Le Bayern tranquille
Les Munichoises se sont à nouveau imposées face à Rosengard
Vainqueur 3-0 à l'aller lors d'un match maîtrisé de bout en bout, le Bayern Munich débutait ce match retour avec 9 orteils en demi-finale. Pour rendre cette confrontation intéressante, Rosengård aurait dû réussir à ouvrir le score rapidement, mais face à une équipe bavaroise solide, Caroline Seger et ses coéquipières ne parvenaient pas à trouver la moindre ouverture et c'est finalement le Bayern, par l'intermédiaire de Lea Schüller, qui ouvrait le score. Sur un centre venu de la gauche et Carolin Simon, elle catapultait le ballon dans les filets d'une tête puissante sous la barre (22'). Un but qui obligeait Rosengård à inscrire cinq buts avant la fin de la rencontre pour passer au prochain tour... Si les débats étaient plutôt équilibrés dans le jeu avant le but, le Bayern a pris l'ascendant et continué de contrôler la rencontre.
La meilleure occasion suédoise de la première période était une frappe d'Olivia Schough droit sur Laura Benkarth (37'). Lineth Beerensteyn, comme à l'aller, a posé beaucoup de soucis à l'arrière-garde suédoise par sa vitesse et son énergie. Elle inscrivait même un but juste avant la pause, refusé pour une touche en début d'action (45'). A la pause, sans forcer, le Bayern menait 4-0 sur l'ensemble des deux rencontres. La seconde période allait elle aussi être vivante et rugueuse, les fautes s'accumulant au fur et à mesure des minutes qui s'écoulaient, avec presque vingt fautes sifflées sur la seule seconde période, et cinq cartons jaunes distribués sur la dernière demi-heure. Les dernières minutes de la rencontre voyaient Rosengård se montrer plus pressante, avec des bons coups francs et corners obtenus, deux centres dans la surface qui ne trouvaient pas preneuse (81', 85'), une demande de penalty refusée (90'), et enfin la meilleure occasion suédoise de cette seconde période, un tir de Caroline Seger contré (90+2').
L'issue de cette double confrontation ne proposait que peu de suspense avant ce match retour, et la rencontre a confirmé ce sentiment. Bien que batailleuse et de bonne volonté, Rosengård n'avait pas les armes offensivement pour embêter le Bayern Munich qui n'aura pas eu à forcer son talent. Les demi-finales et Chelsea devraient apporter un autre niveau de compétition pour le leader de Bundesliga. Rosengård de son côté sera de retour pour la prochaine édition et a fait un pas de plus dans la préparation pour le championnat qui débutera le 18.
La meilleure occasion suédoise de la première période était une frappe d'Olivia Schough droit sur Laura Benkarth (37'). Lineth Beerensteyn, comme à l'aller, a posé beaucoup de soucis à l'arrière-garde suédoise par sa vitesse et son énergie. Elle inscrivait même un but juste avant la pause, refusé pour une touche en début d'action (45'). A la pause, sans forcer, le Bayern menait 4-0 sur l'ensemble des deux rencontres. La seconde période allait elle aussi être vivante et rugueuse, les fautes s'accumulant au fur et à mesure des minutes qui s'écoulaient, avec presque vingt fautes sifflées sur la seule seconde période, et cinq cartons jaunes distribués sur la dernière demi-heure. Les dernières minutes de la rencontre voyaient Rosengård se montrer plus pressante, avec des bons coups francs et corners obtenus, deux centres dans la surface qui ne trouvaient pas preneuse (81', 85'), une demande de penalty refusée (90'), et enfin la meilleure occasion suédoise de cette seconde période, un tir de Caroline Seger contré (90+2').
L'issue de cette double confrontation ne proposait que peu de suspense avant ce match retour, et la rencontre a confirmé ce sentiment. Bien que batailleuse et de bonne volonté, Rosengård n'avait pas les armes offensivement pour embêter le Bayern Munich qui n'aura pas eu à forcer son talent. Les demi-finales et Chelsea devraient apporter un autre niveau de compétition pour le leader de Bundesliga. Rosengård de son côté sera de retour pour la prochaine édition et a fait un pas de plus dans la préparation pour le championnat qui débutera le 18.
