2003 : La France ouvre son palmarès
Les premières à jamais (photo UEFA)
La victoire ne souffre d'aucun doute tant les Françaises ont été supérieures aux Norvégiennes durant 90 minutes. Sous la chaleur, les Bleuettes ont montré qu'elles n'étaient pas que des remplaçantes de luxe - en raison de 6 joueuses absentes (5 retenues par Loisel et Brétigny, blessée) - mais qu'elles méritaient amplement leur victoire.
On a senti dès les hymnes nationaux que l'Equipe de France était concentrée et prête à jouer l'un des matches les plus importants de la jeune histoire de ces joueuses. Au coup d'envoi, Bruno Bini avait donc décider d'aligner une équipe classique depuis le début du tournoi. Lepailleur, était toujours blessée mais Bini pouvait compter sur le retour de Thiney, suspendue en demi-finale. Elle allait évoluer en attaque aux côtés de la virevoltante Traïkia.
A peine le coup d'envoi est-il donné que Bussaglia - déjà auteur de trois buts - se met en évidence. D'une frappe croisée, elle oblige la gardienne norvégienne à se coucher. Le ballon est repoussé dans les pieds de Henriksen qui dégage en catastrophe devant Traïkia venue presser (1'). Puis on retrouve Coquet qui lance Traïkia, qui enchaîne par une frappe puissante du droit. Skarbø est de nouveau là pour repousser le tir mais elle renvoit le ballon dans l'axe. Amélie Coquet a suivi l'action et reprend du plat du pied droit sous la barre en plein milieu du but (0-1, 18'). Les Norvégiennes semblent totalement hors du coup. Bussaglia cadre son tir mais la gardienne norvégienne est encore présente pour dévier le ballon sur la barre transversale alors que celui-ci prenait le chemin du but (21'). Bussaglia, omniprésente expédie un coup franc enroulé sur la base du poteau de Skarbø qui était battue (27').
Bénéficiant de l'engagement en seconde période, les Françaises partent à l'attaque. Thiney dans la surface de réparation centre en retrait pour Traïkia qui parvient enfin à battre Skarbø avec l'aide également de Vikestad qui dévie le ballon devant sa gardienne (0-2, 46'). Une telle entrée en matière ne peut que renforcer le moral des troupes de Bruno Bini. La chaleur et le calendrier effrené de la compétition ont certainement influencé sur le rythme de la seconde période. La France semble définitivement invincible lorsque seule face à la Norvégienne Frantzen, remplaçante de luxe, Bouhaddi réussit une somptueuse parade. Frantzen récupère le ballon et a tout le but ouvert face à elle mais Bouhaddi, bien sur ses appuis, parvient à se saisir du tir norvégien.
Au coup de sifflet final, c'est l'explosion de joie pour le banc français et les joueuses sur le terrain. Bruno Bini est au bord des larmes tant l'émotion est forte. Après deux défaites en finale des Euro 1998 et 2002, ces Bleuettes ont réussi l'exploit de remporter leur premier titre et par la même occasion le premier du foot féminin français.
On a senti dès les hymnes nationaux que l'Equipe de France était concentrée et prête à jouer l'un des matches les plus importants de la jeune histoire de ces joueuses. Au coup d'envoi, Bruno Bini avait donc décider d'aligner une équipe classique depuis le début du tournoi. Lepailleur, était toujours blessée mais Bini pouvait compter sur le retour de Thiney, suspendue en demi-finale. Elle allait évoluer en attaque aux côtés de la virevoltante Traïkia.
