La joie tricolore avec le sélectionneur (photo Sébastien Duret)
Quel est le sentiment après cette victoire ?
Fatigué d'abord parce que beaucoup d'émotions. Cela caractérise bien l'activité futsal ce match avec beaucoup de tensions, beaucoup d'actions, des buts, des situations de powerplay, des expulsions. C'était top à vivre. C'est une super expérience dans tous les cas, quoi qu'il se passe.
La France s'est mis dans les meilleures dispositions en menant au score, cela vous a permis de gérer ?
On avait un objectif c'était de marquer en premier. On s'était dit que si elles font la course en tête, cela allait être compliqué, c'est une équipe rodée, expérimentée, cela aura été très dur pour nous. Par contre, si on les perturbe en marquant un but, ça va un peu déjouer pour leur plan. Du coup, cela pouvait devenir intéressant et c'est un peu ce qui s'est déroulé.
Comment aviez-vous senti les filles avant la rencontre ?
Il y a plusieurs choses. Il y avait trois filles qui n'étaient pas internationales avant le match (Mélodie Carré, Salomé Alberbide et Chaïma Badr Bassem), sans expérience. Il y avait des filles qui ont peu d'expériences et attaquer une rencontre internationale de qualification, ce n'est pas évident. Nous le staff, on a juste essayé de démystifier tout ça, leur expliquer qu'il y avait un enjeu majeur mais que par contre il fallait prendre du plaisir, tout donner, mettre les ingrédients et après il se passerait ce qui se passerait. On allait rater des choses, rester positif et surtout collectivement ne pas faillir.
Fatigué d'abord parce que beaucoup d'émotions. Cela caractérise bien l'activité futsal ce match avec beaucoup de tensions, beaucoup d'actions, des buts, des situations de powerplay, des expulsions. C'était top à vivre. C'est une super expérience dans tous les cas, quoi qu'il se passe.
La France s'est mis dans les meilleures dispositions en menant au score, cela vous a permis de gérer ?
On avait un objectif c'était de marquer en premier. On s'était dit que si elles font la course en tête, cela allait être compliqué, c'est une équipe rodée, expérimentée, cela aura été très dur pour nous. Par contre, si on les perturbe en marquant un but, ça va un peu déjouer pour leur plan. Du coup, cela pouvait devenir intéressant et c'est un peu ce qui s'est déroulé.
Comment aviez-vous senti les filles avant la rencontre ?
Il y a plusieurs choses. Il y avait trois filles qui n'étaient pas internationales avant le match (Mélodie Carré, Salomé Alberbide et Chaïma Badr Bassem), sans expérience. Il y avait des filles qui ont peu d'expériences et attaquer une rencontre internationale de qualification, ce n'est pas évident. Nous le staff, on a juste essayé de démystifier tout ça, leur expliquer qu'il y avait un enjeu majeur mais que par contre il fallait prendre du plaisir, tout donner, mettre les ingrédients et après il se passerait ce qui se passerait. On allait rater des choses, rester positif et surtout collectivement ne pas faillir.
"On a essayé de démystifier tout ça"
Le choix payant de Mélodie Carré, à quel moment avez-vous pensé à la choisir ?
On a des bonnes gardiennes, on en a quatre dans le groupe France qui sont performantes. Après il nous manque de l'expérience, le fait d'avoir joué des matchs de haut niveau, le fait d'avoir connu ces situations de qualifications où ça passe ou ça passe. Nos quatre gardiennes actuelles, elles n'ont pas forcément connu ces situations-là. On a fait le choix de lancer Mélodie dans le grand bain, cela nous a plutôt réussi parce qu'elle a fait un grand match. Un mot sur Flavie, deuxième gardienne, qui a le droit d'être déçue, d'être frustrée, elle a été absolument parfaite dans son rôle de doublure.
Le groupe malgré l'arrivée de nouvelles joueuses vit bien. Comment gérez-vous cela ?
Avec le staff, on souhaite avoir un groupe sain avec des fondations. Si on sent des fois une hésitation dans le comportement, dans l'attitude, on préfère ne pas prendre. On a essayé de prendre des filles peut-être moins performantes à un moment donné, mais qui se fonderont dans le collectif mais au final ce sera peut-être du bonus pour nous.
La prochaine étape, c'est la République tchèque, comment préparez-vous ce match ?
La première chose est que l'on aura trois heures de plus que les Tchèques, on va les prendre allégrement. Et puis le message n'est pas secret, il est double. Quand tu bats le favori, tu deviens favori et ce statut, on ne l'a jamais connu, donc il va falloir l'assumer. Ce n'est pas simple de devenir favori sur une compétition comme ça. Il va falloir l'assumer et apprendre. La deuxième chose, si demain on perd contre les Tchèques, tout ce qu'on a fait aujourd'hui ne servira à rien. On sera très fier d'avoir battu l'Ukraine, par contre si l'on ne se qualifie pas, cela restera un épiphénomène. Par contre, on repart à la mine, on retourne au boulot. Il y a le match retour contre les Tchèques qui peut nous permettre de nous qualifier peut-être directement demain si on fait un grand match.
On a des bonnes gardiennes, on en a quatre dans le groupe France qui sont performantes. Après il nous manque de l'expérience, le fait d'avoir joué des matchs de haut niveau, le fait d'avoir connu ces situations de qualifications où ça passe ou ça passe. Nos quatre gardiennes actuelles, elles n'ont pas forcément connu ces situations-là. On a fait le choix de lancer Mélodie dans le grand bain, cela nous a plutôt réussi parce qu'elle a fait un grand match. Un mot sur Flavie, deuxième gardienne, qui a le droit d'être déçue, d'être frustrée, elle a été absolument parfaite dans son rôle de doublure.
Le groupe malgré l'arrivée de nouvelles joueuses vit bien. Comment gérez-vous cela ?
Avec le staff, on souhaite avoir un groupe sain avec des fondations. Si on sent des fois une hésitation dans le comportement, dans l'attitude, on préfère ne pas prendre. On a essayé de prendre des filles peut-être moins performantes à un moment donné, mais qui se fonderont dans le collectif mais au final ce sera peut-être du bonus pour nous.
La prochaine étape, c'est la République tchèque, comment préparez-vous ce match ?
La première chose est que l'on aura trois heures de plus que les Tchèques, on va les prendre allégrement. Et puis le message n'est pas secret, il est double. Quand tu bats le favori, tu deviens favori et ce statut, on ne l'a jamais connu, donc il va falloir l'assumer. Ce n'est pas simple de devenir favori sur une compétition comme ça. Il va falloir l'assumer et apprendre. La deuxième chose, si demain on perd contre les Tchèques, tout ce qu'on a fait aujourd'hui ne servira à rien. On sera très fier d'avoir battu l'Ukraine, par contre si l'on ne se qualifie pas, cela restera un épiphénomène. Par contre, on repart à la mine, on retourne au boulot. Il y a le match retour contre les Tchèques qui peut nous permettre de nous qualifier peut-être directement demain si on fait un grand match.