Laurent, après 5 années en tant qu’adjoint d’Hervé Renard, vous êtes aujourd’hui LE sélection de l’équipe de France féminine. Est-ce qu’il y a une certaine fierté ?
Oui c'est une fierté et un honneur de pouvoir lui succéder. C'est un poste important avec un bon challenge devant moi pour montrer une belle image de cette équipe.
Vous avez grandi du côté de Toulon, qu’est-ce que le jeune du Mourillon dirait au Laurent d’aujourd’hui ?
Je lui dirais de rester lui-même. Comme il était enfant, adolescent, jeune homme. De rester authentique, sincère avec des valeurs qui sont les siennes.
En tant que joueur vous avez évolué du côté de Vallauris, en quoi cette période a été charnière dans votre carrière ?
Quand je suis arrivé à Vallauris, j'ai fait la connaissance d'Hervé (Renard, ndlr). Donc ç'a été un moment important. Et puis en tant que joueur une période charnière dans le sens où j'étais dans le monde professionnel à Grenoble, en étant stagiaire pro, puis je suis revenu dans le monde amateur, même si on s'entraînait comme des professionnels. Ça m'a permis de retrouver le monde pro ensuite avec Toulon, puis la Ligue 2 avec Wasquehal. C'était un tournant parce qu'on peut dans ces moments-là, baisser la tête, se décourager mais au contraire je me suis accroché et j'ai toujours cru que je pouvais faire carrière même en passant par le monde amateur.
En parallèle de votre carrière de joueur, vous avez déjà, jeune, cette passion pour le métier d’entraîneur…
J'ai commencé quand j'étais à Grenoble en tant que stagiaire pro, à 18-19 ans. Le mercredi après-midi, j'allais donner quelques petits conseils aux jeunes de l'école de foot. Et puis après quand j'ai signé au Sporting de Toulon, dans les années 90, j'ai commencé à passer mes premiers diplômes. De fil en aiguille, on avance dans le cursus de formation de la Fédération pour obtenir mon formateur lorsque j'étais ici à l'OGC Nice.