A peine le coup d'envoi est-il donné que Bussaglia - déjà auteur de trois buts - se met en évidence. D'une frappe croisée, elle oblige la gardienne norvégienne à se coucher. Le ballon est repoussé dans les pieds de Henriksen qui dégage en catastrophe devant Traïkia venue presser (1'). Puis on retrouve Coquet qui lance Traïkia, qui enchaîne par une frappe puissante du droit. Skarbø est de nouveau là pour repousser le tir mais elle renvoit le ballon dans l'axe. Amélie Coquet a suivi l'action et reprend du plat du pied droit sous la barre en plein milieu du but (0-1, 18'). Les Norvégiennes semblent totalement hors du coup. Bussaglia cadre son tir mais la gardienne norvégienne est encore présente pour dévier le ballon sur la barre transversale alors que celui-ci prenait le chemin du but (21'). Bussaglia, omniprésente expédie un coup franc enroulé sur la base du poteau de Skarbø qui était battue (27').
Bénéficiant de l'engagement en seconde période, les Françaises partent à l'attaque. Thiney dans la surface de réparation centre en retrait pour Traïkia qui parvient enfin à battre Skarbø avec l'aide également de Vikestad qui dévie le ballon devant sa gardienne (0-2, 46'). Une telle entrée en matière ne peut que renforcer le moral des troupes de Bruno Bini. La chaleur et le calendrier effrené de la compétition ont certainement influencé sur le rythme de la seconde période. La France semble définitivement invincible lorsque seule face à la Norvégienne Frantzen, remplaçante de luxe, Bouhaddi réussit une somptueuse parade. Frantzen récupère le ballon et a tout le but ouvert face à elle mais Bouhaddi, bien sur ses appuis, parvient à se saisir du tir norvégien.
Au coup de sifflet final, c'est l'explosion de joie pour le banc français et les joueuses sur le terrain. Bruno Bini est au bord des larmes tant l'émotion est forte. Après deux défaites en finale des Euro 1998 et 2002, ces Bleuettes ont réussi l'exploit de remporter leur premier titre et par la même occasion le premier du foot féminin français.
Le 3 août 2003, à 14h00, à Leipzig (Alfred Kunze Sportpark),
NORVEGE - FRANCE : 0-2 (0-1)
Spectateurs : 1 212
Arbitres : Snjezana Focic (Croatie) assistée de Irina Mirt (Roumanie) et Emilia Parviainen (Finlande). 4e arbitre : Gyöngyi Gaal (Hongrie)
Buts : Amélie Coquet 18', Lilas Traïkia 46'
France : 16-Sarah Bouhaddi ; 2-Anne-Laure Casseleux, 3-Marie-Claude Herlem, 5-Adeline Boyer, 15-Gwenaëlle Pelé, 7-Amélie Coquet, 6-Anne-Laure Perrot (13-Nonna Debonne 81'), 8-Ophélie Meilleroux (cap.), 17-Elise Bussaglia (18-Julie Soyer 90'), 10-Gaëtane Thiney, 9-Lilas Traïkia (14-Cécilia Josserand 74'). Entr.: Bruno Bini
Non utilisées : 1-Laëtitia Stribick-Burckel, 4-Laure Lepailleur, 11-Alexandra Guiné, 12-Elodie Thomis
NORVEGE - FRANCE : 0-2 (0-1)
Spectateurs : 1 212
Arbitres : Snjezana Focic (Croatie) assistée de Irina Mirt (Roumanie) et Emilia Parviainen (Finlande). 4e arbitre : Gyöngyi Gaal (Hongrie)
Buts : Amélie Coquet 18', Lilas Traïkia 46'
France : 16-Sarah Bouhaddi ; 2-Anne-Laure Casseleux, 3-Marie-Claude Herlem, 5-Adeline Boyer, 15-Gwenaëlle Pelé, 7-Amélie Coquet, 6-Anne-Laure Perrot (13-Nonna Debonne 81'), 8-Ophélie Meilleroux (cap.), 17-Elise Bussaglia (18-Julie Soyer 90'), 10-Gaëtane Thiney, 9-Lilas Traïkia (14-Cécilia Josserand 74'). Entr.: Bruno Bini
Non utilisées : 1-Laëtitia Stribick-Burckel, 4-Laure Lepailleur, 11-Alexandra Guiné, 12-Elodie Thomis
2010 : deuxième trophée en Macédoine
Les championnes 2010
Les Bleuettes avaient bien du mal à entrer dans cette finale, et la fraîcheur physique semblait manquer aux partenaires de Kelly Gadea. Malgré cela, à la 3e minute, un ballon parfaitement dosé de Crammer pour Makanza, était une première alerte pour la défense anglaise que Bronze retirait du bout du pied de la Stéphanoise. La France subissait le jeu adverse, et se procurait sa première occasion par Makanza (16e). L'équipe anglaise ouvrait le score logiquement au regard de la physionomie du début de match. Duggan bénéficiait d'un contre favorable à l'entrée de la surface, le ballon se retrouvait dans les pieds de Holbrook qui contrôlait le cuir et devant trois adversaires le plaçait au ras du montant droit de Philippe (0-1, 25'). Avantage était de courte durée, Lavaud récupérait le ballon à 30 m dans les pieds de Bronze puis partait seule au but remporter son face-à-face de près en ouvrant le pied droit pour le placer dans le petit filet opposé (1-1, 29'). Jusqu'au repos, les deux équipes en restaient là sous le chaud soleil macédonien.
