Match d'ouverture à Edmonton mais 3500 km à l'Est, à Montréal aussi les supporters canadiens veulent croire à un exploit.
Pas facile de se faire une place dans le champ médiatique pour le mondial féminin samedi à Montréal. Les moteurs des Formules 1 en essai sur le circuit Gilles Villeneuve sur l'île Notre-Dame s'entendaient dans toute la ville. L'après-midi, il fallait aussi compter sur la finale de la ligue des champions, et la finale de la ligue nationale de hockey, bref un vrai casse-tête pour suivre ce week-end sportif à la télévision.
Finalement, une centaine de curieux se sont réunis sur l'esplanade du stade olympique de Montréal pour suivre le match d'ouverture Canada-Chine sur grand écran samedi. L'occasion aussi de s'essayer à plusieurs jeux : babyfoot géant, billard-foot, les enfant s'en sont donnés à cœur joie.
Finalement, une centaine de curieux se sont réunis sur l'esplanade du stade olympique de Montréal pour suivre le match d'ouverture Canada-Chine sur grand écran samedi. L'occasion aussi de s'essayer à plusieurs jeux : babyfoot géant, billard-foot, les enfant s'en sont donnés à cœur joie.
Le calme avant la fièvre ?
Mais ne vous y trompez pas, le calme était seulement apparent. Les supporters Canadiens croient dur comme fer en leur équipe. « Au dernier mondial, on les a supportées mais ça n'a pas marché, cette fois c'est différent ! » Roland, qui suit le football féminin depuis une vingtaine d'années annonce la couleur. Si pour lui, le match se joue avant tout sur le terrain, être à domicile reste un avantage pour les Canadiennes, huitième au classement mondial.
Pendant le match, une joueuse était sur toutes les lèvres : Christine Sinclair. La capitaine est partout : à la télé, sur les affiches.
Alors samedi soir, quand elle s'est élancée pour tirer un pénalty en fin de rencontre, les supporters voyait déjà le ballon au fond. La meilleure buteuse a transformé, et les Canadiennes tenaient leur première victoire du mondial. De quoi rassurer les fans.
Ici l'équipe féminine vole la vedette aux garçons. « Je supporte les filles parce qu'elles vont plus loin que les garçons » assure Eric, un fan de football. En été, le ballon rond est certainement le sport le plus pratiqué au Canada. Ils sont plus de 800 000 à jouer, dont plus de quarante pour cent de femmes.
En France, les footballeuses ne représentent que quatre pour cent des licenciés. On comprend mieux pourquoi la coupe du monde a lieu au Canada.
Pendant le match, une joueuse était sur toutes les lèvres : Christine Sinclair. La capitaine est partout : à la télé, sur les affiches.
Alors samedi soir, quand elle s'est élancée pour tirer un pénalty en fin de rencontre, les supporters voyait déjà le ballon au fond. La meilleure buteuse a transformé, et les Canadiennes tenaient leur première victoire du mondial. De quoi rassurer les fans.
Ici l'équipe féminine vole la vedette aux garçons. « Je supporte les filles parce qu'elles vont plus loin que les garçons » assure Eric, un fan de football. En été, le ballon rond est certainement le sport le plus pratiqué au Canada. Ils sont plus de 800 000 à jouer, dont plus de quarante pour cent de femmes.
En France, les footballeuses ne représentent que quatre pour cent des licenciés. On comprend mieux pourquoi la coupe du monde a lieu au Canada.
Le rendez-vous
« La Coupe du Monde commence vraiment mardi à Montréal, avec le premier match » rassure Martin, qui fait partie de l'organisation dans la métropole. Le rendez-vous est donc pris. Pendant que les bleues affronteront les Anglaises mardi, à Montréal ce sera un peu plus ensoleillé avec Brésil-Corée et Espagne-Costa Rica.
L'occasion pour moi de vous annoncer le programme de cette chronique. Mon but, vous faire vivre l'intérieur de la coupe du monde. Rendez-vous demain, lundi, pour un tour dans le centre médiatique du stade olympique et un point sur la couverture médiatique du mondial.
Comme avant chaque match des bleues, je vous poserai une question sur les adversaires des Françaises à laquelle vous pourrez tenter de répondre. « La Question à Cent Piastres », comme on dit ici, à retrouver sur les réseaux sociaux avec le hashtag #LQCP. Rien à gagner, juste le plaisir de farfouiller dans les petites histoires du foot féminin avant la réponse mardi dans le point complet avant la rencontre.
A Montréal, Laetitia Béraud
L'occasion pour moi de vous annoncer le programme de cette chronique. Mon but, vous faire vivre l'intérieur de la coupe du monde. Rendez-vous demain, lundi, pour un tour dans le centre médiatique du stade olympique et un point sur la couverture médiatique du mondial.
Comme avant chaque match des bleues, je vous poserai une question sur les adversaires des Françaises à laquelle vous pourrez tenter de répondre. « La Question à Cent Piastres », comme on dit ici, à retrouver sur les réseaux sociaux avec le hashtag #LQCP. Rien à gagner, juste le plaisir de farfouiller dans les petites histoires du foot féminin avant la réponse mardi dans le point complet avant la rencontre.
A Montréal, Laetitia Béraud