Après avoir débuté la compétition par une défaite face à la Norvège (0-1), les Françaises ont réagi en passant six buts à la Slovaquie en seconde période (6-0). Dans un troisième match décisif, les Françaises ont su rapidement faire la différence face aux Pays-Bas (2-1). La demi-finale avait mal commencé en étant mené 0-1 à la pause, mais le début tonitruant de la seconde période permit de s'offrir une finale (3-1).
Une finale mémorable à plusieurs titres. Tout d'abord par sa longueur puisque débutée à 19h00, elle ne s'est achevée qu'à 22h50, soit près de quatre heures plus tard. En cause, un violent orage et des pluies diluviennes qui ont rendu le terrain...impraticable. Alors que la pluie avait débuté en milieu de première période, le premier acte allait à son terme dans des conditions devenues difficiles.
Une période où les "deux équipes essayaient de contrer l'autre" expliquait le sélectionneur français. La France contre le cours du jeu réussissait tout de même à prendre l'avantage sur son premier tir cadré. Un but qui en surprenait la buteuse Geyoro : "C'est comme dans un rêve ! Quand j'ai marqué, je ne pouvais pas y croire, j'ai crié". Les dix minutes suivantes ne donnaient rien de plus.
Une longue mi-temps allait débuter. Une période durant laquelle les bénévoles slovaques ont essayé de retirer par tous les moyens les excès d'eau sur la pelouse. Les officiels ne donnant aucune décision officielle durant les deux heures d'attente, le match restait suspendu mais pas reporté.
Il a fallu garder les joueuses sous pression comme l'expliquait Gilles Eyquem : "Pendant cet arrêt, nous pensions que le match allait reprendre. Les joueuses sont restées au vestiaire et nous avons continué à les garder sous pression, pour cette éventualité". Une longue d'attente qui allait profiter aux Françaises dont la motivation ne baissa pas d'un cran pour Katoto : "Nous sommes restées très motivées pendant l'interruption, très concentrées. Nous aurions pu attendre plus longtemps encore ou jouer une prolongation, nous aurions gagné quoiqu'il arrive."
Une période où les "deux équipes essayaient de contrer l'autre" expliquait le sélectionneur français. La France contre le cours du jeu réussissait tout de même à prendre l'avantage sur son premier tir cadré. Un but qui en surprenait la buteuse Geyoro : "C'est comme dans un rêve ! Quand j'ai marqué, je ne pouvais pas y croire, j'ai crié". Les dix minutes suivantes ne donnaient rien de plus.
Une longue mi-temps allait débuter. Une période durant laquelle les bénévoles slovaques ont essayé de retirer par tous les moyens les excès d'eau sur la pelouse. Les officiels ne donnant aucune décision officielle durant les deux heures d'attente, le match restait suspendu mais pas reporté.
Il a fallu garder les joueuses sous pression comme l'expliquait Gilles Eyquem : "Pendant cet arrêt, nous pensions que le match allait reprendre. Les joueuses sont restées au vestiaire et nous avons continué à les garder sous pression, pour cette éventualité". Une longue d'attente qui allait profiter aux Françaises dont la motivation ne baissa pas d'un cran pour Katoto : "Nous sommes restées très motivées pendant l'interruption, très concentrées. Nous aurions pu attendre plus longtemps encore ou jouer une prolongation, nous aurions gagné quoiqu'il arrive."
Water polo ou foot ?
Mais dans ce match plein de surprises, personne n'avait pu anticiper un tel scénario. A la reprise, à 22h02, c'est presque un nouveau match qui débutait, même si la France bénéficiait de son but d'avance. "Chacune des deux équipes aurait pu gagner" soulignait Gilles Eyquem. Et l'Espagne aura sa chance en obtenant un penalty pour une faute, peu évidente sur Nahikari Garcia. La capitaine espagnole voulait se faire justice mais Chavas en décidait autrement. "Le penalty arrêté a changé le match" soulignait Geyoro.
Dans les têtes françaises, il fallait, malgré les conditions de jeu difficiles avec de nombreuses flaques et la reprise des averses, continuer à presser et jouer dans le camp adverse. Avec un tel terrain, tout s'avérait possible. Katoto allait l'exploiter sur le second but. La meilleure buteuse du tournoi reconnaissait : "Les conditions m'ont bien sûr aidé sur le but. C'était vraiment difficile mais ça a tourné en ma faveur sur ce but".
Dans les têtes françaises, il fallait, malgré les conditions de jeu difficiles avec de nombreuses flaques et la reprise des averses, continuer à presser et jouer dans le camp adverse. Avec un tel terrain, tout s'avérait possible. Katoto allait l'exploiter sur le second but. La meilleure buteuse du tournoi reconnaissait : "Les conditions m'ont bien sûr aidé sur le but. C'était vraiment difficile mais ça a tourné en ma faveur sur ce but".
L'Espagne toute proche d'égaliser
Alors que l'on pouvait croire que la victoire ne pouvait plus échapper aux Françaises, les Espagnoles allaient faire souffrir leurs adversaires, de quoi laisser le doute apparaître : "Quand nous avons pensé que c'était fait, l'Espagne a marqué et était toute proche d'égaliser à la fin" soulignait Gilles Eyquem. Mais l'Espagnole Nahikari Garcia n'était décidément pas dans un bon jour ratant la balle d'égalisation (90+2e). Sa détresse à la fin du match contrastait avec la joie tricolore.
L'Espagne connaissait sa première défaite mais les Françaises ont su apprendre au fil du tournoi : "Elles ont progressé tout au long du tournoi, la victoire est méritée même si l'Espagne est aussi une excellente équipe" déclarait Gilles Eyquem. Le sélectionneur français acquiert un deuxième titre en quatre éditions et peut désormais préparer sereinement la Coupe du Monde U20 en Papouasie Nouvelle-Guinée prévue en novembre prochain.
Avec Sylvain Jamet, à Senec, et UEFA
>> LE RESUME VIDEO
L'Espagne connaissait sa première défaite mais les Françaises ont su apprendre au fil du tournoi : "Elles ont progressé tout au long du tournoi, la victoire est méritée même si l'Espagne est aussi une excellente équipe" déclarait Gilles Eyquem. Le sélectionneur français acquiert un deuxième titre en quatre éditions et peut désormais préparer sereinement la Coupe du Monde U20 en Papouasie Nouvelle-Guinée prévue en novembre prochain.
Avec Sylvain Jamet, à Senec, et UEFA
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