Ainsi va la dure loi du sport. Pendant que les joueuses de l'équipe de France essuyaient, pour certaines, leurs larmes, après leur élimination en quart de finale de la Coupe du monde (0-0, 7-6 t.a.b), les Australiennes, elles, affichaient un grand sourire, et enchaînaient les éclats de rire ou les blagues, dans les travées du Suncorp Stadium.
C'est une samedi soir historique qu'ont vécu les Matildas, devant 50000 supporters déchaînés lors de la séance de tirs au but, au terme d'une rencontre rocambolesque. « J'ai dit à l'équipe que, lors d'une compétition, ce n'était pas la médaille qu'on portait qui importait, mais le cœur qu'elle mettait dans le match. Pour moi, le succès, c'est quand vous donnez tout là-bas », a dit, désignant le terrain, Tony Gustavsson, irradiant de joie en conférence de presse après la liesse qui a suivi le penalty victorieux de Courtney Vine.
« Ces joueuses représentent tellement plus qu'une équipe. C'est tous les enfants qu'elles vont inspirer, cette nation qui est unie », a poursuivi l'ancien sélectionneur adjoint des Etats-Unis, qui a réussi le plus dur en emmenant le pays hôte jusqu'à la première demi-finale de Coupe du monde de son histoire, au terme d'une séance de tirs au but qui restera dans les annales, complètement folle. "Je suis encore sous le choc, ça va me prendre encore quelques jours pour m'en remettre", a ainsi dit la gardienne Mackenzie Arnold.
Passée en tant que cinquième tireuse de son équipe, la gardienne de West Ham est passée par tous les états, loupant notamment le penalty de la qualification : « J'étais hyper déçue d'avoir manqué, on aurait pu gagner grâce à moi, a-t-elle regretté à propos de son tir sur le poteau de Solène Durand. Mais au final, j'ai réussi à faire mon job et à faire en sorte que finalement, notre équipe l'emporte. Et c'est phénoménal. Je suis ravi de cette prestation, et de cette qualification », disait l'héroïne du soir, qui a sorti notamment, par deux fois, les tentatives de Kenza Dali.
C'est une samedi soir historique qu'ont vécu les Matildas, devant 50000 supporters déchaînés lors de la séance de tirs au but, au terme d'une rencontre rocambolesque. « J'ai dit à l'équipe que, lors d'une compétition, ce n'était pas la médaille qu'on portait qui importait, mais le cœur qu'elle mettait dans le match. Pour moi, le succès, c'est quand vous donnez tout là-bas », a dit, désignant le terrain, Tony Gustavsson, irradiant de joie en conférence de presse après la liesse qui a suivi le penalty victorieux de Courtney Vine.
« Ces joueuses représentent tellement plus qu'une équipe. C'est tous les enfants qu'elles vont inspirer, cette nation qui est unie », a poursuivi l'ancien sélectionneur adjoint des Etats-Unis, qui a réussi le plus dur en emmenant le pays hôte jusqu'à la première demi-finale de Coupe du monde de son histoire, au terme d'une séance de tirs au but qui restera dans les annales, complètement folle. "Je suis encore sous le choc, ça va me prendre encore quelques jours pour m'en remettre", a ainsi dit la gardienne Mackenzie Arnold.
Passée en tant que cinquième tireuse de son équipe, la gardienne de West Ham est passée par tous les états, loupant notamment le penalty de la qualification : « J'étais hyper déçue d'avoir manqué, on aurait pu gagner grâce à moi, a-t-elle regretté à propos de son tir sur le poteau de Solène Durand. Mais au final, j'ai réussi à faire mon job et à faire en sorte que finalement, notre équipe l'emporte. Et c'est phénoménal. Je suis ravi de cette prestation, et de cette qualification », disait l'héroïne du soir, qui a sorti notamment, par deux fois, les tentatives de Kenza Dali.
La déception était énorme pour Kenza Dali (photo FIFA WWC)
« Je ne voulais pas tirer, parce qu'elle me connaît par cœur », disait la joueuse d'Aston Villa après la rencontre, à propos de la gardienne qu'elle a côtoyée un peu plus d'une saison à West Ham. Alors que son premier tir au but avait été à retirer, la gardienne a plongé une nouvelle fois sur sa gauche pour sortir la tentative de la Tricolore : « Je pensais qu'elle croirait que j'allais changer de côté », a raconté, dévastée, prenant même la défaite pour elle, Dali.