La seconde période débutait sur un rythme moindre, mais surtout un jeu plus équilibré. Les Anglaises semblaient marquer le pas, et la France commençait à prendre ses repères. Sans avoir jusqu'alors inquiété pour autant, Spencer, la gardienne anglaise allait offrir le ballon aux Françaises. Une relance dans les pieds de Crammer, qui n'en demandait pas tant et d'une frappe au point de penalty, elle n'avait pas de difficulté à donner l'avantage aux Bleuettes (2-1, 55'). Makanza manquait le break juste après, sur un centre de Crammer venu de la gauche, elle maîtrisait difficilement le ballon, réussissait la frappe mais au ras du cadre (58e). Les Anglaises perdaient quelques instants plus tard leur capitaine Gilly Flaherty sur blessure. La France assurait son arrière-garde, mais en contre-attaque, Lavaud avait l'occasion de donner le 3-1 mais en face-à-face avec Spencer la gardienne repoussait le ballon (70e). Les derniers efforts des Anglaises n'allaient rien y faire à l'image de Duggan qui butait sur Philippe (80e). La gardienne tricolore allait d'ailleurs être parfaite sur tous les ballons dans sa surface rassurant sa défense.
>> Les championnes 2010
>> Le compte-rendu 2010
La seconde période débutait sur un rythme moindre, mais surtout un jeu plus équilibré. Les Anglaises semblaient marquer le pas, et la France commençait à prendre ses repères. Sans avoir jusqu'alors inquiété pour autant, Spencer, la gardienne anglaise allait offrir le ballon aux Françaises. Une relance dans les pieds de Crammer, qui n'en demandait pas tant et d'une frappe au point de penalty, elle n'avait pas de difficulté à donner l'avantage aux Bleuettes (2-1, 55'). Makanza manquait le break juste après, sur un centre de Crammer venu de la gauche, elle maîtrisait difficilement le ballon, réussissait la frappe mais au ras du cadre (58e). Les Anglaises perdaient quelques instants plus tard leur capitaine Gilly Flaherty sur blessure. La France assurait son arrière-garde, mais en contre-attaque, Lavaud avait l'occasion de donner le 3-1 mais en face-à-face avec Spencer la gardienne repoussait le ballon (70e). Les derniers efforts des Anglaises n'allaient rien y faire à l'image de Duggan qui butait sur Philippe (80e). La gardienne tricolore allait d'ailleurs être parfaite sur tous les ballons dans sa surface rassurant sa défense.