ROSENGÅRD (SUE)-BAYERN MUNICH (ALL) : 0-1 (0-1) – Bayern qualifié (4-0 au cumul)
Malmo (Malmö Idrottsplats)
Arbitre : Olga Zadinová (CZE)
But : Lea Schüller 22’
Avertissements : Sanne Troelsgaard 60’, Jessica Wik 76’, Caroline Seger 83’ pour Rosengård ; Lineth Beerensteyn 82’, Linda Dallmann 89’ pour le Bayern
Rosengård : 1- Stéphanie Labbé, 15- Jessica Wik, 25- Emma Berglund, 4- Glódís Viggósdóttir, 2- Katrine Veje, 51- Sana Troelsgaard, 17- Caroline Seger ©, 10- Jelena Čanković, 7- Fiona Brown (11- Mimmi Larsson 58'), 8- Hanna Bennison, 22- Olivia Schough
Bayern Munich : 1- Laura Benkarth, 30- Carolin Simon (21- Simone Laudehr 79'), 19- Carina Wenninger, 14- Amanda Ilestedt, 5- Hannah Glas, 27- Marina Hegering (3- Simone Boye Sørensen 57'), 11- Lea Schüller (18- Viviane Asseyi 57'), 25- Sarah Zadrazil (23- Karólína Lea Vilhjálmsdóttir 57'), 16- Lina Magull © (8- Gia Corley 68'), 10- Linda Dallmann, 6- Lineth Beerensteyn
Malmo (Malmö Idrottsplats)
Arbitre : Olga Zadinová (CZE)
But : Lea Schüller 22’
Avertissements : Sanne Troelsgaard 60’, Jessica Wik 76’, Caroline Seger 83’ pour Rosengård ; Lineth Beerensteyn 82’, Linda Dallmann 89’ pour le Bayern
Rosengård : 1- Stéphanie Labbé, 15- Jessica Wik, 25- Emma Berglund, 4- Glódís Viggósdóttir, 2- Katrine Veje, 51- Sana Troelsgaard, 17- Caroline Seger ©, 10- Jelena Čanković, 7- Fiona Brown (11- Mimmi Larsson 58'), 8- Hanna Bennison, 22- Olivia Schough
Bayern Munich : 1- Laura Benkarth, 30- Carolin Simon (21- Simone Laudehr 79'), 19- Carina Wenninger, 14- Amanda Ilestedt, 5- Hannah Glas, 27- Marina Hegering (3- Simone Boye Sørensen 57'), 11- Lea Schüller (18- Viviane Asseyi 57'), 25- Sarah Zadrazil (23- Karólína Lea Vilhjálmsdóttir 57'), 16- Lina Magull © (8- Gia Corley 68'), 10- Linda Dallmann, 6- Lineth Beerensteyn
Chelsea avec brio
Les Blues sont en demi-finales (photo club)
Chelsea a confirmé son succès du match aller avec une nouvelle victoire (3-0, buts de Pernille Harder, Sam Kerr et Fran Kirby) pour un score cumulé de 5-1 sur l'ensemble des deux rencontres, avec à la clé une qualification pour les demi-finales.
Le match aller avait permis à Chelsea, en difficulté dans le jeu, d'offrir une leçon d'opportunisme à Wolfsburg pour avoir l'avantage avant le match retour. Ce fut encore le cas cette fois-ci, d'une certaine manière. Les débats ont été plus équilibrés d'entrée de jeu, et le duo Ann-Katrin Berger/Magda Eriksson a veillé au grain derrière sur les quelques situations chaudes pour les Louves, par l'intermédiaire de Fridolina Rolfö (12', 20'). Puis, la décision s'est faite en l'espace de quelques minutes. Un premier avertissement, avec un centre de Pernille Harder pour Sam Kerr dans la surface allemande, mais son contrôle était trop long (25').
La minute suivante, l'Australienne était lancée en profondeur, prenant de vitesse la charnière Sara Doorsoun-Khajeh/Dominique Janssen, l'Allemande concédant un penalty à l'entrée de sa surface. Un penalty que Pernille Harder ne manquait pas de convertir, portant l'avantage de Chelsea à 3-1 sur l'ensemble des deux rencontres (27'). Cinq minutes plus tard à peine, Sophie Ingle trouvait Kerr dans la surface, à nouveau face à la charnière allemande. Dos au but, elle se retournait et faisait le break, creusant un écart décisif (31'). Wolfsburg avait laissé passer sa chance de rester dans le match quelques instants plus tôt. Rolfö, décalée dans le couloir gauche, adressait un centre au second poteau pour Ewa Pajor, qui manquait le cadre et une rare opportunité de croire encore à la qualification (29').
