Dans la défense américaine, Marie-Laure se sera frayé quelques brèches (photo Eric Baledent/LMP)
Avec le recul, que pensez-vous de la prestation de l’Equipe de France ?
On a fait une bonne prestation en commençant bien le premier quart d’heure. On a marqué deux buts après je pense qu’on s’est relâché et elles égalisent rapidement. On est à 2-2 à la mi-temps. Au retour, elles marquent de nouveau rapidement. Après cela a été difficile physiquement aussi.
Ce relâchement est dû à quoi ?
On n’a pas su gérer le résultat. Il aurait fallu être plus présent défensivement, et être plus replié derrière. Je pense que ça, on n’a pas su le gérer, c’est manque d’expérience dans ce type de situation qui a joué.
Vous marquez deux buts sur vos deux premières occasions ? Qu’est que l’on se dit à ce moment-là ?
On n’a pas eu trop le temps d’y penser car ça va tellement vite. Mener 2-0 face aux Etats-Unis, cela n’arrive pas tous les jours. Mais après, on s’est relâché. Derrière nos deux buts ne servent à rien au final.
Malgré des joueuses expérimentées à l’image de Christie Rampone (261 sélections), tu as réussi à te créer des occasions.
Après mon but, j’ai eu deux occasions dont une tête. En première période, leur défense n’a pas été très sereine, elles avaient un peu peur de nous. On a marqué aussi rapidement, cela a mis le doute à l’adversaire. Après je me procure deux occasions derrière que je ne concrétise pas. Et c’est peut-être cela aussi qui fait la différence.
On a fait une bonne prestation en commençant bien le premier quart d’heure. On a marqué deux buts après je pense qu’on s’est relâché et elles égalisent rapidement. On est à 2-2 à la mi-temps. Au retour, elles marquent de nouveau rapidement. Après cela a été difficile physiquement aussi.
Ce relâchement est dû à quoi ?
On n’a pas su gérer le résultat. Il aurait fallu être plus présent défensivement, et être plus replié derrière. Je pense que ça, on n’a pas su le gérer, c’est manque d’expérience dans ce type de situation qui a joué.
Vous marquez deux buts sur vos deux premières occasions ? Qu’est que l’on se dit à ce moment-là ?
On n’a pas eu trop le temps d’y penser car ça va tellement vite. Mener 2-0 face aux Etats-Unis, cela n’arrive pas tous les jours. Mais après, on s’est relâché. Derrière nos deux buts ne servent à rien au final.
Malgré des joueuses expérimentées à l’image de Christie Rampone (261 sélections), tu as réussi à te créer des occasions.
Après mon but, j’ai eu deux occasions dont une tête. En première période, leur défense n’a pas été très sereine, elles avaient un peu peur de nous. On a marqué aussi rapidement, cela a mis le doute à l’adversaire. Après je me procure deux occasions derrière que je ne concrétise pas. Et c’est peut-être cela aussi qui fait la différence.
"Leur pressing nous empêchait de mettre notre jeu en place"
Les Etats-Unis ont marqué quatre fois sur 6 occasions…
Ca c’est le réalisme et l’expérience qu’elles ont par rapport à nous dans cette situation. La gagne, la gagne, la gagne !!! Nous on a encore ça à enregistrer je pense.
Et sur l’impact physique ?
C’était vraiment dur dans les duels. Ce sont des filles costaudes, qui font beaucoup de musculation, c’est ce que les filles qui les connaissent me disent. Elles sont vraiment impressionnantes physiquement.
As-tu eu aussi à faire face à des situations difficiles comme de la « roublardise » ?
Sur les dégagements de gardienne, elles étaient souvent à deux sur moi pour le reprendre. Je me souviens aussi qu’elles faisaient bien la couverture. Elles anticipent beaucoup. On croit qu’on a l’espace et finalement elles reviennent sur nous. C’était un peu compliqué de les déjouer en fait.
D’après toi qu’a-t-il manqué à l’équipe pour développer son jeu technique ?
Elles pressaient rapidement sur le porteur de balle dès que l’on faisait une ou deux touches de trop on perdait le ballon. C’est leur pressing qui nous empêchait de mettre notre jeu en place. Comme il y avait de l’espace derrière, on a aussi après plus balancé.
Ca c’est le réalisme et l’expérience qu’elles ont par rapport à nous dans cette situation. La gagne, la gagne, la gagne !!! Nous on a encore ça à enregistrer je pense.
Et sur l’impact physique ?
C’était vraiment dur dans les duels. Ce sont des filles costaudes, qui font beaucoup de musculation, c’est ce que les filles qui les connaissent me disent. Elles sont vraiment impressionnantes physiquement.
As-tu eu aussi à faire face à des situations difficiles comme de la « roublardise » ?
Sur les dégagements de gardienne, elles étaient souvent à deux sur moi pour le reprendre. Je me souviens aussi qu’elles faisaient bien la couverture. Elles anticipent beaucoup. On croit qu’on a l’espace et finalement elles reviennent sur nous. C’était un peu compliqué de les déjouer en fait.
