La Suède, objectif demies
L'équipe suédoise était finaliste des derniers JO et partira favorites de ce quart (photo UEFA)
Les Blågult ont réalisé une phase de poules solide mais ont rencontré plus d'adversité que prévu. L'équipe a inscrit huit buts, cinq contre le Portugal lors de la dernière journée, quatre sur coups de pieds arrêtés. Les Pays-Bas et la Suisse ont trouvé le chemin des filets d'Hedvig Lindahl, et la défense n'a pas pas toujours paru sereine. Sa prestation la plus aboutie de la première phase fut sa première période face aux Pays-Bas pour son entrée dans le tournoi. Le reste fut moins solide, et les coups de pieds arrêtés lui ont permis de faire la différence pour aller chercher la première place et un quart de finale a priori plus abordable que face à la France. On attendait certainement mieux de la Suède, mais un nouveau tournoi démarre, et c'est là que l'expérience de l'équipe est attendue. Malheureusement pour elle, plusieurs joueuses seront absentes pour ce premier rendez-vous éliminatoire après avoir contracté le covid, notamment les deux latérales titulaires Jonna Andersson et Hanna Glas.
Ces deux absences pourraient amener Peter Gerhardsson à tenter de jouer à nouveau en 352, cette fois-ci dans un système très offensif pour essayer de faire la différence rapidement et surtout éviter le même scénario que contre la Suisse, où la délivrance était arrivée un peu tard dans la rencontre. Le danger continuera d'arriver principalement par le duo Kosovare Asllani/Fridolina Rolfö, dans des styles différents, alors que Stina Blackstenius revient en forme. Défensivement, quelle que soit la formation choisie par Gerhardsson, il faudra évidemment se méfier de Janice Cayman et Tessa Wullaert en premier lieu, et d'une équipe qui n'a normalement pas les armes pour créer la surprise, mais n'a également rien à perdre.
Ces deux absences pourraient amener Peter Gerhardsson à tenter de jouer à nouveau en 352, cette fois-ci dans un système très offensif pour essayer de faire la différence rapidement et surtout éviter le même scénario que contre la Suisse, où la délivrance était arrivée un peu tard dans la rencontre. Le danger continuera d'arriver principalement par le duo Kosovare Asllani/Fridolina Rolfö, dans des styles différents, alors que Stina Blackstenius revient en forme. Défensivement, quelle que soit la formation choisie par Gerhardsson, il faudra évidemment se méfier de Janice Cayman et Tessa Wullaert en premier lieu, et d'une équipe qui n'a normalement pas les armes pour créer la surprise, mais n'a également rien à perdre.
La Belgique, une surprise est-elle envisageable ?
Les Red Flames prêtes à remettre le feu (photo @BelRedFlames)
Les Red Flames ont su se montrer opportunistes dans le groupe le plus ouvert de cet Euro. Alors que trois équipes étaient en lice pour aller chercher la deuxième place, elle a su gagner son duel direct avec l'Italie et celui à distance avec l'Islande pour accompagner la France parmi les huit nations qualifiées. Statistiquement, la Belgique n'a pourtant pas fait grosse impression. Trois buts marqués (un par match), trois encaissés. Pour obtenir sa qualification, elle a pu compter notamment sur sa gardienne Nicky Evrard, qui a arrêté deux pénalties et surtout permis à la Belgique de rester dans le match face à l'Islande lors de la première journée, un match nul décisif. Face à la France, elle a su résister pour s'offrir un résultat positif malgré la défaite, et être en ballottage favorable avant la dernière journée, où elle a su s'offrir une victoire précieuse face à l'Italie. Elle a déjà bataillé pour arriver (pour la première fois) au stade des quarts de finale, et elle ne se laissera pas faire face à la Suède.
Cependant, si l'on peut compter sur la Belgique pour saisir la moindre opportunité qui lui sera offerte, ses performances dans le tournoi ne laissent pas non plus présager d'une surprise face à l'un des favoris de la compétition comme la Suède, même si celle-ci sera diminuée dans le secteur défensif notamment avec plusieurs absences. Les Red Flames n'ont de toute façon rien à perdre. Evrard réalise un gros tournoi comme la jeune Sari Kees en défense, et l'expérience et le talent de joueuses comme Cayman et Wullaert peut leur permettre de marquer à la moindre opportunité, alors que Justine Vanhaevermaet est toujours aussi active et précieuse au milieu du terrain, comme Tine de Caigny ou Julie Biesmans. C'est un défi de taille qui attend Ives Serneels et ses joueuses, dont certaines cadres disputent probablement le dernier Euro de leur carrière.