Le deuxième but mettait un coup de massue sur la tête des Louves, qui se montraient bien timides par la suite. S'il fallait une bonne intervention de Millie Bright pour que le tableau d'affichage reste bloqué sur 2-0 à la pause (42'), ou encore Berger sur un coup franc de Melanie Leupolz (70') ainsi qu'une double occasion de Zsanett Jakabfi (90'), le cœur n'y était plus pour les Allemandes face à une équipe londonienne plus à l'aise dans le jeu et sûre défensivement. Cerise sur le gâteau pour les Blues, un troisième but signé Fran Kirby en fin de rencontre. Un une-deux avec Ji So-yun, tout juste entrée en jeu, et elle trompait Katarzyna Kiedrzynek d'une petite pichenette (81').
Berger et Eriksson en défense, Kerr et Harder en attaque (quatre buts, une passe décisive, un penalty obtenu) ont fait la différence en Hongrie.
Le réalisme londonien a encore frappé, accompagné cette fois-ci d'une prestation bien plus convaincante dans le jeu. Avec une victoire en cumulé 5-1 face à Wolfsburg, Chelsea confirme que l'équipe fait partie des prétendants à la victoire finale.
Le match aller avait permis à Chelsea, en difficulté dans le jeu, d'offrir une leçon d'opportunisme à Wolfsburg pour avoir l'avantage avant le match retour. Ce fut encore le cas cette fois-ci, d'une certaine manière. Les débats ont été plus équilibrés d'entrée de jeu, et le duo Ann-Katrin Berger/Magda Eriksson a veillé au grain derrière sur les quelques situations chaudes pour les Louves, par l'intermédiaire de Fridolina Rolfö (12', 20'). Puis, la décision s'est faite en l'espace de quelques minutes. Un premier avertissement, avec un centre de Pernille Harder pour Sam Kerr dans la surface allemande, mais son contrôle était trop long (25').
La minute suivante, l'Australienne était lancée en profondeur, prenant de vitesse la charnière Sara Doorsoun-Khajeh/Dominique Janssen, l'Allemande concédant un penalty à l'entrée de sa surface. Un penalty que Pernille Harder ne manquait pas de convertir, portant l'avantage de Chelsea à 3-1 sur l'ensemble des deux rencontres (27'). Cinq minutes plus tard à peine, Sophie Ingle trouvait Kerr dans la surface, à nouveau face à la charnière allemande. Dos au but, elle se retournait et faisait le break, creusant un écart décisif (31'). Wolfsburg avait laissé passer sa chance de rester dans le match quelques instants plus tôt. Rolfö, décalée dans le couloir gauche, adressait un centre au second poteau pour Ewa Pajor, qui manquait le cadre et une rare opportunité de croire encore à la qualification (29').
Le deuxième but mettait un coup de massue sur la tête des Louves, qui se montraient bien timides par la suite. S'il fallait une bonne intervention de Millie Bright pour que le tableau d'affichage reste bloqué sur 2-0 à la pause (42'), ou encore Berger sur un coup franc de Melanie Leupolz (70') ainsi qu'une double occasion de Zsanett Jakabfi (90'), le cœur n'y était plus pour les Allemandes face à une équipe londonienne plus à l'aise dans le jeu et sûre défensivement. Cerise sur le gâteau pour les Blues, un troisième but signé Fran Kirby en fin de rencontre. Un une-deux avec Ji So-yun, tout juste entrée en jeu, et elle trompait Katarzyna Kiedrzynek d'une petite pichenette (81').
Berger et Eriksson en défense, Kerr et Harder en attaque (quatre buts, une passe décisive, un penalty obtenu) ont fait la différence en Hongrie.
Le réalisme londonien a encore frappé, accompagné cette fois-ci d'une prestation bien plus convaincante dans le jeu. Avec une victoire en cumulé 5-1 face à Wolfsburg, Chelsea confirme que l'équipe fait partie des prétendants à la victoire finale.
WOLFSBURG (ALL)-CHELSEA (ANG) : 0-3 (0-2) Chelsea 5-1 au cumul.
