quelques années et qui ont connu les plus belles années de la sélection.
Malgré un trio offensif plutôt intéressant sur le papier, la Suisse peut éprouver des difficultés à marquer, et pourtant cela sera nécessaire alors que la défense n'est pas sans faille. Il existe également des problèmes d'attention et de forme physique -peut-être simplement lié à la préparation- si l'on prend les derniers résultats de l'année. Lors de ses quatre défaites concédées cette année, treize des quinze buts encaissés l'ont été en seconde période, parfois à quelques instants d'écart. Cela sera rédhibitoire si l'équipe continue de s'écrouler après la pause.
L'équipe évolue principalement dans un système en 4-2-3-1 avec l'expérimentée Gaëlle Thalmann dans le but, un quatuor défensif où la qualité vient principalement des côtés avec Noëlle Maritz et Eseosa Aigbogun, devant un duo formé de Lia Wälti, pilier de l'équipe, et Sandy Mändly ou Coumba Sow. Les deux options principales dans les couloirs en attaque son Géraldine Reuteler et Ana-Maria Crnogorčevic, cette dernière étant la meilleure buteuse de la sélection. L'autre arme offensive sera Ramona Bachmann, qui n'évolue plus à son meilleur niveau mais peut toujours mettre le feu dans les défenses adverses. Quelques jeunes joueuses se sont ajoutées à un groupe qui se côtoie depuis quelques années et qui ont connu les plus belles années de la sélection.
Malgré un trio offensif plutôt intéressant sur le papier, la Suisse peut éprouver des difficultés à marquer, et pourtant cela sera nécessaire alors que la défense n'est pas sans faille. Il existe également des problèmes d'attention et de forme physique -peut-être simplement lié à la préparation- si l'on prend les derniers résultats de l'année. Lors de ses quatre défaites concédées cette année, treize des quinze buts encaissés l'ont été en seconde période, parfois à quelques instants d'écart. Cela sera rédhibitoire si l'équipe continue de s'écrouler après la pause.
Le XI suisse lors du dernier match de préparation face à l'Angleterre (photo SVF)
Le sélectionneur
Nils Nielsen
Le sélectionneur danois, connu pour avoir emmené le Danemark jusqu'en finale de l'Euro en 2017 et d'avoir terminé finaliste la même année du titre de meilleur entraineur de l'année, a pris les rênes de la sélection suisse fin 2018, après avoir fait un détour par le staff de la sélection chinoise des moins de 20 ans. L'Euro sera sa première compétition avec la Suisse, non qualifiée pour la Coupe du monde et pour laquelle le miracle semble peu probable.
Le sélectionneur danois, connu pour avoir emmené le Danemark jusqu'en finale de l'Euro en 2017 et d'avoir terminé finaliste la même année du titre de meilleur entraineur de l'année, a pris les rênes de la sélection suisse fin 2018, après avoir fait un détour par le staff de la sélection chinoise des moins de 20 ans. L'Euro sera sa première compétition avec la Suisse, non qualifiée pour la Coupe du monde et pour laquelle le miracle semble peu probable.
La joueuse clé
Lia Wälti
La milieu défensive d'Arsenal, joueuse souvent sous-estimée, est pourtant précieuse en club et en sélection, dont elle est devenue la capitaine. Placée devant la défense, elle réalise un gros travail ingrat pour protéger ses coéquipières, et ses absences sont souvent remarquées. Elle a un historique de blessure mais a été plutôt disponible cette année, ce qui ne peut être qu'une bonne chose pour la sélection.
La milieu défensive d'Arsenal, joueuse souvent sous-estimée, est pourtant précieuse en club et en sélection, dont elle est devenue la capitaine. Placée devant la défense, elle réalise un gros travail ingrat pour protéger ses coéquipières, et ses absences sont souvent remarquées. Elle a un historique de blessure mais a été plutôt disponible cette année, ce qui ne peut être qu'une bonne chose pour la sélection.
Le pronostic
Avec la Suède et les Pays-Bas dans son groupe, la Suisse ne devrait pas réussir à atteindre les quarts de finale. Elle jouera peut-être son match le plus important dès son entrée en lice face au Portugal, son adversaire le plus abordable, pour se donner de l'espoir.
La déclaration
Nils Nielsen : « Nous avons constitué un cadre de joueuses qui apportent des forces et des qualités différentes. Cela nous aide à être le mieux préparés possible pour affronter différents adversaires et défis lors du championnat d'Europe. »
Le fait
Progrès timorés pour la Suisse
Alors que plusieurs sélections européennes se sont récemment engagées sur une égalité des primes entre les hommes et les femmes, la Nati a suivi la tendance. Le principal partenaire de l’Association suisse de football (ASF), le Crédit Suisse, va multiplier par 4,5 ses primes et récompenses en cas de bon parcours des Suissesses à l’EURO.
Les primes des partenaires commerciaux et des droits d’image vont devenir égalitaires, mais une différence subsistera dans celles concernant les performances. Un petit pas en avant même s’il reste encore du chemin. Lors de leur semaine décisive durant les qualifications pour le Mondial 2023 en avril dernier, les Suissesses avaient notamment voyagé en classe économique sur un avion de ligne pour atteindre Bucarest. Un fait récurrent, l’équipe préférant « réaliser des économies sur le transport plutôt que sur notre chambre d’hôtel » comme le confiait alors Sandy Mändly. Un choix entre les deux qui ne se pose pas chez les hommes.