Cependant, si l'on peut compter sur la Belgique pour saisir la moindre opportunité qui lui sera offerte, ses performances dans le tournoi ne laissent pas non plus présager d'une surprise face à l'un des favoris de la compétition comme la Suède, même si celle-ci sera diminuée dans le secteur défensif notamment avec plusieurs absences. Les Red Flames n'ont de toute façon rien à perdre. Evrard réalise un gros tournoi comme la jeune Sari Kees en défense, et l'expérience et le talent de joueuses comme Cayman et Wullaert peut leur permettre de marquer à la moindre opportunité, alors que Justine Vanhaevermaet est toujours aussi active et précieuse au milieu du terrain, comme Tine de Caigny ou Julie Biesmans. C'est un défi de taille qui attend Ives Serneels et ses joueuses, dont certaines cadres disputent probablement le dernier Euro de leur carrière.
Déclarations
Peter Gerhardsson (sélectionneur de la Suède)
"La Belgique est une équipe bien organisée à la fois défensivement et offensivement ; elles sont peut-être l'équipe de tous ceux que nous allons rencontrer qui ressemblent le plus à une équipe de championnat [club], parce que vous pouvez voir qu'ils ont passé beaucoup de temps ensemble. J'espère que nous pourrons continuer avec les choses que nous avons faites. Nous avons très bien joué défensivement lors des trois matches, mais le jeu offensif n'a pas aussi bien fonctionné jusqu'à ce que nous jouions contre le Portugal. J'espère que nous pourrons continuer à travailler là-dessus."
Ives Seernels (sélectionneur de la Belgique)
"Nous avons déjà atteint notre premier objectif, qui était la qualification pour les quarts de finale mais cela ne signifie pas que nous n'aurons plus une mentalité de combat. Nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour donner la victoire. Il est difficile de dire quel genre de match nous aurons demain. Nous sommes prêts et tout le monde est en forme dans l'équipe belge, donc je vais proposer l'équipe la plus forte. Mais nous verrons demain comment ça se passe. "Je suis aussi ravi quand je vois toutes les photos que je reçois de Belgique. C'est du jamais vu pour nous. Quand je vois que notre attaché de presse m'a envoyé aujourd'hui 17 pages de presse depuis la Belgique, alors je suis content de cet intérêt et de cette couverture. Mon frère m'a même envoyé une photo de CNN ! Je n'y croyais pas. Nous apprécions le fait que les Belges aient appris à connaître les Red Flames."
"La Belgique est une équipe bien organisée à la fois défensivement et offensivement ; elles sont peut-être l'équipe de tous ceux que nous allons rencontrer qui ressemblent le plus à une équipe de championnat [club], parce que vous pouvez voir qu'ils ont passé beaucoup de temps ensemble. J'espère que nous pourrons continuer avec les choses que nous avons faites. Nous avons très bien joué défensivement lors des trois matches, mais le jeu offensif n'a pas aussi bien fonctionné jusqu'à ce que nous jouions contre le Portugal. J'espère que nous pourrons continuer à travailler là-dessus."
Ives Seernels (sélectionneur de la Belgique)
"Nous avons déjà atteint notre premier objectif, qui était la qualification pour les quarts de finale mais cela ne signifie pas que nous n'aurons plus une mentalité de combat. Nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour donner la victoire. Il est difficile de dire quel genre de match nous aurons demain. Nous sommes prêts et tout le monde est en forme dans l'équipe belge, donc je vais proposer l'équipe la plus forte. Mais nous verrons demain comment ça se passe. "Je suis aussi ravi quand je vois toutes les photos que je reçois de Belgique. C'est du jamais vu pour nous. Quand je vois que notre attaché de presse m'a envoyé aujourd'hui 17 pages de presse depuis la Belgique, alors je suis content de cet intérêt et de cette couverture. Mon frère m'a même envoyé une photo de CNN ! Je n'y croyais pas. Nous apprécions le fait que les Belges aient appris à connaître les Red Flames."
UEFA Women's EURO 2022 - Angleterre - Quart de finale
Vendredi 22 juillet 2022 - 20h00 locales (21h00 françaises)
SUÈDE - BELGIQUE
Wigan & Leigh (Leigh Sports Village)
Arbitres : Kateryna Monzul (Ukraine) assistée de Maryna Striletska (Ukraine) et Paulina Baranowska (Pologne). 4e arbitre : Emika Calderas Barrera (Vénézuela). Arbitres VAR : Paolo Valeri (Italie) assisté de Maurizio Mariani (Italie) et Harm Osmers (Allemagne)
En direct sur Canal +
Vendredi 22 juillet 2022 - 20h00 locales (21h00 françaises)
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Wigan & Leigh (Leigh Sports Village)
Arbitres : Kateryna Monzul (Ukraine) assistée de Maryna Striletska (Ukraine) et Paulina Baranowska (Pologne). 4e arbitre : Emika Calderas Barrera (Vénézuela). Arbitres VAR : Paolo Valeri (Italie) assisté de Maurizio Mariani (Italie) et Harm Osmers (Allemagne)
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