Esther Staubli parle l'Allemand et le Français (photo UEFA.com)
A bientôt 41 ans, Esther Staubli, native de Berne, évolue en D2 suisse depuis six ans. Elle va diriger son 33e match d'UEFA Women's Champions League ce dimanche. Elle a déjà dirigé une finale de cette compétition en 2015 lorsque Frankfurt avait été opposé au PSG (2-1). Un bon souvenir pour Dzsenifer Marozsán qui évoluait alors sous le maillot de Frankfurt avant de rejoindre l'OL.
Dans son passé européen, Staubli a dirigé quatre rencontres de l'OL soldées par trois victoires (Alkmaar 8-0, Rosengard 5-0 et PSG 1-0) et une défaite à domicile contre Manchester City en 2017 (0-1). Elle a aussi dirigé l'autre club français présent dans ce final8 puisqu'elle officiait lors d'Arsenal - PSG (1-2) le 22 août dernier. Elle a aussi dirigé six fois Wolfsburg pour cinq succès allemands et un nul (Potsdam 4-2, Rosengard 3-3, Eskilstuna 3-0, Chelsea 3-1, Atlético 4-0, Twente 1-0).
Dans son passé européen, Staubli a dirigé quatre rencontres de l'OL soldées par trois victoires (Alkmaar 8-0, Rosengard 5-0 et PSG 1-0) et une défaite à domicile contre Manchester City en 2017 (0-1). Elle a aussi dirigé l'autre club français présent dans ce final8 puisqu'elle officiait lors d'Arsenal - PSG (1-2) le 22 août dernier. Elle a aussi dirigé six fois Wolfsburg pour cinq succès allemands et un nul (Potsdam 4-2, Rosengard 3-3, Eskilstuna 3-0, Chelsea 3-1, Atlético 4-0, Twente 1-0).
Les finales de Champions League en 2015, de l'Euro en 2017
Après avoir débuté par la Coupe du Monde U17 à Trinité-et-Tobago en 2010, puis U20 au Japon et au Canada en 2012 et 2014, elle a pris part aux dernières compétitions internationales, avec les Coupes du Monde (2015 et 2019), les Euro (2013 et 2017). Elle officiait lors de la finale de l'Euro 2017 entre les Pays-Bas et le Danemark (4-2). En 2017, elle était devenue la première femme arbitre à exercer dans la Coupe du monde masculine, celle des U17 organisée en Chine. Lors de la Coupe du Monde 2019, elle a dirigé Australie - Brésil (3-2).
Lors de la finale à Saint-Sébastien, Esther Staubli sera assistée de la Croate Sanja Rođak Karšić et de l’Ukrainienne Oleksandra Ardasheva. La quatrième officielle sera la Tchèque Jana Adámková. L’Espagnol José María Sánchez Martínez sera l’arbitre assistant vidéo (VAR). Il sera assisté d’un compatriote, Ricardo De Burgos Bengoechea. L’arbitre assistante de réserve sera l’Ukrainienne Maryna Striletska.
Lors de la finale à Saint-Sébastien, Esther Staubli sera assistée de la Croate Sanja Rođak Karšić et de l’Ukrainienne Oleksandra Ardasheva. La quatrième officielle sera la Tchèque Jana Adámková. L’Espagnol José María Sánchez Martínez sera l’arbitre assistant vidéo (VAR). Il sera assisté d’un compatriote, Ricardo De Burgos Bengoechea. L’arbitre assistante de réserve sera l’Ukrainienne Maryna Striletska.
La VAR pour une première
Staubli lors de l'action litigieuse qui a offert la victoire à l'Australie (photo FIFA.com)
Le Comité exécutif de l’UEFA avait décidé en début de saison d’introduire l’assistance vidéo à l’arbitrage lors de la finale de l’UEFA Women’s Champions League dès l’édition 2019/20. Ce système fonctionnera en parallèle à la technologie sur la ligne de but. Si plusieurs situations de jeu depuis le début de ce final8 aurait pu modifier les décisions arbitrages (buts invalidés, exclusions...), l'UEFA n'avait pris la décision malgré le format inédit de mettre le système en place dès les quarts. Après la Coupe du Monde de la FIFA en 2019, ce système sera aussi appliqué lors de toutes les rencontres l’Euro féminin de l’UEFA 2022 en Angleterre.
En 2019, lors de la rencontre Australie - Brésil dirigée par Esther Staubli, l'arbitre helvétique avait fait appel à la VAR à plusieurs reprises. A la 21e minute, l'Australienne Yallop, déséquilibrée dans la surface par Thaisa, espérait obtenir un penalty, mais la VAR revenait à une main au début de l'action. Le fait le plus marquant survenait à la 66e minute sur le but victorieux de l'Australie, inscrit contre son camp par Mônica. Esther Staubli avait jugé dans un premier temps une position de hors-jeu indéniable avant de se raviser avec la vidéo jugeant que Sam Kerr ne faisait pas action de jeu malgré son hors-jeu indéniable, et validait le but australien qui permettait aux Matildas de repasser devant au tableau d'affichage, après avoir été menées 0-2. Ce n'était ni la première, ni la dernière décision litigieuse prise à l'aide de la VAR lors de ce Mondial.
En 2019, lors de la rencontre Australie - Brésil dirigée par Esther Staubli, l'arbitre helvétique avait fait appel à la VAR à plusieurs reprises. A la 21e minute, l'Australienne Yallop, déséquilibrée dans la surface par Thaisa, espérait obtenir un penalty, mais la VAR revenait à une main au début de l'action. Le fait le plus marquant survenait à la 66e minute sur le but victorieux de l'Australie, inscrit contre son camp par Mônica. Esther Staubli avait jugé dans un premier temps une position de hors-jeu indéniable avant de se raviser avec la vidéo jugeant que Sam Kerr ne faisait pas action de jeu malgré son hors-jeu indéniable, et validait le but australien qui permettait aux Matildas de repasser devant au tableau d'affichage, après avoir été menées 0-2. Ce n'était ni la première, ni la dernière décision litigieuse prise à l'aide de la VAR lors de ce Mondial.