Budapest (Szusza Ferenc Stadion)
Arbitre : Anastasia Pustovoitova (RUS)
Buts : Pernille Harder 27' pen., Samantha Kerr 32', Francesca Kirby 81'
Avertissements : Francesca Kirby 56’ pour Chelsea ; Ariane Hingst 65’ pour Wolfsburg (entraîneur-adjoint)
Wolfsburg : 77- Katarzyna Kiedrzynek, 13- Felicitas Rauch, 6- Dominique Janssen, 23- Sara Doorsoun-Khajeh, 4- Kathrin Hendrich, 15- Ingrid Engen (31- Lotta Cordes 85'), 14- Fridolina Rolfö (22- Shanice van de Sanden 60'), 10- Svenja Huth, 11- Alex Popp (c), 17- Ewa Pajor (3- Zsanett Jakabfi 75'), 16- Rebecka Blomqvist (19- Sofie Svava 75')
Chelsea : 30- Ann-Katrin Berger, 7- Jess Carter, 4- Millie Bright, 6- Magdalena Eriksson (c), 25- Jonna Anderssonn 5- Sophie Ingle (24- Drew Spence 84'), 8- Melanie Leupolz (10- Ji So-yun 79'), 22- Erin Cuthbert (17- Jessie Fleming 79'), 14- Fran Kirby, 23- Pernille Harder, 20- Sam Kerr (11- Guro Reiten 63')
Budapest (Szusza Ferenc Stadion)
Arbitre : Anastasia Pustovoitova (RUS)
Buts : Pernille Harder 27' pen., Samantha Kerr 32', Francesca Kirby 81'
Avertissements : Francesca Kirby 56’ pour Chelsea ; Ariane Hingst 65’ pour Wolfsburg (entraîneur-adjoint)
Wolfsburg : 77- Katarzyna Kiedrzynek, 13- Felicitas Rauch, 6- Dominique Janssen, 23- Sara Doorsoun-Khajeh, 4- Kathrin Hendrich, 15- Ingrid Engen (31- Lotta Cordes 85'), 14- Fridolina Rolfö (22- Shanice van de Sanden 60'), 10- Svenja Huth, 11- Alex Popp (c), 17- Ewa Pajor (3- Zsanett Jakabfi 75'), 16- Rebecka Blomqvist (19- Sofie Svava 75')
Chelsea : 30- Ann-Katrin Berger, 7- Jess Carter, 4- Millie Bright, 6- Magdalena Eriksson (c), 25- Jonna Anderssonn 5- Sophie Ingle (24- Drew Spence 84'), 8- Melanie Leupolz (10- Ji So-yun 79'), 22- Erin Cuthbert (17- Jessie Fleming 79'), 14- Fran Kirby, 23- Pernille Harder, 20- Sam Kerr (11- Guro Reiten 63')
Barcelone finit le travail, City sorti
Mariona Caldentey face à Alex Greenwood (photo club)
Avec une avance confortable avant le match retour, Barcelone a obtenu sa qualification malgré la défaite (2-1, buts de Janine Beckie et Sam Mewis sur penalty contre un but d'Asisat Oshoala) et connaître son adversaire pour les demi-finales le 18 avril suite à la rencontre entre Lyon et Paris.
Dos au mur avant ce match retour, Manchester City devait sortir le grand jeu et partait à l'attaque dès le coup d'envoi, l'intervention de Marta Torrejon devant Janine Beckie au seconde poteau sur un centre de Chloe Kelly se montrant décisive pour éviter un début de match idéal pour les Anglaises (1'). Si Rose Lavelle (13') ou Beckie (15') apportaient quelques frissons, c'est sur corner que Manchester parvenait à ouvrir le score, la tête de Sam Mewis rebondissant sur Abby Dahlkemper, et Beckie s'empressait de glisser le ballon au fond des filets (20'). Un bon début de match pour City, qui ne parvenait cependant pas à capitaliser. Chloe Kelly obtenait un bon coup franc qui ne donnait rien (29'), Sandra Panos repoussait la frappe de Beckie (37'). Mais la grande joueuse anglaise de cette première période, à l'exception de Beckie plutôt à son avantage en remplacement de dernière minute de la dynamiteuse Lauren Hemp, ce fut Lucy Bronze, décisive à deux reprises devant Asisat Oshoala pour éviter un but barcelonais à l'extérieur qui aurait probablement mis fin à tout espoir mancunien de qualification.