>> Les championnes 2010
>> Le compte-rendu 2010
Le 5 juin 2010, à 15h00, à Skopje (National Arena Filip II)
FRANCE - ANGLETERRE : 2-1 (2-1)
Spectateurs : 4 000
Arbitres : Karolina Radzik-Johan (POL) assistée de Petruta Iugulescu (ROU) et Monica Lokkeberg (NOR). 4e arbitre : Rhona Daly (IRL)
Buts pour la France : Rose Lavaud 29', Pauline Crammer 35'
But pour l'Angleterre : Jessica Holbrook 25'
France : 16-Laëtitia Philippe, 14-Inès Jaurena, 4-Kelly Gadea ©, 5-Adeline Rousseau, 3-Caroline La Villa, 10-Solène Barbance (2-Annaig Butel 59'), 6-Léa Rubio, 15-Amélie Barbetta, 7-Marina Makanza (11-Léa Le Garrec 59'), 9-Pauline Crammer (8-Camille Catala 80'), 17-Rose Lavaud. Entr.: Jean-Michel Degrange
Non utilisées : 1-Solène Chauvet, 12-Mélissa Godart, 13-Cindy Berthet, 18-Marion Torrent
FRANCE - ANGLETERRE : 2-1 (2-1)
Spectateurs : 4 000
Arbitres : Karolina Radzik-Johan (POL) assistée de Petruta Iugulescu (ROU) et Monica Lokkeberg (NOR). 4e arbitre : Rhona Daly (IRL)
Buts pour la France : Rose Lavaud 29', Pauline Crammer 35'
But pour l'Angleterre : Jessica Holbrook 25'
France : 16-Laëtitia Philippe, 14-Inès Jaurena, 4-Kelly Gadea ©, 5-Adeline Rousseau, 3-Caroline La Villa, 10-Solène Barbance (2-Annaig Butel 59'), 6-Léa Rubio, 15-Amélie Barbetta, 7-Marina Makanza (11-Léa Le Garrec 59'), 9-Pauline Crammer (8-Camille Catala 80'), 17-Rose Lavaud. Entr.: Jean-Michel Degrange
Non utilisées : 1-Solène Chauvet, 12-Mélissa Godart, 13-Cindy Berthet, 18-Marion Torrent
2013 : La première pour Gilles Eyquem
Une génération dorée
En battant l'Angleterre 2-0 après avoir connu une seconde période difficile, les Françaises ont fait la décision lors de la prolongation pour un succès mérité. Un titre de championne d'Europe pour une génération dorée puisque sept ont déjà décroché le trophée mondial U17.
L'air gallois aura été plus bénéfique aux Françaises qu'à leurs voisines anglaises. Dans une finale, où chaque équipe aura eu sa période favorable lors du temps réglementaire, la décision n'aura pu se faire que lors de la prolongation. Pour sa première saison avec la sélection U19, Gilles Eyquem peut se friser la moustache. Avec un groupe étoffé, il aura su tirer le meilleur de cette génération prometteuse. Et si la finale devait se jouer dans la capitaine et championne du Monde U17, Griedge Mbock Bathy Nka, la France disposait d'un banc pour pallier toute absence. Avec Saint-Sans Levacher et Tounkara en défense, la France n'a jamais tremblé sur les actions anglaises. Seuls les coups de pied arrêtés auront l'occasion pour Solène Durand de briller.
Les Tricolores commençaient bien leur entame de match et Toletti était la première à se heurter à la gardienne après vingt minutes de jeu. Lancée en profondeur par Clarisse Le Bihan, elle profitait d'une erreur de jugement de Aoife Mannion pour venir se présenter devant Elizabeth Durack. Dans les secondes qui suivaient, c'était l'Anglaise Bethany Mead qui s'ouvrait le but mais aussi la gardienne était décisive (21e). Juste avant le repos, deux énormes occasions tricolores auraient pu débloquer une situation compliquée contre un adversaire qui avait opté pour la défense. Mais Melissa Lawley était sur la trajectoire d'une frappe de Le Bihan pour suppléer sa gardienne tout comme une de ses partenaires sur la même action après un tir de Sandie Toletti (45e).
