Quel bilan faites-vous de ce match ?
Il y a eu de gros problèmes dans la finition. Dans la maîtrise du jeu, on a plutôt été cohérentes ce soir. On s'est créé beaucoup d'occasions, surtout en première période, mais on a été un peu moins bon en deuxième. On a un peu trop forcé le jeu dans l'axe. On est passé un peu moins par les côtés, ce que l'on avait réussi en première période.
On a essayé de mettre des choses en place et je suis satisfaite car on a retrouvé des choses mises en place à l'entraînement. Maintenant, bien joué, c'est bien, dominé n'est pas gagné, il faut marquer des buts pour gagner. Si on ne prend pas ce but casquette et que l'on met un ou deux buts avant la pause, il n'y a pas photo. Mais on ne les a pas mis.
Quelles explications à ce manque de justesse ?
C'est de la prise de conscience individuelle. C'est de la technique individuelle aussi, c'est faire le bon choix, le bon geste au bon moment. On a bien respecté ce qui a été travaillé mais de manière scolaire. Il faut qu'elles mettent un peu de folie. C'est ce que je leur ai dit à la mi-temps. Il faut aussi un plus de gnaque, d'envie devant le but parce que l'on a senti qu'on était un peu légères.
Vous prenez un but sur une erreur de concentration ?
Le but de ce soir (ndlr : samedi), il est clairement pour Sarah Bouhaddi. Il ne faut pas se cacher. Elle a fait une erreur de relance. Sur le ballon qu'on lui remet, elle est déjà positionnée un peu haute. On le paye cash, c'est le haut niveau. Ce que les équipes arrivent à faire, nous, on n'y arrive pas. Sur la première période, en terme de solidité défensive, on ne peut pas nous reprocher grand chose. En tout cas, ce soir, on l'a pris sur une erreur individuelle. Mais cela fait partie du jeu.
Il y a eu de gros problèmes dans la finition. Dans la maîtrise du jeu, on a plutôt été cohérentes ce soir. On s'est créé beaucoup d'occasions, surtout en première période, mais on a été un peu moins bon en deuxième. On a un peu trop forcé le jeu dans l'axe. On est passé un peu moins par les côtés, ce que l'on avait réussi en première période.
On a essayé de mettre des choses en place et je suis satisfaite car on a retrouvé des choses mises en place à l'entraînement. Maintenant, bien joué, c'est bien, dominé n'est pas gagné, il faut marquer des buts pour gagner. Si on ne prend pas ce but casquette et que l'on met un ou deux buts avant la pause, il n'y a pas photo. Mais on ne les a pas mis.
Quelles explications à ce manque de justesse ?
C'est de la prise de conscience individuelle. C'est de la technique individuelle aussi, c'est faire le bon choix, le bon geste au bon moment. On a bien respecté ce qui a été travaillé mais de manière scolaire. Il faut qu'elles mettent un peu de folie. C'est ce que je leur ai dit à la mi-temps. Il faut aussi un plus de gnaque, d'envie devant le but parce que l'on a senti qu'on était un peu légères.
Vous prenez un but sur une erreur de concentration ?
Le but de ce soir (ndlr : samedi), il est clairement pour Sarah Bouhaddi. Il ne faut pas se cacher. Elle a fait une erreur de relance. Sur le ballon qu'on lui remet, elle est déjà positionnée un peu haute. On le paye cash, c'est le haut niveau. Ce que les équipes arrivent à faire, nous, on n'y arrive pas. Sur la première période, en terme de solidité défensive, on ne peut pas nous reprocher grand chose. En tout cas, ce soir, on l'a pris sur une erreur individuelle. Mais cela fait partie du jeu.
"Pas insatisfaite mais mécontente de la finition"
On a vu un milieu de terrain avec beaucoup de permutations... C'était pour apporter de la diversité
On avait un milieu à trois tournant. A certains moments, Henry était plus haute et à d'autres non. Le souhait était de varier l'animation offensive. Amandine Henry a une qualité de percussion. Grace Geyoro a plutôt une qualité de dernière passe. Aminata Diallo a plutôt une qualité de récupération et de dernière passe. On essaye d'utiliser cela de manière coordonnée.
Comment expliquez-vous la baisse de rythme après l'heure de jeu ?
On a récupéré les filles fatiguées. Les clubs qui préparent la Ligue des Champions ont fait une grosse préparation à la reprise. A partir du moment où on a eu des difficultés physiques, on a manqué de cohérence dans le jeu. Il y a eu quelques changements aussi. On sait encore que l'on a du travail, il ne faut pas tout remettre en cause non plus. Très sincèrement, je ne suis pas insatisfaite de ce match-là, mais mécontente de la finition.
Une joueuse comme Cascarino peut vous apporter un plus ?
Elle n'a eu qu'une occasion mais elle est entrée dans un moment où l'Italie a sorti la tête de l'eau. On a essayé jusqu'au bout de rentrer nos cartouches offensives. On ne peut pas me reprocher de ne pas avoir fait entrer des éléments offensifs pour essayer des choses. Après sur le prochain stage, il va falloir travailler cela même si on n'aura pas beaucoup de temps.
