Joie mesurée pour Sonia Bompastor, la France doit encore jouer deux matchs pour décrocher une médaille (photo E Baledent/LMP)
Comment résumez-vous ce match ?
Il ne fallait rien lâché, surtout menées 1-0. On a pris une fâcheuse habitude d’être menée face aux gros. On a bien réagi, on est revenue vite dans le match, c’était important pour la confiance. On s’est dit, on est menée, maintenant il faut tout donner. Je pense qu’on était un peu timorée durant les vingt premières minutes. Après, le but nous permet de nous lâcher et nous dire maintenant il faut y aller et ne pas avoir de regrets. Maintenant, on ne voulait pas revivre le scénario de l’année dernière à la Coupe du Monde. Leur but nous a peut être servi à sortir la tête de l’eau.
Contrairement à la Coupe du Monde 2011 face aux Etats-Unis et la Suède, vous avez semblé ne pas trembler ?
Aujourd’hui on peut dire qu’au niveau de la maturité, on a su franchir un cap. Déjà à la mi-temps, à 2-1 on était super confiantes et si on restait ce qu’on l’avait fait en fin de première mi-temps, il ne pouvait pas nous arriver grand-chose. Je pense qu’on a géré même si en peaufinant un peu, on peut tuer le match. Après, il y a quelques occasions mais rien de bien franc. Enfin il y a l’arrêt de Sarah (Bouhaddi) qui le prend bien. C’est bien ça va lui redonner confiance à elle mais aussi pour l’équipe. Après c’est vrai que Lotta (Schelin) après le contact avec la gardienne, ça l’a sorti un peu du match. C’est elle qui rentre dedans mais elle est très fragile au niveau des cervicales et de la tête et donc le choc l’a un peu abasourdi et ça a été bien aussi pour nous.
Il ne fallait rien lâché, surtout menées 1-0. On a pris une fâcheuse habitude d’être menée face aux gros. On a bien réagi, on est revenue vite dans le match, c’était important pour la confiance. On s’est dit, on est menée, maintenant il faut tout donner. Je pense qu’on était un peu timorée durant les vingt premières minutes. Après, le but nous permet de nous lâcher et nous dire maintenant il faut y aller et ne pas avoir de regrets. Maintenant, on ne voulait pas revivre le scénario de l’année dernière à la Coupe du Monde. Leur but nous a peut être servi à sortir la tête de l’eau.
Contrairement à la Coupe du Monde 2011 face aux Etats-Unis et la Suède, vous avez semblé ne pas trembler ?
Aujourd’hui on peut dire qu’au niveau de la maturité, on a su franchir un cap. Déjà à la mi-temps, à 2-1 on était super confiantes et si on restait ce qu’on l’avait fait en fin de première mi-temps, il ne pouvait pas nous arriver grand-chose. Je pense qu’on a géré même si en peaufinant un peu, on peut tuer le match. Après, il y a quelques occasions mais rien de bien franc. Enfin il y a l’arrêt de Sarah (Bouhaddi) qui le prend bien. C’est bien ça va lui redonner confiance à elle mais aussi pour l’équipe. Après c’est vrai que Lotta (Schelin) après le contact avec la gardienne, ça l’a sorti un peu du match. C’est elle qui rentre dedans mais elle est très fragile au niveau des cervicales et de la tête et donc le choc l’a un peu abasourdi et ça a été bien aussi pour nous.
"On est encore en vie"
Comment s'est déroulée la causerie pour ce match ?
Dans sa causerie, il nous a surtout motivé par rapport au fait que c’était un match qui pouvait nous permettre d’aller à Londres au village olympique. Il y avait des messages de pas mal d’athlètes qui nous ont encouragé et c’est vrai que personnellement ça a été un élément important au niveau de la motivation. Ce quart de finale, c’est le match qui te fait basculer dans le positif ou le négatif. Si tu sors ce soir (NDLR vendredi), tu te dis que ta compétition est gâchée. Là on est encore en vie, je pense qu’on a vraiment envie de faire autre chose que l’année dernière. La quatrième place on n’en veut plus. On sait qu’on aura une demi-finale à jouer contre une nation à notre niveau si on joue à notre niveau aussi.
Quel est ton sentiment d'aller à Londres ? Heureuse, émue ?
Je pense que l’on ne se rend pas compte de ce qui nous attend là-bas. En tant qu’athlète, l’année dernière on a vécu un belle compétition en Allemagne. Là on va avoir le bonheur d’aller à Londres et de vivre au village olympique. Franchement quand tu t'entraines tous les jours, ça fait des années que tu es au haut niveau, il y a des moments où c’est compliqué et il y a des moments comme ce soir (NDLR vendredi), tu es super contente parce tu te dis que le travail paye et au final que ce que tu vis au niveau des émotions est juste génial et il y a plein de monde qui aimerait être à ta place.
A Glasgow,
Sébastien Duret
Dans sa causerie, il nous a surtout motivé par rapport au fait que c’était un match qui pouvait nous permettre d’aller à Londres au village olympique. Il y avait des messages de pas mal d’athlètes qui nous ont encouragé et c’est vrai que personnellement ça a été un élément important au niveau de la motivation. Ce quart de finale, c’est le match qui te fait basculer dans le positif ou le négatif. Si tu sors ce soir (NDLR vendredi), tu te dis que ta compétition est gâchée. Là on est encore en vie, je pense qu’on a vraiment envie de faire autre chose que l’année dernière. La quatrième place on n’en veut plus. On sait qu’on aura une demi-finale à jouer contre une nation à notre niveau si on joue à notre niveau aussi.
Quel est ton sentiment d'aller à Londres ? Heureuse, émue ?
Je pense que l’on ne se rend pas compte de ce qui nous attend là-bas. En tant qu’athlète, l’année dernière on a vécu un belle compétition en Allemagne. Là on va avoir le bonheur d’aller à Londres et de vivre au village olympique. Franchement quand tu t'entraines tous les jours, ça fait des années que tu es au haut niveau, il y a des moments où c’est compliqué et il y a des moments comme ce soir (NDLR vendredi), tu es super contente parce tu te dis que le travail paye et au final que ce que tu vis au niveau des émotions est juste génial et il y a plein de monde qui aimerait être à ta place.
A Glasgow,
Sébastien Duret