Le second acte était en faveur de l'Angleterre qui prenait le dessus et se montrait dangereuse sur corners (73e, 88e) et coups francs (60e). Mais tandis que les Tricolores reculaient, les occasions se faisaient rares malgré tous les efforts de Nikita Parris. La prolongation était inévitable et marquée par une réaction bleue. Après que Aïssatou Tounkara sur deux corners préalables eut manqué de tromper la gardienne, à nouveau frappé par Faustine Robert, le suivant était le bon. Sandie Toletti passait une tête piquée que Aoife Mannion sur la trajectoire déviait dans son but (1-0, 95'). La France pouvait faire le break dans la foulée mais Léa Declercq échouait (98e). La délivrance survenait finalement sur un débordement de Sandie Toletti à droite qui centrait en retrait pour Léa Declercq. Cette dernière plaçait une frappe contrée qui prenait une trajectoire aérienne. Aminata Diallo plaçait alors sa tête sur la droite de la gardienne anglaise (2-0, 114'). Le coup était parfait !
>> Le compte-rendu
L'air gallois aura été plus bénéfique aux Françaises qu'à leurs voisines anglaises. Dans une finale, où chaque équipe aura eu sa période favorable lors du temps réglementaire, la décision n'aura pu se faire que lors de la prolongation. Pour sa première saison avec la sélection U19, Gilles Eyquem peut se friser la moustache. Avec un groupe étoffé, il aura su tirer le meilleur de cette génération prometteuse. Et si la finale devait se jouer dans la capitaine et championne du Monde U17, Griedge Mbock Bathy Nka, la France disposait d'un banc pour pallier toute absence. Avec Saint-Sans Levacher et Tounkara en défense, la France n'a jamais tremblé sur les actions anglaises. Seuls les coups de pied arrêtés auront l'occasion pour Solène Durand de briller.
Les Tricolores commençaient bien leur entame de match et Toletti était la première à se heurter à la gardienne après vingt minutes de jeu. Lancée en profondeur par Clarisse Le Bihan, elle profitait d'une erreur de jugement de Aoife Mannion pour venir se présenter devant Elizabeth Durack. Dans les secondes qui suivaient, c'était l'Anglaise Bethany Mead qui s'ouvrait le but mais aussi la gardienne était décisive (21e). Juste avant le repos, deux énormes occasions tricolores auraient pu débloquer une situation compliquée contre un adversaire qui avait opté pour la défense. Mais Melissa Lawley était sur la trajectoire d'une frappe de Le Bihan pour suppléer sa gardienne tout comme une de ses partenaires sur la même action après un tir de Sandie Toletti (45e).
Le second acte était en faveur de l'Angleterre qui prenait le dessus et se montrait dangereuse sur corners (73e, 88e) et coups francs (60e). Mais tandis que les Tricolores reculaient, les occasions se faisaient rares malgré tous les efforts de Nikita Parris. La prolongation était inévitable et marquée par une réaction bleue. Après que Aïssatou Tounkara sur deux corners préalables eut manqué de tromper la gardienne, à nouveau frappé par Faustine Robert, le suivant était le bon. Sandie Toletti passait une tête piquée que Aoife Mannion sur la trajectoire déviait dans son but (1-0, 95'). La France pouvait faire le break dans la foulée mais Léa Declercq échouait (98e). La délivrance survenait finalement sur un débordement de Sandie Toletti à droite qui centrait en retrait pour Léa Declercq. Cette dernière plaçait une frappe contrée qui prenait une trajectoire aérienne. Aminata Diallo plaçait alors sa tête sur la droite de la gardienne anglaise (2-0, 114'). Le coup était parfait !
