Wolfsburg peut réaliser le triplé comme Lyon (photo DR)
Si l’OL a succédé au FCF Lyon qui venait de passer à quelques minutes du titre, le VfL Wolfsbourg a pris la relève du Wendschotter SV Wolfsbourg de Claudia Müller qui venait de finir 9e, 33 points derrière Francfort. Le Wendschotter avait lui-même pris la suite du VfR Eintracht Wolfsbourg en 1996 et évoluait en Bundesliga depuis 1998 après avoir manqué la qualification pour la saison initiale de la poule unique.
Tout comme la section féminine du FC Lyon datait du début des années 1970, l’Eintracht avait été créé en 1973 et avait régulièrement évolué au plus haut niveau, atteignant la finale de la Coupe en 1984 et faisant partie des 20 équipes participant à la première Bundesliga en 1990.
Ne partant pas du même point, les deux clubs n’ont pas mis le même temps pour arriver au sommet : l’OL a remporté son premier titre sous ce nom dès 2007 et atteint sa première demi-finale européenne la saison suivante et a récidivé tous les ans depuis. Le VfL Wolfsbourg a eu plus de difficultés. Reléguées en 2005 après deux saisons dans la deuxième moitié de classement, les louves remontent immédiatement, en particulier grâce aux 36 buts de Martina Müller.
Tout comme la section féminine du FC Lyon datait du début des années 1970, l’Eintracht avait été créé en 1973 et avait régulièrement évolué au plus haut niveau, atteignant la finale de la Coupe en 1984 et faisant partie des 20 équipes participant à la première Bundesliga en 1990.
Ne partant pas du même point, les deux clubs n’ont pas mis le même temps pour arriver au sommet : l’OL a remporté son premier titre sous ce nom dès 2007 et atteint sa première demi-finale européenne la saison suivante et a récidivé tous les ans depuis. Le VfL Wolfsbourg a eu plus de difficultés. Reléguées en 2005 après deux saisons dans la deuxième moitié de classement, les louves remontent immédiatement, en particulier grâce aux 36 buts de Martina Müller.
Le virage vers le professionnalisme
Conny Pohlers au centre sera l'une des joueuses à suivre (photo DR)
Jusqu’en 2011, Wolfsbourg navigue entre la 5e et la 8e place de la Bundesliga, assez bien pour ne pas se faire de frayeur, pas assez pour se mêler à la lutte pour le titre ou la qualification européenne. Mais cela est sans doute insuffisant pour un club soutenu par une multinationale comme Volkswagen. Le tournant intervient à l’été 2011 avec l’arrivée des finalistes de la Ligue des Championnes (et vainqueurs la saison précédentes) Josephine Henning et Nadine Keßler de Potsdam, ainsi que celle de Conny Pohlers qui arrive de Francort et de Lena Goeßling de Bad Neuenahr. Toutes quatre sont déjà internationales, comme le sont aussi Verena Faißt, Navina Omilade et Martina Müller déjà présentes.
Le résultat ne se fait pas attendre et Wolfsbourg finit la saison à la seconde place, trois points derrière Potsdam mais sept devant Francfort, favori de la compétition et finaliste de la Ligue des Championnes. Le moteur de l’équipe est le duo du milieu constitué de Nadine Keßler et Lena Goeßling et son arme fatale celui d’attaque Martina Müller-Conny Pohlers. Alisa Vetterlein est déjà titulaire dans le but, Verena Faißt arpente déjà son côté gauche et Zsanett Jakabfi alimente déjà le duo d’attaque. En défense centrale, Josephine Henning est d’abord associée à l’expérimentée Navina Omilade (championne d’Europe 2001 et 2005 avec la Mannschaft) puis à Maren Tetzlaff et enfin à la néo-zélandaise Rebecca Smith. Ralf Kellermann fait jouer son équipe en 4-4-2 mais alterne à l’occasion avec le 3-5-2 allemand traditionnel.
Les Vertes concèdent trois défaites dont deux contre Potsdam qui coûtent cher au décompte final, mais battent deux fois Francfort, ce qui est aussi important. Conny Pohlers finit deuxième buteuse avec 19 buts derrière Genoveva Añonma 20, aucune autre joueuse ne dépassant les 10 buts. La troisième défaite a lieu lors du match aller contre Duisbourg, autre cador de Bundesliga : il s’agit du dernier champion (en 2000) avant l’oligopole de Francfort et Potsdam. Wolfsbourg est le premier depuis.
En quasi faillite le club de la Ruhr a sans doute passé le témoin à Wolfsbourg comme troisième larron du trio de tête et pour marquer le coup, a vu partir Luisa Wensing et Alexandra Popp vers la Basse-Saxe. La dernière pierre à l’édifice est l’arrivée de Viola Odebrecht en provenance de Potsdam.
Le résultat ne se fait pas attendre et Wolfsbourg finit la saison à la seconde place, trois points derrière Potsdam mais sept devant Francfort, favori de la compétition et finaliste de la Ligue des Championnes. Le moteur de l’équipe est le duo du milieu constitué de Nadine Keßler et Lena Goeßling et son arme fatale celui d’attaque Martina Müller-Conny Pohlers. Alisa Vetterlein est déjà titulaire dans le but, Verena Faißt arpente déjà son côté gauche et Zsanett Jakabfi alimente déjà le duo d’attaque. En défense centrale, Josephine Henning est d’abord associée à l’expérimentée Navina Omilade (championne d’Europe 2001 et 2005 avec la Mannschaft) puis à Maren Tetzlaff et enfin à la néo-zélandaise Rebecca Smith. Ralf Kellermann fait jouer son équipe en 4-4-2 mais alterne à l’occasion avec le 3-5-2 allemand traditionnel.
