Un schéma cohérent expose ici les ratios de licencié(e)s en 2009-2010
Depuis plusieurs saisons, il est évoqué une pyramide du football féminin français inversée et qui n'a pas de bases solides. Mais une interprétation plus concrète laisse ressortir un autre problème celui de l'offre de pratique et de la mixité.
La pyramide qui a été exposée depuis plusieurs saisons représente les équipes spécifiquement féminines par année d'âge des plus jeunes aux seniors engagées dans des compétitions. Une pyramide inversée présentée comme rendant extrêmement fragile le football féminin. C'est-à-dire que nous avons un peu plus de 1 400 équipes seniors, et nous n’avons seulement chez les jeunes que 232 équipes en 16 ans, et 145 équipes en 13 ans. Ce sont des chiffres qui correspondent à des équipes qui jouent régulièrement entre elles. Ne sont pas prises en compte les équipes qui jouent dans des championnats garçons. Je ne parle pas du foot d'animation, il est extrêmement réduit, et cela ne concerne qu'une seule Ligue qui a de véritables rencontres permanentes entre les jeunes filles. Ça veut dire que cette pyramide inversée est extrêmement fragile à la base. Ce que nous pouvons faire, c'est la développer.
Oui mais la pyramide des équipes est inversée mais pas nécessairement celle des licenciées. Il convient alors de chercher l'explication dans la mixité. En effet pour les plus jeunes années, la mixité est de mise, alors que pour plus les plus âgées, la mixité n'existe plus. La dissémination des plus jeunes joueuses dans les clubs est alors évidente et logique (recherche de la proximité pour les plus jeunes. Ainsi en 2009-2010, 7773 clubs avaient au moins une joueuse licenciée). Il y a donc peu d'équipes spécifiquement féminines (quelques unes en foot à 5, foot à 7, foot à 9). Et puis lorsque la possibilité est offerte dans les Ligues et Districts d'avoir des championnats spécifiquement féminins, le nombre d'équipes est plus élevé et va de manière croissante pour atteindre son maximum en seniors.
On retrouve ainsi une cohérence. Plus la fin de la mixité est proche dans les années d'âge, plus le nombre d'équipes féminines augmente. On aboutit à une évidence : en seniors, il n'y a plus de mixité, il y a alors un maximum d'équipes !
La pyramide qui a été exposée depuis plusieurs saisons représente les équipes spécifiquement féminines par année d'âge des plus jeunes aux seniors engagées dans des compétitions. Une pyramide inversée présentée comme rendant extrêmement fragile le football féminin. C'est-à-dire que nous avons un peu plus de 1 400 équipes seniors, et nous n’avons seulement chez les jeunes que 232 équipes en 16 ans, et 145 équipes en 13 ans. Ce sont des chiffres qui correspondent à des équipes qui jouent régulièrement entre elles. Ne sont pas prises en compte les équipes qui jouent dans des championnats garçons. Je ne parle pas du foot d'animation, il est extrêmement réduit, et cela ne concerne qu'une seule Ligue qui a de véritables rencontres permanentes entre les jeunes filles. Ça veut dire que cette pyramide inversée est extrêmement fragile à la base. Ce que nous pouvons faire, c'est la développer.
Oui mais la pyramide des équipes est inversée mais pas nécessairement celle des licenciées. Il convient alors de chercher l'explication dans la mixité. En effet pour les plus jeunes années, la mixité est de mise, alors que pour plus les plus âgées, la mixité n'existe plus. La dissémination des plus jeunes joueuses dans les clubs est alors évidente et logique (recherche de la proximité pour les plus jeunes. Ainsi en 2009-2010, 7773 clubs avaient au moins une joueuse licenciée). Il y a donc peu d'équipes spécifiquement féminines (quelques unes en foot à 5, foot à 7, foot à 9). Et puis lorsque la possibilité est offerte dans les Ligues et Districts d'avoir des championnats spécifiquement féminins, le nombre d'équipes est plus élevé et va de manière croissante pour atteindre son maximum en seniors.
On retrouve ainsi une cohérence. Plus la fin de la mixité est proche dans les années d'âge, plus le nombre d'équipes féminines augmente. On aboutit à une évidence : en seniors, il n'y a plus de mixité, il y a alors un maximum d'équipes !
La pyramide est proche de celles des joueurs !
Mais alors comment peut-on comparer et juger des effectifs féminins ! Tout simplement, en comparant avec le nombre de licencié(e)s par année d'âge. A partir des chiffres publiés par la FFF sur les effectifs de la saison 2009-2010, on détaille ci-dessous par catégorie :
On peut alors calculer le ratio par année d'âge sur le total de licenciées. Le même calcul est fait pour les masculins. On superpose alors féminines et masculins et l'on observe une quasi superposition des % pour chaque année d'âge. Certes les catégories U7 et U8 sont en dessous, probablement dû comme dans tous les sports à la pratique sportive des jeunes filles plus tardive (voir schéma en haut de page).
En conclusion, la proximité du ratio de licencié(e)s entre masculins et féminines par année d'âge permet de comprendre qu'aujourd'hui la difficulté de la pratique féminine n'est probablement pas liée qu'à un manque de jeunes joueuses, mais à un problème d'offre de pratique et de mixité. Toutes les années d'âge sont concernées. Pour la masse, il faut certes recherche un problème de base qui peut être élargie mais aussi rechercher un problème de reconnaissance et de mentalité de la pratique féminine du football à un jeune âge. Mais cela fera l'objet de d'autres dossiers...
A venir, écoles de football, football en milieu scolaire, mixité, moyens financiers, les contrats fédéraux, politique et implication des Ligues et Districts...
En conclusion, la proximité du ratio de licencié(e)s entre masculins et féminines par année d'âge permet de comprendre qu'aujourd'hui la difficulté de la pratique féminine n'est probablement pas liée qu'à un manque de jeunes joueuses, mais à un problème d'offre de pratique et de mixité. Toutes les années d'âge sont concernées. Pour la masse, il faut certes recherche un problème de base qui peut être élargie mais aussi rechercher un problème de reconnaissance et de mentalité de la pratique féminine du football à un jeune âge. Mais cela fera l'objet de d'autres dossiers...
A venir, écoles de football, football en milieu scolaire, mixité, moyens financiers, les contrats fédéraux, politique et implication des Ligues et Districts...
Une courbure quasiment similaire entre joueuses et joueurs