>> Le compte-rendu
Le 31 août 2013, à 15h00, à Llanelli (Parc y Scarlets),
ANGLETERRE - FRANCE : 0-2 a.p. (0-0, 0-0)
Spectateurs : 1 030
Arbitres : Monika Mularczyk (POL) assistée de Svetlana Bilic (SER) et Araksya Saribekyan (ARM). 4e arbitre : Eleni Lampadariou (GRE)
Buts : Sandie Toletti 95', Aminata Diallo 114'
France : 1-Solène Durand (cap.) ; 2-Aurélie Gagnet, 4-Aïssatou Tounkara, 13-Charlotte Saint-Sans Levacher, 3-Marine Dafeur, 14-Ghoutia Karchouni, 6-Aminata Diallo, 10-Sandie Toletti, 15-Claire Lavogez (7-Faustine Robert 68'), 9-Kadidiatou Diani, 8-Clarisse Le Bihan (11-Léa Declercq 80'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisées : 21-Tanya De Souza, 12-Charlène Gorce, 17-Alexandra Atamaniuk, 18-Lindsey Thomas
ANGLETERRE - FRANCE : 0-2 a.p. (0-0, 0-0)
Spectateurs : 1 030
Arbitres : Monika Mularczyk (POL) assistée de Svetlana Bilic (SER) et Araksya Saribekyan (ARM). 4e arbitre : Eleni Lampadariou (GRE)
Buts : Sandie Toletti 95', Aminata Diallo 114'
France : 1-Solène Durand (cap.) ; 2-Aurélie Gagnet, 4-Aïssatou Tounkara, 13-Charlotte Saint-Sans Levacher, 3-Marine Dafeur, 14-Ghoutia Karchouni, 6-Aminata Diallo, 10-Sandie Toletti, 15-Claire Lavogez (7-Faustine Robert 68'), 9-Kadidiatou Diani, 8-Clarisse Le Bihan (11-Léa Declercq 80'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisées : 21-Tanya De Souza, 12-Charlène Gorce, 17-Alexandra Atamaniuk, 18-Lindsey Thomas
2016 : Une finale mémorable
Une victoire finale acquise avec parfois des moments difficiles mais d'autant plus agréables à se remémorer. Après avoir débuté la compétition par une défaite face à la Norvège (0-1), les Françaises ont réagi en passant six buts à la Slovaquie en seconde période (6-0). Dans un troisième match décisif, les Françaises ont su rapidement faire la différence face aux Pays-Bas (2-1). La demi-finale avait mal commencé en étant mené 0-1 à la pause, mais le début tonitruant de la seconde période permit de s'offrir une finale (3-1).
Une finale mémorable à plusieurs titres. Tout d'abord par sa longueur puisque débutée à 19h00, elle ne s'est achevée qu'à 22h50, soit près de quatre heures plus tard. En cause, un violent orage et des pluies diluviennes qui ont rendu le terrain...impraticable. Alors que la pluie avait débuté en milieu de première période, le premier acte allait à son terme dans des conditions devenues difficiles. Une période où les "deux équipes essayaient de contrer l'autre" expliquait le sélectionneur français. La France contre le cours du jeu réussissait tout de même à prendre l'avantage sur son premier tir cadré. Un but qui en surprenait la buteuse Geyoro bien servie par Greboval : "C'est comme dans un rêve ! Quand j'ai marqué, je ne pouvais pas y croire, j'ai crié". Les dix minutes suivantes ne donnaient rien de plus.
Une longue mi-temps allait débuter. Une période durant laquelle les bénévoles slovaques ont essayé de retirer par tous les moyens les excès d'eau sur la pelouse. Les officiels ne donnant aucune décision officielle durant les deux heures d'attente, le match restait suspendu mais pas reporté.
Il a fallu garder les joueuses sous pression comme l'expliquait Gilles Eyquem : "Pendant cet arrêt, nous pensions que le match allait reprendre. Les joueuses sont restées au vestiaire et nous avons continué à les garder sous pression, pour cette éventualité". Une longue d'attente qui allait profiter aux Françaises dont la motivation ne baissa pas d'un cran pour Katoto : "Nous sommes restées très motivées pendant l'interruption, très concentrées. Nous aurions pu attendre plus longtemps encore ou jouer une prolongation, nous aurions gagné quoiqu'il arrive."
