Son parcours de qualification
L'Islande a globalement réussi sa campagne de qualification, dans un groupe composé de la Suède, de la Slovaquie, de la Hongrie et de la Lettonie. Malgré deux victoires sur la plus petite marge face à la Slovaquie et en Hongrie, l'Islande a réussi à accrocher la Suède, qui fera partie des favoris pour l'Euro et s'est offert quelques festivals offensifs. Elle a finalement terminé parmi les meilleurs deuxièmes des qualifications et n'a pas eu à passer par les barrages. Moins prolifique que la plupart des autres équipes qualifiées pour la compétition, elle a cependant pu compter sur les buts d'Elin Metta Jensen et Dagny Brynjarsdóttir (6 et 5 respectivement).
Groupe F : 2e
Matchs : 8
Victoires : 6
Match nul : 1
Défaite : 1
Buts inscrits : 25
Buts encaissés : 5
Les résultats
Suède (1-1, 0-2)
Hongrie (4-1, 1-0)
Slovaquie (1-0, 3-1)
Lettonie (6-0, 9-0)
Groupe F : 2e
Matchs : 8
Victoires : 6
Match nul : 1
Défaite : 1
Buts inscrits : 25
Buts encaissés : 5
Les résultats
Suède (1-1, 0-2)
Hongrie (4-1, 1-0)
Slovaquie (1-0, 3-1)
Lettonie (6-0, 9-0)
L'équipe
L'Islande va disputer son troisième Euro consécutif, et a même déjà atteint les quarts de finale en 2013. La compétition devrait être la dernière pour certaines joueuses de la sélection (4 sont nées dans les années 80) alors qu'une nouvelle génération prometteuse, dont certaines évoluent dans des grands clubs européens, arrivent ou s'imposent en sélection. Cette génération permet à l'Islande d'espérer de bons résultats à l'avenir.
La sélection évolue en 4-3-3, avec une composition qui ne connaît pas beaucoup d'évolution. Sandra Sigurðardóttir dans les buts devant un quatuor Sif Atladóttir, Glódís Viggósdóttir, Guðrún Arnardóttir et Hallbera Gísladóttir de droite à gauche. Au milieu, en l'absence de Sara Björk Gunnarsdóttir, le trio Gunnhildur Yrsa Jónsdóttir, Dagný Brynjarsdóttir et Karólína Lea Vilhjálmsdóttir, deux joueuses d'expérience n'hésitant pas à aller au duel de façon musclée, et le jeune talent du Bayern Munich. Le retour de Gunnarsdóttir -dont l'état de forme est inconnu- va forcément rebattre les cartes et c'est a priori Vilhjálmsdóttir qui en fera les frais pour laisser le trio d'expérience faire la loi au milieu. En attaque, la jeune star Sveindís Jane Jónsdóttir et Agla María Albertsdóttir apportent le danger depuis les ailes, Berglind Björg Þorvaldsdóttir en avant-centre avec Elin Metta Jensen qui a été la meilleure buteuse de la sélection lors des qualifications.
L'équipe a beaucoup d'expérience, et s'appuiera en premier lieu sur l'expérience et la qualité de son milieu de terrain ainsi que sur la vitesse de ses ailières et ses bons résultats sur coups de pieds arrêtés. Elle sera compliquée à renverser, avec un bloc compact et des joueuses n'hésitant pas à se montrer très physique. En revanche, en dehors de quelques joueuses comme Sveindís Jane Jónsdóttir, l'équipe manque de vitesse, surtout en défense. Les deux latérales titulaires ont plus de 35 ans et il n'est pas impossible de voir un changement de hiérarchie très vite même si elles tiennent leur couloir. La composition et le jeu prévisible ne permettent pas à l'équipe des plans B au cas où coups de pieds arrêtés et contre-attaques ne font pas mouche. L'expérience des cadres sera importante pour aider la toute jeune génération à grandir au cours de la compétition.