Deux actions barcelonaises venues de la droite sans grande surprise, avec Caroline Hansen dans un premier temps qui donnait le tournis à Alex Greenwood avant de frapper, le ballon était repoussé sur Oshoala qui voyait Bronze se jetter pour éviter le but (31'). A quelques minutes de la pause, sur une action directe initiée par Patri Guijarro depuis sa moitié de terrain, Oshoala était lancée en profondeur et si sa frappe était repoussée dans un premier temps par Ellie Roebuck, elle profitait d'un contre favorable mais ne pouvait totalement finir son geste, permettant ainsi à Bronze de dégager le ballon sur sa ligne (42'). Après avoir bien entamé la rencontre et réussi à ouvrir le score assez tôt dans le match, City a cependant semblé plus proche de concéder un but rédhibitoire qu'en inscrire un deuxième pour continuer à espérer.
La tendance s'est confirmée en seconde période et si Oshoala a encore manqué de finesse dans son duel avec Roebuck après un bon lancement dans l'intervalle d'Alexia (49'), elle a fini par être récompensée de ses efforts. Alors que le dégagement de la défense anglaise était contré par Patri, Hansen récupérait le ballon et servait en retrait Oshoala, qui n'avait plus qu'à le mettre au fond des filets (59'). Avec ce but, Barcelone obligeait Manchester à en inscrire trois de plus pour se qualifier.
Et City réagissait bien. Ellen White obtenait un penalty suite à une faute de Leila Ouahabi, et cette fois-ci contrairement au match aller, City le marquait grâce à Sam Mewis (68'). Et... voilà. City n'est pas parvenu à pousser pour forcer la décision, un nouveau duel Roebuck/Oshoala remporté par ala gardienne, une fin de match quelque peu décousue, des jeunes joueuses qui ont fait leur entrée sur le terrain, et Sandra Panos qui peut se permettre une sortie complètement ratée pour terminer la rencontre (90+5').
Manchester City, en perdant 3-0 à l'aller en manquant notamment un penalty, avait déjà bien hypothéqué ses chances de qualification. Et si l'équipe s'est bien battue, le but inscrit par Asisat Oshoala à l'heure de jeu était de trop pour une équipe somme toute limité par des faiblesses évidentes, notamment l'axe gauche de sa défense et un manque de créativité en attaque à laquelle l'absence d'Hemp a contribué. Barcelone, solide sur l'ensemble des deux rencontres, s'impose 4-2 en score cumulé et continue sa route. Son prochain adversaire sera français, dans un duel d'ores et déjà prometteur.
Dos au mur avant ce match retour, Manchester City devait sortir le grand jeu et partait à l'attaque dès le coup d'envoi, l'intervention de Marta Torrejon devant Janine Beckie au seconde poteau sur un centre de Chloe Kelly se montrant décisive pour éviter un début de match idéal pour les Anglaises (1'). Si Rose Lavelle (13') ou Beckie (15') apportaient quelques frissons, c'est sur corner que Manchester parvenait à ouvrir le score, la tête de Sam Mewis rebondissant sur Abby Dahlkemper, et Beckie s'empressait de glisser le ballon au fond des filets (20'). Un bon début de match pour City, qui ne parvenait cependant pas à capitaliser. Chloe Kelly obtenait un bon coup franc qui ne donnait rien (29'), Sandra Panos repoussait la frappe de Beckie (37'). Mais la grande joueuse anglaise de cette première période, à l'exception de Beckie plutôt à son avantage en remplacement de dernière minute de la dynamiteuse Lauren Hemp, ce fut Lucy Bronze, décisive à deux reprises devant Asisat Oshoala pour éviter un but barcelonais à l'extérieur qui aurait probablement mis fin à tout espoir mancunien de qualification.
Deux actions barcelonaises venues de la droite sans grande surprise, avec Caroline Hansen dans un premier temps qui donnait le tournis à Alex Greenwood avant de frapper, le ballon était repoussé sur Oshoala qui voyait Bronze se jetter pour éviter le but (31'). A quelques minutes de la pause, sur une action directe initiée par Patri Guijarro depuis sa moitié de terrain, Oshoala était lancée en profondeur et si sa frappe était repoussée dans un premier temps par Ellie Roebuck, elle profitait d'un contre favorable mais ne pouvait totalement finir son geste, permettant ainsi à Bronze de dégager le ballon sur sa ligne (42'). Après avoir bien entamé la rencontre et réussi à ouvrir le score assez tôt dans le match, City a cependant semblé plus proche de concéder un but rédhibitoire qu'en inscrire un deuxième pour continuer à espérer.
