(Photo LMP)
La cordée bleue
"C'est mon habitude de faire des présentations comme celle-ci. Pour la sélection à la Coupe du monde l'an dernier c'était aussi humoristique. La cordée bleue, je trouvais que c'était une belle idée pour l'aventure que l'on va vivre parce qu'on a pas mal de montagnes à escalader. Et puis dans une cordée tout le monde est solidaire. Et puis quoiqu'il arrive, le groupe sera plus important qu'une seule joueuse."
Le groupe et les ambitions
"On sait qu'on a une équipe pour aller au bout mais on sait aussi qu'on a une poule compliquée. La première chose c'est d'aller en quart de finale. Mais je ne vais pas vous rappeler le scénario de l'an dernier contre l'Angleterre en quart de finale de Coupe du monde. Poteau rentrant, elles sont des héros, poteau sortant je suis un zéro ! Mais quand tu finis quatrième d'une Coupe, tu ne peux pas dire que t'y vas pour participer, ça ne fait pas sérieux. Maintenant on n'a pas la marque que peuvent avoir les États-Unis qui sont trois fois championne olympique."
Trois cols hors catégorie
"Pour en avoir discuté avec mes joueuses qui côtoient certaines joueuses américaines, elles ne sont pas si contentes que ça de jouer contre nous. Parce qu'en demi finale de la Coupe du monde, on avait réussi à les bouger. Mais tous les matches sont importants, il y a trois cols hors catégorie à franchir. J'en ai discuté avec Philippe (Joly, le préparateur physique) et c'est pour cette raison que l'on jouera le Japon en dernier. On a pris des adversaires avec le profil de notre préparation. Le niveau de difficulté va monter petit à petit. Et puis La Corée c'est du lourd aussi tout comme la Colombie, je l'ai vu jouer deux fois en -20 ans en Allemagne, c'est costaud...Quand il y a 12 équipes, il n'y a que du lourd, il n'y a pas de poids moyens, ni de poids mouche, ce n'est pas possible."
Un nouveau souffle
"Ce qui a changé ? C'est l'expérience qu'on a acquise au prix cher lors de la Coupe du monde. On savait qu'on avait une bonne équipe, un bon groupe mais c'est après la Coupe du monde que les filles se sont rendus compte de ça. Et ce après une très bonne campagne de qualification et après le tournoi de Chypre où l'on a encore franchi un palier notamment lors des deux derniers match face au Canada et à l'Angleterre, deux équipes qui font partie de la top liste mondial. Durant ces deux matches, on n'a pas souffert. L'équipe s'est alors trouvé des vertus d'abnégation et de courage à défendre qu'on n'avait peut-être pas vu jusque là c'est en ce sens qu'on a progressé. Il faut perdurer après j'ai assez de lucidité pour savoir que le foot se joue à tellement peu de choses. La plus belle chose qu'on m'ait dite : c'est merci pour ce que vous faites et pour ce que vous êtes."
Thibault Simonnet à Paris
LA LISTE DES 18 + LE PROGRAMME DES JO ET DE LA PREPARATION
"C'est mon habitude de faire des présentations comme celle-ci. Pour la sélection à la Coupe du monde l'an dernier c'était aussi humoristique. La cordée bleue, je trouvais que c'était une belle idée pour l'aventure que l'on va vivre parce qu'on a pas mal de montagnes à escalader. Et puis dans une cordée tout le monde est solidaire. Et puis quoiqu'il arrive, le groupe sera plus important qu'une seule joueuse."
Le groupe et les ambitions
"On sait qu'on a une équipe pour aller au bout mais on sait aussi qu'on a une poule compliquée. La première chose c'est d'aller en quart de finale. Mais je ne vais pas vous rappeler le scénario de l'an dernier contre l'Angleterre en quart de finale de Coupe du monde. Poteau rentrant, elles sont des héros, poteau sortant je suis un zéro ! Mais quand tu finis quatrième d'une Coupe, tu ne peux pas dire que t'y vas pour participer, ça ne fait pas sérieux. Maintenant on n'a pas la marque que peuvent avoir les États-Unis qui sont trois fois championne olympique."
Trois cols hors catégorie
"Pour en avoir discuté avec mes joueuses qui côtoient certaines joueuses américaines, elles ne sont pas si contentes que ça de jouer contre nous. Parce qu'en demi finale de la Coupe du monde, on avait réussi à les bouger. Mais tous les matches sont importants, il y a trois cols hors catégorie à franchir. J'en ai discuté avec Philippe (Joly, le préparateur physique) et c'est pour cette raison que l'on jouera le Japon en dernier. On a pris des adversaires avec le profil de notre préparation. Le niveau de difficulté va monter petit à petit. Et puis La Corée c'est du lourd aussi tout comme la Colombie, je l'ai vu jouer deux fois en -20 ans en Allemagne, c'est costaud...Quand il y a 12 équipes, il n'y a que du lourd, il n'y a pas de poids moyens, ni de poids mouche, ce n'est pas possible."
Un nouveau souffle
"Ce qui a changé ? C'est l'expérience qu'on a acquise au prix cher lors de la Coupe du monde. On savait qu'on avait une bonne équipe, un bon groupe mais c'est après la Coupe du monde que les filles se sont rendus compte de ça. Et ce après une très bonne campagne de qualification et après le tournoi de Chypre où l'on a encore franchi un palier notamment lors des deux derniers match face au Canada et à l'Angleterre, deux équipes qui font partie de la top liste mondial. Durant ces deux matches, on n'a pas souffert. L'équipe s'est alors trouvé des vertus d'abnégation et de courage à défendre qu'on n'avait peut-être pas vu jusque là c'est en ce sens qu'on a progressé. Il faut perdurer après j'ai assez de lucidité pour savoir que le foot se joue à tellement peu de choses. La plus belle chose qu'on m'ait dite : c'est merci pour ce que vous faites et pour ce que vous êtes."