Pour Asseyi, c'est une entrée qui fut particulière ? (Joueuse de l'OM)
C'est un grand moment pour elle, qu'elle aurait pu transformer en moment extraordinaire si elle avait pu marquer ce but qui aurait fait chavirer le Vélodrome hier soir. Elle est entrée un quart d'heure, c'est toujours compliqué.
Qu'avez-vous pensé de l'ambiance ?
Je l'ai trouvé chaleureuse même si on aurait peut-être aimé que ce public nous pousse peut-être encore un peu plus. Un public présent, nombreux, près de 16 000. C'est plutôt intéressant.
On avait un milieu à trois tournant. A certains moments, Henry était plus haute et à d'autres non. Le souhait était de varier l'animation offensive. Amandine Henry a une qualité de percussion. Grace Geyoro a plutôt une qualité de dernière passe. Aminata Diallo a plutôt une qualité de récupération et de dernière passe. On essaye d'utiliser cela de manière coordonnée.
Comment expliquez-vous la baisse de rythme après l'heure de jeu ?
On a récupéré les filles fatiguées. Les clubs qui préparent la Ligue des Champions ont fait une grosse préparation à la reprise. A partir du moment où on a eu des difficultés physiques, on a manqué de cohérence dans le jeu. Il y a eu quelques changements aussi. On sait encore que l'on a du travail, il ne faut pas tout remettre en cause non plus. Très sincèrement, je ne suis pas insatisfaite de ce match-là, mais mécontente de la finition.
Une joueuse comme Cascarino peut vous apporter un plus ?
Elle n'a eu qu'une occasion mais elle est entrée dans un moment où l'Italie a sorti la tête de l'eau. On a essayé jusqu'au bout de rentrer nos cartouches offensives. On ne peut pas me reprocher de ne pas avoir fait entrer des éléments offensifs pour essayer des choses. Après sur le prochain stage, il va falloir travailler cela même si on n'aura pas beaucoup de temps.
Pour Asseyi, c'est une entrée qui fut particulière ? (Joueuse de l'OM)
C'est un grand moment pour elle, qu'elle aurait pu transformer en moment extraordinaire si elle avait pu marquer ce but qui aurait fait chavirer le Vélodrome hier soir. Elle est entrée un quart d'heure, c'est toujours compliqué.
Qu'avez-vous pensé de l'ambiance ?
Je l'ai trouvé chaleureuse même si on aurait peut-être aimé que ce public nous pousse peut-être encore un peu plus. Un public présent, nombreux, près de 16 000. C'est plutôt intéressant.
"Je n'ai pas de baguette magique, il faut travailler"
Le prochain rassemblement sera un tournoi au rythme de phase finale
A 14, 15 mois de la Coupe du Monde, je ne l'aborderai pas dans les conditions d'une phase finale. D'abord parce que ce déplacement aux Etats-Unis va être compliqué parce que l'on a beaucoup de déplacements entre les matchs dans des stades qui sont assez lointains et qui vont générer de la fatigue. Et aller aux États-Unis à cette période pour jouer deux nations européennes limitrophes, c'est un peu dommage. C'était acté avant mon arrivée, il va falloir faire avec.
L'idée sera de continuer à trouver des automatismes, de lancer peut-être d'autres joueuses qui pourraient amener une autre forme de concurrence. Mais je pense aussi à préserver les joueuses parce que 15 jours après, certaines auront la Ligue des Champions. L'idée sera de rentrer avec les 23 joueuses aptes. Il faut continuer à travailler, entrer dans le vif du sujet. Je n'ai pas de baguette magique non plus, il faut travailler. C'est facile à dire. Il y a quand même des choses positives, je ne me contente pas de ça mais il y a une base.
A Marseille,
Sébastien Duret
A 14, 15 mois de la Coupe du Monde, je ne l'aborderai pas dans les conditions d'une phase finale. D'abord parce que ce déplacement aux Etats-Unis va être compliqué parce que l'on a beaucoup de déplacements entre les matchs dans des stades qui sont assez lointains et qui vont générer de la fatigue. Et aller aux États-Unis à cette période pour jouer deux nations européennes limitrophes, c'est un peu dommage. C'était acté avant mon arrivée, il va falloir faire avec.
L'idée sera de continuer à trouver des automatismes, de lancer peut-être d'autres joueuses qui pourraient amener une autre forme de concurrence. Mais je pense aussi à préserver les joueuses parce que 15 jours après, certaines auront la Ligue des Champions. L'idée sera de rentrer avec les 23 joueuses aptes. Il faut continuer à travailler, entrer dans le vif du sujet. Je n'ai pas de baguette magique non plus, il faut travailler. C'est facile à dire. Il y a quand même des choses positives, je ne me contente pas de ça mais il y a une base.
A Marseille,
Sébastien Duret