Martina Voss-Tecklenburg à la veille du match face à l'Autriche sur le terrain (photo DFB)
La Mannschaft a réalisé une phase de poules très solide. Seule équipe avec l'Angleterre à avoir remporté ses trois matchs, elle est également la seule, avec l'Angleterre toujours, à ne pas avoir encaissé de but. Elle en a inscrit neuf, au moins deux par rencontre pour s'offrir des victoires confortables, y compris face à l'Espagne qui était son principal adversaire. La sélection a montré la puissance de son collectif, avec sept joueuses ayant marqué un but, et une joueuse, pour la belle histoire, qui a marqué à chaque match de poule, Alex Popp. Lea Schüller sera de retour après avoir contracté le covid, et l'indécision est là sur laquelle des deux qui débutera en pointe. L'Allemagne a fait forte impression dans une poule pourtant compliquée avec le Danemark et l'Espagne, et a consolidé son statut de favori. Ce ne sont pas seulement les résultats qui ont séduit, mais également la manière.
L'Allemagne, attention au piège
L'équipe ne regarde pas à la dépense d'énergie, et peut imprimer un gros rythme et un défi physique de tous les instants sur toute la durée d'un match. Elle est également parfaitement capable de gérer une rencontre en jouant avec plus de prudence et de trouver l'ouverture en contre-attaque et sur coups de pieds arrêtés, un point fort de la sélection. Surtout, la menace vient de partout, et il est donc plus compliqué de préparer des plans de jeu pour ses adversaires, même si certaines cadres sont des éléments incontournables de la construction du jeu allemand, comme Lina Magull ou Svenja Huth, une joueuse comme Sara Däbritz évoluant pour l'instant un ton en-dessous. Lors de ce quart de finale, la Mannschaft va faire face à l'adversaire qu'elle connait le mieux. Pas parce que ce sont deux équipes qui se retrouvent régulièrement dans les tournois, mais parce que la quasi-totalité de l'effectif autrichien joue ou a joué en Bundesliga. A moins de parvenir à ouvrir le score rapidement, la rencontre a le potentiel pour être disputée. L'Allemagne est normalement un ton au-dessus, mais l'Autriche a montré contre l'Angleterre déjà au premier tour, et il y a cinq ans (le groupe a peu changé), qu'elle était une équipe difficile à battre. Si l'Allemagne veut retrouver les sommets européens, battre son voisin est la première étape, les compteurs ayant été remis à 0.
L'Autriche, une surprise en objectif
L'Autriche outsider face au voisin allemand (photo UEFA)
L'Autriche a réalisé une phase de poules très solide, à l'image de la sélection. Elle a terminé meilleure défense derrière l'Angleterre et l'Allemagne avec un seul but encaissé, un secteur sur lequel elle va encore s'appuyer lors de ce quart de finale. Elle a montré dès le match d'ouverture qu'elle était là avec l'objectif de réitérer son parcours d'il y a cinq ans, où elle avait atteint les demi-finales pour sa première participation à l'épreuve. Très solide derrière, elle marque cependant peu, avec trois buts inscrits, deux contre l'Irlande du Nord et un contre la Norvège dans le match décisif pour l'attribution de la deuxième place du groupe synonyme de qualification. Cela ne veut pas dire qu'elle n'a pas d'atout offensivement, car elle a de la vitesse sur les ailes, aussi bien en défense qu'en attaque, où Barbara Dunst, Julia Hickelsberger et Katarina Naschenweng en particulier ont réussi un bon début d'Euro. La dernière citée sera de retour après avoir raté le match décisif face à la Norvège pour cause de covid, une bonne nouvelle pour la sélection.
L'Autriche connait bien son adversaire du jour, même si les deux sélections ne s'affrontent que rarement, la dernière fois en 2018 en amical (3-1 pour l'Allemagne). Les joueuses des deux équipes se côtoient ou se sont côtoyées au quotidien dans le championnat allemand. L'Autriche ne partira pas favorite, d'autant plus que son jeu est moins complet que celui de son adversaire. Et la tâche pourrait s'avérer particulièrement ardue si la sélection avait à courir derrière le score, malgré les qualités de ses ailes qui devraient lui permettre de trouver des ouvertures dans la défense allemande. Il ne faudra en tout cas pas compter sur l'Autriche pour jouer tranquillement, car aucune équipe ne court plus qu'elle sur le terrain. Même l'Allemagne, deuxième parmi les quarts de finalistes. L'Autriche est un collectif soudé avec des joueuses pour la plupart évoluant ensemble depuis longtemps, ce qui compense en grande partie le manque de vitesse dans l'axe. L'Autriche peut-elle refaire le coup du dernier Euro, où elle avait éliminé l'Espagne largement favorite en quarts ? Peut-être pas, mais elle donnera tout pour réussir.