Thibault Simonnet à Paris
LA LISTE DES 18 + LE PROGRAMME DES JO ET DE LA PREPARATION
Les réactions
Sandrine Soubeyrand
« Comme mes partenaires, je ne sais pas ce que sont les J.O. Je les ai juste vécu en tant que téléspectatrice. Là je vais avoir la chance de participer à un événement planétaire mondial. Il faudra d'abord bien récupérer, bien se repréparer. C'est plus difficile que la Coupe du monde parce qu'il y a moins d'équipes et que le niveau sera plus élevé. Maintenant on va découvrir, il faudra mettre tous les ingrédients qu'on a mis à la Coupe du monde et même un peu plus. Ce petit plus, c'est sans doute la confiance qu'on a acquise en Allemagne. On a un supplément de savoir faire, il faudra prouver aux J.O et continuer dans le droit chemin, le bon chemin. »
Gaëtane Thiney
« Les J.O ça me fait penser à tous ces athlètes que j'ai croisé à l'INSEP qui s'entraine dur pendant quatre ans et qui jouent leur sélection sur une minute trente parfois... Les J.O, c'est un événement planétaire, je revois pleins d'images comme celles de Marie-José Perec et c'était tout sauf du foot...Aujourd'hui, on a la chance de pouvoir innover, c'est la première fois qu'un e équipe de foot féminin se qualifie pour les J.O. Je sais que tout le monde se donnera à 200% pour aller chercher une médaille. Les Etats-Unis ? Oui, c'était l'Everest mais on les a joué en demi-finale de Coupe du monde et on leur a créé pas mal de problèmes. Depuis c'est beaucoup moins l'Everest... »
Laure Boulleau
« L'objectif, c'est d'aller chercher une médaille. Si elle est en or, ce serait unique, moi, j'y crois en tout cas. On espère ne pas rentrer bredouilles. Les J.O ? C'est une énorme compétition, j'ai souvent suivi ça derrière mon écran. Si on m'avait dit un jour que j'y serais, je n'aurais jamais pu l'imaginer. On espère en profiter au maximum et j'espère que je pourrais voir d'autres sports et profiter de l'aventure des J.O. On sera à Glasgow au début et on sera dans le contexte parfait pour être concentré puisqu'on ne sera pas dans le village olympique. Et on espère toutes aller à Londres lors de la demi-finale et de la finale pour le découvrir. »
« Comme mes partenaires, je ne sais pas ce que sont les J.O. Je les ai juste vécu en tant que téléspectatrice. Là je vais avoir la chance de participer à un événement planétaire mondial. Il faudra d'abord bien récupérer, bien se repréparer. C'est plus difficile que la Coupe du monde parce qu'il y a moins d'équipes et que le niveau sera plus élevé. Maintenant on va découvrir, il faudra mettre tous les ingrédients qu'on a mis à la Coupe du monde et même un peu plus. Ce petit plus, c'est sans doute la confiance qu'on a acquise en Allemagne. On a un supplément de savoir faire, il faudra prouver aux J.O et continuer dans le droit chemin, le bon chemin. »
Gaëtane Thiney
« Les J.O ça me fait penser à tous ces athlètes que j'ai croisé à l'INSEP qui s'entraine dur pendant quatre ans et qui jouent leur sélection sur une minute trente parfois... Les J.O, c'est un événement planétaire, je revois pleins d'images comme celles de Marie-José Perec et c'était tout sauf du foot...Aujourd'hui, on a la chance de pouvoir innover, c'est la première fois qu'un e équipe de foot féminin se qualifie pour les J.O. Je sais que tout le monde se donnera à 200% pour aller chercher une médaille. Les Etats-Unis ? Oui, c'était l'Everest mais on les a joué en demi-finale de Coupe du monde et on leur a créé pas mal de problèmes. Depuis c'est beaucoup moins l'Everest... »
Laure Boulleau
« L'objectif, c'est d'aller chercher une médaille. Si elle est en or, ce serait unique, moi, j'y crois en tout cas. On espère ne pas rentrer bredouilles. Les J.O ? C'est une énorme compétition, j'ai souvent suivi ça derrière mon écran. Si on m'avait dit un jour que j'y serais, je n'aurais jamais pu l'imaginer. On espère en profiter au maximum et j'espère que je pourrais voir d'autres sports et profiter de l'aventure des J.O. On sera à Glasgow au début et on sera dans le contexte parfait pour être concentré puisqu'on ne sera pas dans le village olympique. Et on espère toutes aller à Londres lors de la demi-finale et de la finale pour le découvrir. »
DD, c'est quoi ?
Bruno Bini : « Si on a besoin d'un coup de booster, on se dira DD, ça va être un cri de ralliement. DD ça veut dire Dures et Douées. Alors Douées, c'est pour la qualité technique, le jeu collectif réalisés pendant le mondial. C'est aussi le fait que l'équipe ait gagné ses quatorze derniers matches depuis le mondial mais l'un des progrès qu'il nous reste à faire, c'est d'être encore plus dur. Et être dur, c'est gagner les grands matches contre de grands adversaires, être concentré, prendre du plaisir à défendre, avoir la peau dure. C'est le compromis entre notre parcours de la Coupe du monde et le réalisme du tournoi de Chypre. »