La sélection évolue en 4-3-3, avec une composition qui ne connaît pas beaucoup d'évolution. Sandra Sigurðardóttir dans les buts devant un quatuor Sif Atladóttir, Glódís Viggósdóttir, Guðrún Arnardóttir et Hallbera Gísladóttir de droite à gauche. Au milieu, en l'absence de Sara Björk Gunnarsdóttir, le trio Gunnhildur Yrsa Jónsdóttir, Dagný Brynjarsdóttir et Karólína Lea Vilhjálmsdóttir, deux joueuses d'expérience n'hésitant pas à aller au duel de façon musclée, et le jeune talent du Bayern Munich. Le retour de Gunnarsdóttir -dont l'état de forme est inconnu- va forcément rebattre les cartes et c'est a priori Vilhjálmsdóttir qui en fera les frais pour laisser le trio d'expérience faire la loi au milieu. En attaque, la jeune star Sveindís Jane Jónsdóttir et Agla María Albertsdóttir apportent le danger depuis les ailes, Berglind Björg Þorvaldsdóttir en avant-centre avec Elin Metta Jensen qui a été la meilleure buteuse de la sélection lors des qualifications.
L'équipe a beaucoup d'expérience, et s'appuiera en premier lieu sur l'expérience et la qualité de son milieu de terrain ainsi que sur la vitesse de ses ailières et ses bons résultats sur coups de pieds arrêtés. Elle sera compliquée à renverser, avec un bloc compact et des joueuses n'hésitant pas à se montrer très physique. En revanche, en dehors de quelques joueuses comme Sveindís Jane Jónsdóttir, l'équipe manque de vitesse, surtout en défense. Les deux latérales titulaires ont plus de 35 ans et il n'est pas impossible de voir un changement de hiérarchie très vite même si elles tiennent leur couloir. La composition et le jeu prévisible ne permettent pas à l'équipe des plans B au cas où coups de pieds arrêtés et contre-attaques ne font pas mouche. L'expérience des cadres sera importante pour aider la toute jeune génération à grandir au cours de la compétition.
L'Islande, difficile à jouer, jouera son va-tout
Le sélectionneur
Þorsteinn Halldórsson
Après avoir remporté plusieurs fois le championnat d'Islande avec Breiðablik, Halldórsson est devenu le sélectionneur de l'équipe nationale en 2021. Il va donc disputer sa première compétition internationale cet été, et dispose d'une équipe rajeunie et d'une belle génération qui arrive et a un beau potentiel pour les années à venir.
Après avoir remporté plusieurs fois le championnat d'Islande avec Breiðablik, Halldórsson est devenu le sélectionneur de l'équipe nationale en 2021. Il va donc disputer sa première compétition internationale cet été, et dispose d'une équipe rajeunie et d'une belle génération qui arrive et a un beau potentiel pour les années à venir.
La joueuse clé
Sara Björk Gunnarsdóttir
Après une pause pour cause de congé maternité, la capitaine est de retour aux affaires avec ambition. Le trio qu'elle forme avec Brynjarsdóttir et Jónsdóttir est le cœur de l'équipe, et elle apporte une touche de finesse qui change le profil de l'équipe. Son état de forme est en question d'autant plus que l'équipe propose un gros défi physique, mais nul doute qu'elle ne participera pas à la compétition sans être préparée. L'autre joueuse attendue est bien sûr Sveindís Jane Jónsdóttir, la jeune ailière de Wolfsburg qui progresse très rapidement et fait déjà de gros dégâts dans les défenses adverses.
Après une pause pour cause de congé maternité, la capitaine est de retour aux affaires avec ambition. Le trio qu'elle forme avec Brynjarsdóttir et Jónsdóttir est le cœur de l'équipe, et elle apporte une touche de finesse qui change le profil de l'équipe. Son état de forme est en question d'autant plus que l'équipe propose un gros défi physique, mais nul doute qu'elle ne participera pas à la compétition sans être préparée. L'autre joueuse attendue est bien sûr Sveindís Jane Jónsdóttir, la jeune ailière de Wolfsburg qui progresse très rapidement et fait déjà de gros dégâts dans les défenses adverses.