L'Autriche connait bien son adversaire du jour, même si les deux sélections ne s'affrontent que rarement, la dernière fois en 2018 en amical (3-1 pour l'Allemagne). Les joueuses des deux équipes se côtoient ou se sont côtoyées au quotidien dans le championnat allemand. L'Autriche ne partira pas favorite, d'autant plus que son jeu est moins complet que celui de son adversaire. Et la tâche pourrait s'avérer particulièrement ardue si la sélection avait à courir derrière le score, malgré les qualités de ses ailes qui devraient lui permettre de trouver des ouvertures dans la défense allemande. Il ne faudra en tout cas pas compter sur l'Autriche pour jouer tranquillement, car aucune équipe ne court plus qu'elle sur le terrain. Même l'Allemagne, deuxième parmi les quarts de finalistes. L'Autriche est un collectif soudé avec des joueuses pour la plupart évoluant ensemble depuis longtemps, ce qui compense en grande partie le manque de vitesse dans l'axe. L'Autriche peut-elle refaire le coup du dernier Euro, où elle avait éliminé l'Espagne largement favorite en quarts ? Peut-être pas, mais elle donnera tout pour réussir.
Déclarations d'avant-match
Martina Voss-Tecklenburg (sélectionneuse de l'Allemagne)
"Nous devons jouer notre jeu. Nous ne pouvons pas avoir peur de l'échec, nous avons plutôt besoin de courage pour gagner et montrer notre qualité. Nous nous sentons très à l'aise ici, comme nous l'avons prouvé [deux fois déjà]. Nous avons une grande chance d'atteindre les demi-finales, ce qui n'était pas donné avant cet EURO. Cela ne fait aucune différence pour nous de jouer l'Autriche. Nous pourrions affronter la Norvège, la Suède, l'Autriche ou les Pays-Bas, qui sont également tous nos voisins. C'est un quart de finale à l'EURO, et chaque adversaire est à juste titre ici. C'est plus les médias qui poussent cela et font ces comparaisons, ce qui fait partie du jeu. Mais cela n'a aucun impact sur nous."
Irene Fuhrmann (sélectionneuse de l'Autriche)
"C'est une sensation que nous soyons à nouveau parmi les huit meilleures équipes d'Europe. Nous avons une autre chance d'affronter l'une des meilleures équipes de ce tournoi. L'Allemagne, comme l'Angleterre, a prouvé sa régularité. Ils n'ont pas encore encaissé de but, ce sera un défi incroyable. Nous sommes toujours très méticuleuses, tant dans l'analyse de notre adversaire que de notre propre jeu. C'est un match que nous attendons avec impatience, car c'est nouveau pour nous de jouer contre l'Allemagne sur une si grande scène. L'Allemagne voudra montrer dès la première minute qu'elle fait partie des favoris pour le titre. C'est donc à nous de les suivre et de bien faire nos bases sur le terrain. Je suis très excitée de voir ce que nous serons capables de faire."
"Nous devons jouer notre jeu. Nous ne pouvons pas avoir peur de l'échec, nous avons plutôt besoin de courage pour gagner et montrer notre qualité. Nous nous sentons très à l'aise ici, comme nous l'avons prouvé [deux fois déjà]. Nous avons une grande chance d'atteindre les demi-finales, ce qui n'était pas donné avant cet EURO. Cela ne fait aucune différence pour nous de jouer l'Autriche. Nous pourrions affronter la Norvège, la Suède, l'Autriche ou les Pays-Bas, qui sont également tous nos voisins. C'est un quart de finale à l'EURO, et chaque adversaire est à juste titre ici. C'est plus les médias qui poussent cela et font ces comparaisons, ce qui fait partie du jeu. Mais cela n'a aucun impact sur nous."
Irene Fuhrmann (sélectionneuse de l'Autriche)
"C'est une sensation que nous soyons à nouveau parmi les huit meilleures équipes d'Europe. Nous avons une autre chance d'affronter l'une des meilleures équipes de ce tournoi. L'Allemagne, comme l'Angleterre, a prouvé sa régularité. Ils n'ont pas encore encaissé de but, ce sera un défi incroyable. Nous sommes toujours très méticuleuses, tant dans l'analyse de notre adversaire que de notre propre jeu. C'est un match que nous attendons avec impatience, car c'est nouveau pour nous de jouer contre l'Allemagne sur une si grande scène. L'Allemagne voudra montrer dès la première minute qu'elle fait partie des favoris pour le titre. C'est donc à nous de les suivre et de bien faire nos bases sur le terrain. Je suis très excitée de voir ce que nous serons capables de faire."
UEFA Women's EURO 2022 - Angleterre - Quart de finale
Jeudi 21 juillet 2022 - 20h00 locales (21h00 françaises)
ALLEMAGNE - AUTRICHE
Brentfort (Brentford Community Stadium)
Arbitres : Rebecca Welch (Angleterre) assistée de Sian Massey (Angleterre) et Lisa Rashid (Angleterre). 4e arbitre : Iuliana Demetrescu (Roumanie). Arbitres VAR : Bartosz Frankowski (Pologne) assisté de Tomasz Kwiatkowski (Pologne) et Guillermo Cuadra Fernández (Espagne)
En direct sur TF1 et Canal + Sport
Jeudi 21 juillet 2022 - 20h00 locales (21h00 françaises)
ALLEMAGNE - AUTRICHE
Brentfort (Brentford Community Stadium)
Arbitres : Rebecca Welch (Angleterre) assistée de Sian Massey (Angleterre) et Lisa Rashid (Angleterre). 4e arbitre : Iuliana Demetrescu (Roumanie). Arbitres VAR : Bartosz Frankowski (Pologne) assisté de Tomasz Kwiatkowski (Pologne) et Guillermo Cuadra Fernández (Espagne)
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