Mais dans ce match plein de surprises, personne n'avait pu anticiper un tel scénario. A la reprise, à 22h02, c'est presque un nouveau match qui débutait, même si la France bénéficiait de son but d'avance. "Chacune des deux équipes aurait pu gagner" soulignait Gilles Eyquem. Et l'Espagne aura sa chance en obtenant un penalty pour une faute, peu évidente sur Nahikari Garcia. La capitaine espagnole voulait se faire justice mais Chavas en décidait autrement. "Le penalty arrêté a changé le match" soulignait Geyoro.
Dans les têtes françaises, il fallait, malgré les conditions de jeu difficiles avec de nombreuses flaques et la reprise des averses, continuer à presser et jouer dans le camp adverse. Avec un tel terrain, tout s'avérait possible. Katoto allait l'exploiter sur le second but profitant d'une action où la gardienne espagnole percutait une partenaire. La meilleure buteuse du tournoi reconnaissait : "Les conditions m'ont bien sûr aidé sur le but. C'était vraiment difficile mais ça a tourné en ma faveur sur ce but".
Alors que l'on pouvait croire que la victoire ne pouvait plus échapper aux Françaises, les Espagnoles allaient faire souffrir leurs adversaires, de quoi laisser le doute apparaître : "Quand nous avons pensé que c'était fait, l'Espagne a marqué et était toute proche d'égaliser à la fin" soulignait Gilles Eyquem. Mais l'Espagnole Nahikari Garcia n'était décidément pas dans un bon jour ratant la balle d'égalisation (90+2e). Sa détresse à la fin du match contrastait avec la joie tricolore.
L'Espagne connaissait sa première défaite mais les Françaises ont su apprendre au fil du tournoi : "Elles ont progressé tout au long du tournoi, la victoire est méritée même si l'Espagne est aussi une excellente équipe" déclarait Gilles Eyquem. Le sélectionneur français acquiert un deuxième titre en quatre éditions et pouvait préparer sereinement la Coupe du Monde U20 en Papouasie Nouvelle-Guinée.
>> Le compte-rendu
Une finale mémorable à plusieurs titres. Tout d'abord par sa longueur puisque débutée à 19h00, elle ne s'est achevée qu'à 22h50, soit près de quatre heures plus tard. En cause, un violent orage et des pluies diluviennes qui ont rendu le terrain...impraticable. Alors que la pluie avait débuté en milieu de première période, le premier acte allait à son terme dans des conditions devenues difficiles. Une période où les "deux équipes essayaient de contrer l'autre" expliquait le sélectionneur français. La France contre le cours du jeu réussissait tout de même à prendre l'avantage sur son premier tir cadré. Un but qui en surprenait la buteuse Geyoro bien servie par Greboval : "C'est comme dans un rêve ! Quand j'ai marqué, je ne pouvais pas y croire, j'ai crié". Les dix minutes suivantes ne donnaient rien de plus.
Une longue mi-temps allait débuter. Une période durant laquelle les bénévoles slovaques ont essayé de retirer par tous les moyens les excès d'eau sur la pelouse. Les officiels ne donnant aucune décision officielle durant les deux heures d'attente, le match restait suspendu mais pas reporté.
Il a fallu garder les joueuses sous pression comme l'expliquait Gilles Eyquem : "Pendant cet arrêt, nous pensions que le match allait reprendre. Les joueuses sont restées au vestiaire et nous avons continué à les garder sous pression, pour cette éventualité". Une longue d'attente qui allait profiter aux Françaises dont la motivation ne baissa pas d'un cran pour Katoto : "Nous sommes restées très motivées pendant l'interruption, très concentrées. Nous aurions pu attendre plus longtemps encore ou jouer une prolongation, nous aurions gagné quoiqu'il arrive."
Mais dans ce match plein de surprises, personne n'avait pu anticiper un tel scénario. A la reprise, à 22h02, c'est presque un nouveau match qui débutait, même si la France bénéficiait de son but d'avance. "Chacune des deux équipes aurait pu gagner" soulignait Gilles Eyquem. Et l'Espagne aura sa chance en obtenant un penalty pour une faute, peu évidente sur Nahikari Garcia. La capitaine espagnole voulait se faire justice mais Chavas en décidait autrement. "Le penalty arrêté a changé le match" soulignait Geyoro.