Alors que plusieurs sélections européennes se sont récemment engagées sur une égalité des primes entre les hommes et les femmes, la Nati a suivi la tendance. Le principal partenaire de l’Association suisse de football (ASF), le Crédit Suisse, va multiplier par 4,5 ses primes et récompenses en cas de bon parcours des Suissesses à l’EURO.
Les primes des partenaires commerciaux et des droits d’image vont devenir égalitaires, mais une différence subsistera dans celles concernant les performances. Un petit pas en avant même s’il reste encore du chemin. Lors de leur semaine décisive durant les qualifications pour le Mondial 2023 en avril dernier, les Suissesses avaient notamment voyagé en classe économique sur un avion de ligne pour atteindre Bucarest. Un fait récurrent, l’équipe préférant « réaliser des économies sur le transport plutôt que sur notre chambre d’hôtel » comme le confiait alors Sandy Mändly. Un choix entre les deux qui ne se pose pas chez les hommes.
Le chiffre : 49
Lors du dernier Euro en 2017, les matches de la Suisse sont ceux qui ont produit le moins de tirs durant le tournoi (49 – 24 pour, 25 contre). Le deuxième total le plus bas est à mettre à l'actif, coïncidence, du Portugal (55), qui sera son premier adversaire à l'Euro.
La préparation
L'équipe n'a pas préparé l'Euro de la meilleure des manières, avec zéro victoire à son compteur en 2022. A son actif, deux matchs nuls face à l'Irlande du Nord (2-2) et la Roumanie (1-1), et surtout quatre défaites face à l'Autriche (0-3), l'Italie (0-1) et enfin lors des deux derniers matchs de préparation, l'Allemagne (0-7) et l'Angleterre (0-4).
>> Les résultats des matchs de préparation
>> Les résultats des matchs de préparation
Le calendrier
Le samedi 9 juillet à 18h contre le Portugal
Le mercredi 13 juillet à 18h contre la Suède
Le dimanche 17 juillet à 18h contre les Pays-Bas
Le mercredi 13 juillet à 18h contre la Suède
Le dimanche 17 juillet à 18h contre les Pays-Bas
Les joueuses
G : 1-Gaëlle Thalmann (Real Betis, ESP, 96/0), 12-Livia Peng (FC Zürich, 0/0), 21-Seraina Friedli (FC Aarau, 10/0)
D : 2-Julia Stierli (FC Zürich, 21/0), 4-Rachel Rinast (Grasshopper Club Zürich, 44/3), 5-Noëlle Maritz (Arsenal WFC, ANG, 93/2), 9-Ana-Maria Crnogorčević (FC Barcelona, ESP, 135/67), 14-Rahel Kiwic (FC Zürich, 80/13), 15-Luana Bühler (TSG 1899 Hoffenheim, ALL, 29/0), 18-Viola Calligaris (Levante UD, ESP, 33/3)
M : 3-Lara Marti (Bayer 04 Leverkusen, ALL, 10/0), 7-Riola Xhemaili (SC Freiburg, ALL, 15/2), 8-Sandy Maendly (FC Servette Chênois, 86/12), 11-Coumba Sow (Paris FC, FRA, 25/9), 13-Lia Wälti (Arsenal WFC, ANG, 99/5), 16-Sandrine Mauron (FC Servette Chênois, 23/2)
A : 6-Géraldine Reuteler (Eintracht Frankfurt, ALL, 43/7), 10-Ramona Bachmann (Paris Saint-Germain FC, FRA, 123/53), 17-Svenja Fölmli (SC Freiburg, ALL, 17/4), 19-Eseosa Aigbogun (Paris FC, FRA, 81/3), 20-Fabienne Humm (FC Zürich, 72/24), 22-Nadine Riesen (FC Zürich, 2/0), 23-Meriame Terchoun (FC Zürich, 15/2)
Absences majeures : Vanessa Bernauer (choix, retour de blessure), Malin Gut (choix, retour de blessure)
D : 2-Julia Stierli (FC Zürich, 21/0), 4-Rachel Rinast (Grasshopper Club Zürich, 44/3), 5-Noëlle Maritz (Arsenal WFC, ANG, 93/2), 9-Ana-Maria Crnogorčević (FC Barcelona, ESP, 135/67), 14-Rahel Kiwic (FC Zürich, 80/13), 15-Luana Bühler (TSG 1899 Hoffenheim, ALL, 29/0), 18-Viola Calligaris (Levante UD, ESP, 33/3)
M : 3-Lara Marti (Bayer 04 Leverkusen, ALL, 10/0), 7-Riola Xhemaili (SC Freiburg, ALL, 15/2), 8-Sandy Maendly (FC Servette Chênois, 86/12), 11-Coumba Sow (Paris FC, FRA, 25/9), 13-Lia Wälti (Arsenal WFC, ANG, 99/5), 16-Sandrine Mauron (FC Servette Chênois, 23/2)
A : 6-Géraldine Reuteler (Eintracht Frankfurt, ALL, 43/7), 10-Ramona Bachmann (Paris Saint-Germain FC, FRA, 123/53), 17-Svenja Fölmli (SC Freiburg, ALL, 17/4), 19-Eseosa Aigbogun (Paris FC, FRA, 81/3), 20-Fabienne Humm (FC Zürich, 72/24), 22-Nadine Riesen (FC Zürich, 2/0), 23-Meriame Terchoun (FC Zürich, 15/2)
Absences majeures : Vanessa Bernauer (choix, retour de blessure), Malin Gut (choix, retour de blessure)
Participations à l'Euro
Participation : 1
Meilleur résultat : Phase de groupe (2017)
Pire résultat : Phase de groupe (2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)
Meilleur résultat : Phase de groupe (2017)
Pire résultat : Phase de groupe (2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)