Hope Powell (Angleterre)
Ce fut un match très très dur, surtout en seconde période où la France nous a été nettement supérieure. La qualité du jeu des Bleues m'a impressionné. Nous nous sommes battues mais nous étions fatiguées. Nous avons quasiment terminé à dix avec Kelly Smith qui n'arrivait plus à quasiment à jouer. J'étais contente d'atteindre les tirs au but. Nous pensions avoir plus de chance et tous les réussir car nous nous étions bien entrainés. Nous étions très très près de la victoire, mais finalement très très loin.
Je suis déçue pour mes joueuses. Nous croyions que nous avions suffisamment de puissance et de capacités pour aller plus loin dans cette Coupe du Monde.
Je suis déçue pour mes joueuses. Nous croyions que nous avions suffisamment de puissance et de capacités pour aller plus loin dans cette Coupe du Monde.
Bruno Bini (France)
Bruno Bini aura eu l'occasion de faire un tour d'honneur pour remercier les supporters (photo : Eric Baledent)
On a bien travaillé contre des Anglaises qui nous ont donné une bonne réplique. Ce soir, il y a deux bonnes nouvelles : on ne déménage pas, il se trouve qu'on y est bien et on a 9 jours de plus et 2 matchs de très haut niveau à jouer. Je fais une dédicace à Claude Onesta : "Ce n'est pas parce que l'on s'aime que l'on gagne mais parce que l'on gagne que l'on s'aime un peu". Claude, si tu savais ce soir comme on s'aime.
Elle est très belle la vie. Sur le dernier tir au but, j'ai rajeuni de 22 ans. J'ai eu l'impression de revivre un mauvais film comme il y a deux ans contre les Pays-Bas (NDLR : défaite en quart de finale de l'Euro aux tirs au but) et que le jeu nous avait pas récompensé. Je me disais que la vie est belle, mais elle n'allait pas me faire un coup tordu comme les autres fois. Si cela avait été le cas, je l'aurai accepté.
C'est plus confortable de parler à l'heure qu'il est, qu'à 3 minutes de la fin du match (NDLR avant l'égalisation de Bussaglia). Il y a 2 ans, j'étais dans la situation d'Hope Powell. Notre joie est à la mesure du désespoir anglais. Comme ce soir nous sommes dans le même hôtel, je leur demanderais de respecter les joueuses anglaises.
Elle est très belle la vie. Sur le dernier tir au but, j'ai rajeuni de 22 ans. J'ai eu l'impression de revivre un mauvais film comme il y a deux ans contre les Pays-Bas (NDLR : défaite en quart de finale de l'Euro aux tirs au but) et que le jeu nous avait pas récompensé. Je me disais que la vie est belle, mais elle n'allait pas me faire un coup tordu comme les autres fois. Si cela avait été le cas, je l'aurai accepté.
C'est plus confortable de parler à l'heure qu'il est, qu'à 3 minutes de la fin du match (NDLR avant l'égalisation de Bussaglia). Il y a 2 ans, j'étais dans la situation d'Hope Powell. Notre joie est à la mesure du désespoir anglais. Comme ce soir nous sommes dans le même hôtel, je leur demanderais de respecter les joueuses anglaises.