Dans les têtes françaises, il fallait, malgré les conditions de jeu difficiles avec de nombreuses flaques et la reprise des averses, continuer à presser et jouer dans le camp adverse. Avec un tel terrain, tout s'avérait possible. Katoto allait l'exploiter sur le second but profitant d'une action où la gardienne espagnole percutait une partenaire. La meilleure buteuse du tournoi reconnaissait : "Les conditions m'ont bien sûr aidé sur le but. C'était vraiment difficile mais ça a tourné en ma faveur sur ce but".
Alors que l'on pouvait croire que la victoire ne pouvait plus échapper aux Françaises, les Espagnoles allaient faire souffrir leurs adversaires, de quoi laisser le doute apparaître : "Quand nous avons pensé que c'était fait, l'Espagne a marqué et était toute proche d'égaliser à la fin" soulignait Gilles Eyquem. Mais l'Espagnole Nahikari Garcia n'était décidément pas dans un bon jour ratant la balle d'égalisation (90+2e). Sa détresse à la fin du match contrastait avec la joie tricolore.
L'Espagne connaissait sa première défaite mais les Françaises ont su apprendre au fil du tournoi : "Elles ont progressé tout au long du tournoi, la victoire est méritée même si l'Espagne est aussi une excellente équipe" déclarait Gilles Eyquem. Le sélectionneur français acquiert un deuxième titre en quatre éditions et pouvait préparer sereinement la Coupe du Monde U20 en Papouasie Nouvelle-Guinée.
>> Le compte-rendu
Le 31 juillet 2016, à 19h00, à Senec (National Training Centre),
FRANCE - ESPAGNE : 2-1 (1-0)
Spectateurs : 1 024
Temps orageux, devenu fortement pluvieux - Terrain bon puis gorgé d'eau
Arbitres : Eszter Urban (HON) assistée de Lisa Rashid (ANG) et Maryna Striletska (UKR). 4e arbitre : Ivana Projkovska (MCD)
Buts : Grace Geyoro 36', Marie Antoinette Katoto 66' ; Lucía García Cordoba 84'
France : 1-Mylène Chavas ; 2-Héloïse Mansuy, 4-Hawa Cissoko, 5-Estelle Cascarino, 3-Théa Greboval © ; 7-Delphine Cascarino, 8-Laura Condon, 10-Grace Geyoro, 11-Perle Morroni ; 9-Clara Matéo, 18-Marie Antoinette Katoto (6-Cathy Couturier 84'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisées : 16-Jade Lebastard, 12-Pauline Dechilly, 14-Elise Legrout, 15-Julie Thibaud, 17-Anna Clerac, 19-Louise Fleury
FRANCE - ESPAGNE : 2-1 (1-0)
Spectateurs : 1 024
Temps orageux, devenu fortement pluvieux - Terrain bon puis gorgé d'eau
Arbitres : Eszter Urban (HON) assistée de Lisa Rashid (ANG) et Maryna Striletska (UKR). 4e arbitre : Ivana Projkovska (MCD)
Buts : Grace Geyoro 36', Marie Antoinette Katoto 66' ; Lucía García Cordoba 84'
France : 1-Mylène Chavas ; 2-Héloïse Mansuy, 4-Hawa Cissoko, 5-Estelle Cascarino, 3-Théa Greboval © ; 7-Delphine Cascarino, 8-Laura Condon, 10-Grace Geyoro, 11-Perle Morroni ; 9-Clara Matéo, 18-Marie Antoinette Katoto (6-Cathy Couturier 84'). Entr.: Gilles Eyquem
Non utilisées : 16-Jade Lebastard, 12-Pauline Dechilly, 14-Elise Legrout, 15-Julie Thibaud, 17-Anna Clerac, 19-Louise Fleury