Ça n'aura été qu'un épisode mineur dans cette séance de tirs au but irréelle : "C'est les montagnes russes, honnêtement, avec des hauts, des bas, les penaltys, je les déteste", a devisé Sam Kerr, qui a converti le sien, après la rencontre. « Je préfèrerais tout sauf ça, parce que c'est une façon horrible de perdre pour n'importe qui, on a été du côté des vainqueures ce soir, mais c'est une roulette russe », a reconnu la numéro 20, encore remplaçante ce soir mais dont l'entrée en jeu a fait mal aux Bleues.
Même en tant qu'intermittente, la star nationale a réussi à emmener son pays jusqu'à des hauteurs alors inconnues. « Il faut embrasser cette nuit historique, rester unis, il faut profiter de ce moment, ça fait partie de la récupération mentale de s'autoriser à sentir ces célébrations, elles ont beaucoup sacrifié », a dit Gustavsson, avant de se projeter sur la suite : « Il va falloir dormir et récupérer, on a beaucoup donné, ce qui est bien c'est qu'il y a de la continuité dans notre jeu, ces joueuses sont en mission je le sais », a affirmé le coach suédois.
« La meilleure chose à propos de cette compétition c'est que c'est l'équipe qui a fait la différence, s'est réjoui de son côté Kerr. C'est une aventure incroyable, je suis si contente d'en faire partie, on a un pays derrière nous et j'en suis ravie ». Une nation qui va s'embraser un peu plus désormais, alors que son équipe n'est plus qu'à deux victoires d'une première étoile.
« Ma croyance que cette équipe peut tout faire était là bien avant ce soir, je crois sincèrement que cette équipe peut marquer l'histoire, pas seulement sur le terrain", est allé jusqu'à dire Tony Gustavsson. « Elles peuvent laisser un héritage beaucoup plus grand qu'un match de 90 minutes, j'ai senti une force intérieure dans l'équipe depuis le premier jour, et cet outil est plus puissant que n'importe quoi ». Il aidera peut-être les Matildas à terrasser l'Angleterre, championne d'Europe en titre, mercredi à Sydney.
Ça n'aura été qu'un épisode mineur dans cette séance de tirs au but irréelle : "C'est les montagnes russes, honnêtement, avec des hauts, des bas, les penaltys, je les déteste", a devisé Sam Kerr, qui a converti le sien, après la rencontre. « Je préfèrerais tout sauf ça, parce que c'est une façon horrible de perdre pour n'importe qui, on a été du côté des vainqueures ce soir, mais c'est une roulette russe », a reconnu la numéro 20, encore remplaçante ce soir mais dont l'entrée en jeu a fait mal aux Bleues.
Même en tant qu'intermittente, la star nationale a réussi à emmener son pays jusqu'à des hauteurs alors inconnues. « Il faut embrasser cette nuit historique, rester unis, il faut profiter de ce moment, ça fait partie de la récupération mentale de s'autoriser à sentir ces célébrations, elles ont beaucoup sacrifié », a dit Gustavsson, avant de se projeter sur la suite : « Il va falloir dormir et récupérer, on a beaucoup donné, ce qui est bien c'est qu'il y a de la continuité dans notre jeu, ces joueuses sont en mission je le sais », a affirmé le coach suédois.
« La meilleure chose à propos de cette compétition c'est que c'est l'équipe qui a fait la différence, s'est réjoui de son côté Kerr. C'est une aventure incroyable, je suis si contente d'en faire partie, on a un pays derrière nous et j'en suis ravie ». Une nation qui va s'embraser un peu plus désormais, alors que son équipe n'est plus qu'à deux victoires d'une première étoile.
« Ma croyance que cette équipe peut tout faire était là bien avant ce soir, je crois sincèrement que cette équipe peut marquer l'histoire, pas seulement sur le terrain", est allé jusqu'à dire Tony Gustavsson. « Elles peuvent laisser un héritage beaucoup plus grand qu'un match de 90 minutes, j'ai senti une force intérieure dans l'équipe depuis le premier jour, et cet outil est plus puissant que n'importe quoi ». Il aidera peut-être les Matildas à terrasser l'Angleterre, championne d'Europe en titre, mercredi à Sydney.