La tendance s'est confirmée en seconde période et si Oshoala a encore manqué de finesse dans son duel avec Roebuck après un bon lancement dans l'intervalle d'Alexia (49'), elle a fini par être récompensée de ses efforts. Alors que le dégagement de la défense anglaise était contré par Patri, Hansen récupérait le ballon et servait en retrait Oshoala, qui n'avait plus qu'à le mettre au fond des filets (59'). Avec ce but, Barcelone obligeait Manchester à en inscrire trois de plus pour se qualifier.
Et City réagissait bien. Ellen White obtenait un penalty suite à une faute de Leila Ouahabi, et cette fois-ci contrairement au match aller, City le marquait grâce à Sam Mewis (68'). Et... voilà. City n'est pas parvenu à pousser pour forcer la décision, un nouveau duel Roebuck/Oshoala remporté par ala gardienne, une fin de match quelque peu décousue, des jeunes joueuses qui ont fait leur entrée sur le terrain, et Sandra Panos qui peut se permettre une sortie complètement ratée pour terminer la rencontre (90+5').
Manchester City, en perdant 3-0 à l'aller en manquant notamment un penalty, avait déjà bien hypothéqué ses chances de qualification. Et si l'équipe s'est bien battue, le but inscrit par Asisat Oshoala à l'heure de jeu était de trop pour une équipe somme toute limité par des faiblesses évidentes, notamment l'axe gauche de sa défense et un manque de créativité en attaque à laquelle l'absence d'Hemp a contribué. Barcelone, solide sur l'ensemble des deux rencontres, s'impose 4-2 en score cumulé et continue sa route. Son prochain adversaire sera français, dans un duel d'ores et déjà prometteur.
MANCHESTER CITY (ANG)-FC BARCELONE (ESP) : 2-1 (1-0) – FC Barcelone qualifié (2-4 au cumul)
Manchester (MCFC Academy Stadium)
Arbitre : Monika Mularczyk (POL)
Buts : Janine Beckie 20', Samantha Mewis 68' pen. ; Asisat Oshoala 59'
Avertissements : Chloe Kelly 40’ pour Manchester City ; Patricia Guijarro 29’ pour Barcelone
Manchester City : 26- Ellie Roebuck, 14- Esme Morgan, 27- Alex Greenwood, 13- Abby Dahlkemper, 20- Lucy Bronze (19- Caroline Weir 73'), 22- Sam Mewis (7- Laura Coombs 80'), 24- Keira Walsh, 21- Rose Lavelle, 11- Janine Backie, 9- Chloe Kelly (16-Jessica Park 86') , 18- Ellen White © (10- Georgia Stanway 73')
Barcelone : 1- Sandra Panos, 8- Marta Torrejon, 17- Andrea Pereira (24- Bruna Villamala 89'), 4- Mapi Leon, 15- Leila Ouahabi, 14- Aitana Bonmati, 12- Patri Guijarro (6- Vicky Losada 79'), 11- Alexia Putellas ©, 15- Caroline Hansen (22- Lieke Martens 61'), 9- Mariona Caldentey (23- Jana Fernandez 89'), 20- Asisat Oshoala (22- Ana Maria Crnogorčević 79')
Manchester (MCFC Academy Stadium)
Arbitre : Monika Mularczyk (POL)
Buts : Janine Beckie 20', Samantha Mewis 68' pen. ; Asisat Oshoala 59'
Avertissements : Chloe Kelly 40’ pour Manchester City ; Patricia Guijarro 29’ pour Barcelone
Manchester City : 26- Ellie Roebuck, 14- Esme Morgan, 27- Alex Greenwood, 13- Abby Dahlkemper, 20- Lucy Bronze (19- Caroline Weir 73'), 22- Sam Mewis (7- Laura Coombs 80'), 24- Keira Walsh, 21- Rose Lavelle, 11- Janine Backie, 9- Chloe Kelly (16-Jessica Park 86') , 18- Ellen White © (10- Georgia Stanway 73')
Barcelone : 1- Sandra Panos, 8- Marta Torrejon, 17- Andrea Pereira (24- Bruna Villamala 89'), 4- Mapi Leon, 15- Leila Ouahabi, 14- Aitana Bonmati, 12- Patri Guijarro (6- Vicky Losada 79'), 11- Alexia Putellas ©, 15- Caroline Hansen (22- Lieke Martens 61'), 9- Mariona Caldentey (23- Jana Fernandez 89'), 20- Asisat Oshoala (22- Ana Maria Crnogorčević 79')