Caroline Seger devrait être titulaire (photo DR)
Alors que lundi, sur une chaîne de télévision brésilienne, Cristiane, l’attaquante du PSG, n'a pas appréciée la gestion de son club suite aux attentats "Le club a pris une décision regrettable. Ils avaient prévu qu’on s’entraîne dans la matinée. Certaines joueuses n’étaient pas d’accord, surtout les étrangères" a-t-elle déclaré. Mais hier à la veille du match Farid Benstiti s'est montré plus mesuré sur ces propos : "Il y a eu un petit quiproquo, c’est une fille très sensible. Je crois que c’était sorti certainement du contexte". Dans ses déclarations, la joueuse regrettait que le club n'ait pas pris contact avec ses joueuses. Farid Benstiti a rétorqué dans la nuit avait été difficile pour tout le monde : "Les étrangères avaient certainement peur mais pas plus que les Françaises sauf que les Françaises n’ont pas été démonstratives".
L'entraîneur parisien a tenu a rappelé le contexte : "On avait entraînement le lendemain matin. À 10h00, j’ai réuni les joueuses. J’ai proposé à celles qui ne se sentaient pas de rester tranquille en attendant la sécurité pour sortir du centre d’entraînement et rentrer chez elles. Ou, il y avait une deuxième option, qui était la mienne, c’était d’aller sur le terrain, au même titre que les pompiers, les infirmières, les ouvriers, qui sont allés au travail. C’était une façon de rester ensemble. J’avais le besoin personnel de rester ensemble. C’était la meilleure façon d’évacuer. Marie-Laure Delie était en pleurs, elle ne se sentait pas de s’entrainer, elle était au stade de France, je lui ai dit de rentrer. Laure Boulleau ne se sentait pas de sortir sur le terrain, elle est restée aux soins. Les choses les plus importantes ne sont pas au Paris Saint-Germain. Le deuil, ce n’est pas une journée. On est tous meurtris. Notre profession demande à ce qu’on soit les premiers à être en avant pour que les gens continuent de croire en la liberté. Le sport doit permettre de redonner le sourire aux gens. Il y a eu un psychologue de proposé aux joueuses.
L'entraîneur parisien a tenu a rappelé le contexte : "On avait entraînement le lendemain matin. À 10h00, j’ai réuni les joueuses. J’ai proposé à celles qui ne se sentaient pas de rester tranquille en attendant la sécurité pour sortir du centre d’entraînement et rentrer chez elles. Ou, il y avait une deuxième option, qui était la mienne, c’était d’aller sur le terrain, au même titre que les pompiers, les infirmières, les ouvriers, qui sont allés au travail. C’était une façon de rester ensemble. J’avais le besoin personnel de rester ensemble. C’était la meilleure façon d’évacuer. Marie-Laure Delie était en pleurs, elle ne se sentait pas de s’entrainer, elle était au stade de France, je lui ai dit de rentrer. Laure Boulleau ne se sentait pas de sortir sur le terrain, elle est restée aux soins. Les choses les plus importantes ne sont pas au Paris Saint-Germain. Le deuil, ce n’est pas une journée. On est tous meurtris. Notre profession demande à ce qu’on soit les premiers à être en avant pour que les gens continuent de croire en la liberté. Le sport doit permettre de redonner le sourire aux gens. Il y a eu un psychologue de proposé aux joueuses.
"Donner du plaisir aux gens"
Lindsey Horan au match aller
Les Parisiennes devront malgré tout rester concentrées sur l'objectif de qualification. Dans cette période difficile, Laura Georges a rappelé sur lequipe.fr que "la meilleure manière de se préparer, c’est de rester concentrées sur l’événement et bien évidemment de garder cette force pour être prêtes pour le match". Alors les Parisiennes voudront avant tout jouer sur le terrain, accomplir le métier mais aussi "donner du plaisir aux gens". La joueuse du PSG souhaite que les gens n'arrêtent pas de vivre et de venir au match pour ne pas donner raison à ceux qui "font du mal".
A propos du match, Farid Benstiti espère un engagement de tous les instants : "J’aimerais que les gens qui ont été touchés soient entourés de nos joueuses. On doit savoir qu’on est des privilégiés. J’espère que demain (ndlr : aujourd'hui) on fera un bon match. On va tout faire pour gagner. On n’a pas le droit de ne pas se livrer à 200%. Le peu de personnes qui pourront venir, il faudra qu’elles viennent. On va jouer pour le public. On est à fond dans notre métier, et à fond dans la solidarité. J’ai une culture de périodes difficiles, de mes parents surtout. Il faut qu’on soit fiers d’être français. Si on ne jouait pas demain (ndlr : aujourd'hui), ce serait dramatique. Il n’y a pas d’appréhension."
A l'aller, les Parisiennes avaient concédé un but très tôt, obligées de courir après le score, leur domination était restée longtemps stérile avant qu'Anja Mittag n'inscrive le seul but parisien, son 49e en Ligue des Champions dépassant ainsi le record co-détenu avec Conny Pohlers en Coupe d'Europe. La seconde période avait vu les Parisiennes afficher un visage plus offensif. C'est celui-ci que Farid Benstiti espère revoir rappelant mercredi dernier : "Je pense qu’il faudra faire plus pour décrocher notre qualification pour les quarts de finale à Charléty."
A propos du match, Farid Benstiti espère un engagement de tous les instants : "J’aimerais que les gens qui ont été touchés soient entourés de nos joueuses. On doit savoir qu’on est des privilégiés. J’espère que demain (ndlr : aujourd'hui) on fera un bon match. On va tout faire pour gagner. On n’a pas le droit de ne pas se livrer à 200%. Le peu de personnes qui pourront venir, il faudra qu’elles viennent. On va jouer pour le public. On est à fond dans notre métier, et à fond dans la solidarité. J’ai une culture de périodes difficiles, de mes parents surtout. Il faut qu’on soit fiers d’être français. Si on ne jouait pas demain (ndlr : aujourd'hui), ce serait dramatique. Il n’y a pas d’appréhension."
A l'aller, les Parisiennes avaient concédé un but très tôt, obligées de courir après le score, leur domination était restée longtemps stérile avant qu'Anja Mittag n'inscrive le seul but parisien, son 49e en Ligue des Champions dépassant ainsi le record co-détenu avec Conny Pohlers en Coupe d'Europe. La seconde période avait vu les Parisiennes afficher un visage plus offensif. C'est celui-ci que Farid Benstiti espère revoir rappelant mercredi dernier : "Je pense qu’il faudra faire plus pour décrocher notre qualification pour les quarts de finale à Charléty."