Le pronostic
L'Islande n'est pas favorite pour rejoindre les quarts de finale, mais elle peut mettre en échec à peu près n'importe qui donc elle a les moyens de sortir du groupe, ce qui serait une belle performance. Mais si ses adversaires
La déclaration
Glódís Perla Viggósdóttir
"L'objectif est de gagner un match dans le tournoi. Si nous réussissons, nous pouvons construire là-dessus. Vous devez gagner au moins un match pour sortir du groupe et c'est pourquoi l'objectif numéro un est celui-là"
"L'objectif est de gagner un match dans le tournoi. Si nous réussissons, nous pouvons construire là-dessus. Vous devez gagner au moins un match pour sortir du groupe et c'est pourquoi l'objectif numéro un est celui-là"
Le fait
Sara Gunnarsdóttir fustige les stades de l’EURO
Joueuse star de sa sélection et bien connue du championnat de France, Sara Björk Gunnarsdóttir n’a pas hésité en avril dernier à critiquer le choix des stades pour l’EURO, notamment celui où évoluera sa sélection, le Manchester City Academy Stadium : « Je suis déçue avec les stades qui ont été attribués. C’est choquant. Nous jouons un tournoi en Angleterre, avec d’immenses stades, et on doit jouer dans un centre d’entraînement qui accueille quelques 4 000 spectateurs. C’est juste embarrassant, et ce n’est pas le respect que nous méritons. »
Une charge à laquelle a répondu depuis la directrice du football féminin à l’UEFA, Nadine Kessler : « Je dis toujours que même si nous avons les plus grandes ambitions, nous devons tenir compte de la réalité et nous référer au passé. Lors du dernier Euro, nous avions 5 000 spectateurs de moyenne, si on enlève les matches des Pays-Bas (…) Avec une augmentation de la capacité d’accueil de 430 000 à 720 000 spectateurs, on ne peut pas dire que les organisateurs manquent d’ambition. ». Pas sûr que les deux milieux de terrain trouvent un point d’accord sur le sujet à l’avenir.
Joueuse star de sa sélection et bien connue du championnat de France, Sara Björk Gunnarsdóttir n’a pas hésité en avril dernier à critiquer le choix des stades pour l’EURO, notamment celui où évoluera sa sélection, le Manchester City Academy Stadium : « Je suis déçue avec les stades qui ont été attribués. C’est choquant. Nous jouons un tournoi en Angleterre, avec d’immenses stades, et on doit jouer dans un centre d’entraînement qui accueille quelques 4 000 spectateurs. C’est juste embarrassant, et ce n’est pas le respect que nous méritons. »
Une charge à laquelle a répondu depuis la directrice du football féminin à l’UEFA, Nadine Kessler : « Je dis toujours que même si nous avons les plus grandes ambitions, nous devons tenir compte de la réalité et nous référer au passé. Lors du dernier Euro, nous avions 5 000 spectateurs de moyenne, si on enlève les matches des Pays-Bas (…) Avec une augmentation de la capacité d’accueil de 430 000 à 720 000 spectateurs, on ne peut pas dire que les organisateurs manquent d’ambition. ». Pas sûr que les deux milieux de terrain trouvent un point d’accord sur le sujet à l’avenir.
Le chiffre : 1
L’Islande n’a remporté qu’un seul de ses 10 matches à l’EURO, soit l’équipe présentant le plus faible pourcentage de victoires en phase de poules parmi les qualifiés (10%).
La préparation
Si l'équipe n'a pas obtenu de résultats véritablement probants, elle a réussi à accrocher la Suède à deux reprises, preuve qu'elle peut être une épine dans le pied des grosses écuries. Elle a cependant encaissé cinq buts contre les États-Unis lors de la SheBelieves Cup, donc tout est possible.