D’après toi qu’a-t-il manqué à l’équipe pour développer son jeu technique ?
Elles pressaient rapidement sur le porteur de balle dès que l’on faisait une ou deux touches de trop on perdait le ballon. C’est leur pressing qui nous empêchait de mettre notre jeu en place. Comme il y avait de l’espace derrière, on a aussi après plus balancé.
Marie-Laure Delie, concentrée avant l'entrée sur le terrain (photo Eric Baledent/LMP)
Cette défaite n’est telle pas un coup dur ?
C’est clair mais les Américaines, ce sont les Américaines. Nous on avait aussi en tête de les battre, on ne joue pas un match pour le perdre. Ca met un petit peu un coup au moral. On sait que les deux prochains matchs sont les plus importants. On va tâcher de les gagner.
Justement le prochain adversaire, c’est la Corée du Nord ? Te souviens des deux matchs face à ce pays en U20 ?
Je me souviens en 2006 où on gagnait 1-0. Elles sont revenues avant la mi-temps. C’était un match qu’on aurait dû gagner. On avait beaucoup d’occasions je crois (NDLR : la France perd finalement 2-1 en concédant un but à la 90e minute en quart de finale). C’est une équipe qui est bien en place. Mais je pense qu’il y avait vraiment des coups à jouer si c’est la même génération. Après elles avaient terminé championnes du Monde. En 2008, sur la dernière action, on perd aussi le match. On a été malheureuses contre cette équipe. On va tâcher de rectifier cela. On va essayer de faire le break avant dans le match et ne pas concéder une derrière occasion. Il faudra qu’on soit plus réaliste devant le but et être rigoureuse défensivement. Ca devrait passer normalement.
Cela fait une semaine que vous êtes arrivée aux Jeux, avez-vous le sentiment de vivre les Jeux Olympiques ?
On est un petit peu coupé. J’ai du mal à me dire qu’on est dans les JO parce qu’on est un peu petit couper de tout. Après c’est pas plus mal puisqu’on peut se concentrer que sur la compétition. On sait qu’on a deux matchs importants à gagner. Ca ressemble à une compétition mondiale, à une coupe du Monde, pour l’instant on ne voit pas les autres athlètes à part les équipes qu’on rencontre.
Quelle est votre souhait dans cette compétition ?
On n’est pas venu là pour rien. La médaille c’est dans nos têtes et c’est vraiment ce que l’on va aller chercher. La plus belle serait la meilleure. On va essayer de ramener une médaille et faire mieux qu’à la Coupe du monde. On veut aller au village, voir ce qui se passe là-bas. Et on essaiera de reprendre les Etats-Unis en finale et de les battre cette-fois-ci !
Propos recueillis par Sébastien Duret
C’est clair mais les Américaines, ce sont les Américaines. Nous on avait aussi en tête de les battre, on ne joue pas un match pour le perdre. Ca met un petit peu un coup au moral. On sait que les deux prochains matchs sont les plus importants. On va tâcher de les gagner.
Justement le prochain adversaire, c’est la Corée du Nord ? Te souviens des deux matchs face à ce pays en U20 ?
Je me souviens en 2006 où on gagnait 1-0. Elles sont revenues avant la mi-temps. C’était un match qu’on aurait dû gagner. On avait beaucoup d’occasions je crois (NDLR : la France perd finalement 2-1 en concédant un but à la 90e minute en quart de finale). C’est une équipe qui est bien en place. Mais je pense qu’il y avait vraiment des coups à jouer si c’est la même génération. Après elles avaient terminé championnes du Monde. En 2008, sur la dernière action, on perd aussi le match. On a été malheureuses contre cette équipe. On va tâcher de rectifier cela. On va essayer de faire le break avant dans le match et ne pas concéder une derrière occasion. Il faudra qu’on soit plus réaliste devant le but et être rigoureuse défensivement. Ca devrait passer normalement.
Cela fait une semaine que vous êtes arrivée aux Jeux, avez-vous le sentiment de vivre les Jeux Olympiques ?
On est un petit peu coupé. J’ai du mal à me dire qu’on est dans les JO parce qu’on est un peu petit couper de tout. Après c’est pas plus mal puisqu’on peut se concentrer que sur la compétition. On sait qu’on a deux matchs importants à gagner. Ca ressemble à une compétition mondiale, à une coupe du Monde, pour l’instant on ne voit pas les autres athlètes à part les équipes qu’on rencontre.
Quelle est votre souhait dans cette compétition ?
On n’est pas venu là pour rien. La médaille c’est dans nos têtes et c’est vraiment ce que l’on va aller chercher. La plus belle serait la meilleure. On va essayer de ramener une médaille et faire mieux qu’à la Coupe du monde. On veut aller au village, voir ce qui se passe là-bas. Et on essaiera de reprendre les Etats-Unis en finale et de les battre cette-fois-ci !
Propos recueillis par Sébastien Duret