>> Les résultats des matchs de préparation
>> Les résultats des matchs de préparation
Le calendrier
Le dimanche 10 juillet à 18h contre la Belgique
Le jeudi 14 juillet à 18h contre l'Italie
Le lundi 18 juillet à 21h contre la France
Le jeudi 14 juillet à 18h contre l'Italie
Le lundi 18 juillet à 21h contre la France
Les joueuses
G : 1-Sandra Sigurðardóttir (Valur, 42/0), 12-Telma Ívarsdóttir (Breidablik, 1/0), 13-Cecilía Rán Rúnarsdóttir (FC Bayern Munich, ALL, 8/0)
D : 2-Sif Atladóttir (Selfoss, 89/0), 3-Elísa Viðarsdóttir (Valur, 47/0), 4-Glódís Perla Viggósdóttir (FC Bayern Munich, ALL, 102/6), 6-Ingibjörg Sigurðardóttir (Valerenga, NOR, 45/0), 11-Hallbera Guðný Gísladóttir (IFK Kalmar, 128/3), 18-Guðrún Arnardóttir (FC Rosengård, SUE, 19/1), 19-Áslaug Munda Gunnlaugsdóttir (Breidablik, 6/0), 20-Guðný Árnadóttir (AC Milan, ITA, 15/0)
M : 5-Gunnhildur Yrsa Jónsdóttir (Orlando Pride, USA, 90/14), 7-Sara Björk Gunnarsdóttir (Juventus FC, ITA, 139/22), 8-Karólína Lea Vilhjálmsdóttir (FC Bayern Munich, ALL, 19/7), 10-Dagný Brynjarsdóttir (West Ham, 102/34), 14-Selma Sól Magnúsdóttir (Rosenborg, NOR, 17/2), 15-Alexandra Jóhannsdóttir (Eintracht Frankfurt, ALL, 24/3)
A : 9-Berglind Björg Þorvaldsdóttir (Brann, NOR, 63/11), 16-Elín Metta Jensen (Valur, 59/16), 17-Agla María Albertsdóttir (BK Häcken, SUE, 47/4), 21-Svava Rós Guðmundsdóttir (Brann, NOR, 36/2), 22-Amanda Jacobsen Andradóttir (Kristianstadts DKK, SUE, 6/0), 23-Sveindís Jane Jónsdóttir (VfL Wolfsburg, ALL, 19/7)
Absences majeures : néant
D : 2-Sif Atladóttir (Selfoss, 89/0), 3-Elísa Viðarsdóttir (Valur, 47/0), 4-Glódís Perla Viggósdóttir (FC Bayern Munich, ALL, 102/6), 6-Ingibjörg Sigurðardóttir (Valerenga, NOR, 45/0), 11-Hallbera Guðný Gísladóttir (IFK Kalmar, 128/3), 18-Guðrún Arnardóttir (FC Rosengård, SUE, 19/1), 19-Áslaug Munda Gunnlaugsdóttir (Breidablik, 6/0), 20-Guðný Árnadóttir (AC Milan, ITA, 15/0)
M : 5-Gunnhildur Yrsa Jónsdóttir (Orlando Pride, USA, 90/14), 7-Sara Björk Gunnarsdóttir (Juventus FC, ITA, 139/22), 8-Karólína Lea Vilhjálmsdóttir (FC Bayern Munich, ALL, 19/7), 10-Dagný Brynjarsdóttir (West Ham, 102/34), 14-Selma Sól Magnúsdóttir (Rosenborg, NOR, 17/2), 15-Alexandra Jóhannsdóttir (Eintracht Frankfurt, ALL, 24/3)
A : 9-Berglind Björg Þorvaldsdóttir (Brann, NOR, 63/11), 16-Elín Metta Jensen (Valur, 59/16), 17-Agla María Albertsdóttir (BK Häcken, SUE, 47/4), 21-Svava Rós Guðmundsdóttir (Brann, NOR, 36/2), 22-Amanda Jacobsen Andradóttir (Kristianstadts DKK, SUE, 6/0), 23-Sveindís Jane Jónsdóttir (VfL Wolfsburg, ALL, 19/7)
Absences majeures : néant
Participations à l'Euro
Participations : 3
Meilleur résultat : Quart de finale (2013)
Pire résultat : Phase de groupe (2009, 2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)
Meilleur résultat : Quart de finale (2013)
Pire résultat : Phase de groupe (2009, 2017)
Dernière participation : 2017 (Phase de groupe)