Les Vertes concèdent trois défaites dont deux contre Potsdam qui coûtent cher au décompte final, mais battent deux fois Francfort, ce qui est aussi important. Conny Pohlers finit deuxième buteuse avec 19 buts derrière Genoveva Añonma 20, aucune autre joueuse ne dépassant les 10 buts. La troisième défaite a lieu lors du match aller contre Duisbourg, autre cador de Bundesliga : il s’agit du dernier champion (en 2000) avant l’oligopole de Francfort et Potsdam. Wolfsbourg est le premier depuis.
En quasi faillite le club de la Ruhr a sans doute passé le témoin à Wolfsbourg comme troisième larron du trio de tête et pour marquer le coup, a vu partir Luisa Wensing et Alexandra Popp vers la Basse-Saxe. La dernière pierre à l’édifice est l’arrivée de Viola Odebrecht en provenance de Potsdam.
L'expérience européenne
Wolfsbourg s’apprête alors à disputer pour la première fois une Coupe d’Europe. Il est le cinquième club allemand à le faire. Les trois premiers, Francfort, Potsdam et Duisbourg ont remporté la compétition pour leur première participation. Seul le Bayern n’a pas réussi, éliminé par Montpellier. Wolfsbourg cherchera à faire aussi bien en s’appuyant donc sur un effectif expérimenté comptant plusieurs joueuse déjà titrées : Josephine Henning, Viola Odebrecht et Nadine Keßler en 2010 avec Potsdam, Alexandra Popp en 2009 avec Duisbourg (après avoir infligé à Lyon sa seule vraie défaite en Coupe d’Europe, 3-1 en demi-finale retour), Conny Pohlers en 2008 avec Francfort, Navina Omilade avec déjà Viola Odebrecht et Conny Pohlers en 2005 avec Potsdam. Six joueuses dont trois devraient être sur la pelouse connaissent déjà l’événement pour l’avoir remporté (et la plupart ont eu l’occasion en plus de perdre une finale).
Conny Pohlers a non seulement gagné deux finales et perdu une (avec Potsdam contre Francfort en 2006) mais elle a marqué 8 buts en finales, en 6 matchs puisque cela se jouait à l’époque en match aller et retour. Si elle l’emporte cette année, elle deviendra la seule joueuse à avoir remporté la Coupe d’Europe pour trois clubs différents. En outre, l’effectif compte 10 internationales allemandes dont 7 en activité mais seules Viola Odebrecht (Coupe du monde 2003), Navina Omilade (Euro 2001 et 2005), Martina Müller (Coupe du monde 2003 et 2007, Euro 2001 et 2009) et Conny Pohlers (Coupe du monde 2005 et Euro 2005) ont remporté un titre avec l’Allemagne, soit les trois qui ont pris leur retraite internationale (récemment pour Martina Müller puisque c’était contre la France en novembre pour sa 101e sélection) et Viola Odebrecht.
Cela peut sembler étonnant dans la mesure où la Mannschaft a trusté les titres, remportant toutes les éditions de l’Euro depuis 1995 et les Coupes du monde 2003 et 2007. Mais elle n’a plus rien remporté depuis 2009 et les autres internationales ne le sont que depuis 2010. Il faut d’ailleurs noter que contrairement à ses rivaux de Francfort et de Potsdam, l’effectif de Wolfsbourg n’est à peu près composé que de joueuses allemandes, en dehors de l'internationale Hongroise Zsanett Jakabfi et de la Néo-Zélandaise Rebecca Smith (qui n’a pas encore joué cette saison et qui quittera le club en fin de saison).
La plupart des joueuses sont passées par les sélections de jeunes et a eu l’occasion de remporter des titres et de disputer des finales. Il faut dire que Wolfsbourg est une équipe jeune. Sa moyenne d’âge pondérée par le temps de jeu est de 24,5 ans et elle est nettement augmentée par Viola Odebrecht (30 ans), Martina Müller (33 ans) et Conny Pohlers (34 ans). Parmi les autres joueuses qui ont joué plus de l’équivalent de 5 matchs, seule Ivonne Hartmann (31 ans) et Anna Blässe (26 ans) ont plus de 25 ans. En comparaison, la moyenne d’âge pondérée des Lyonnaises est de 26,8 ans et le gros de l’effectif lyonnais a entre 26 et 29 ans, en dehors de Wendie Renard (22 ans) et d’Eugénie Le Sommer (23 ans) d’un côté et de Sonia Bompastor, Laetitia Tonazzi et Sabrina Viguier (32 ans) de l’autre côté.
CHR$
La suite demain
Conny Pohlers a non seulement gagné deux finales et perdu une (avec Potsdam contre Francfort en 2006) mais elle a marqué 8 buts en finales, en 6 matchs puisque cela se jouait à l’époque en match aller et retour. Si elle l’emporte cette année, elle deviendra la seule joueuse à avoir remporté la Coupe d’Europe pour trois clubs différents. En outre, l’effectif compte 10 internationales allemandes dont 7 en activité mais seules Viola Odebrecht (Coupe du monde 2003), Navina Omilade (Euro 2001 et 2005), Martina Müller (Coupe du monde 2003 et 2007, Euro 2001 et 2009) et Conny Pohlers (Coupe du monde 2005 et Euro 2005) ont remporté un titre avec l’Allemagne, soit les trois qui ont pris leur retraite internationale (récemment pour Martina Müller puisque c’était contre la France en novembre pour sa 101e sélection) et Viola Odebrecht.
Cela peut sembler étonnant dans la mesure où la Mannschaft a trusté les titres, remportant toutes les éditions de l’Euro depuis 1995 et les Coupes du monde 2003 et 2007. Mais elle n’a plus rien remporté depuis 2009 et les autres internationales ne le sont que depuis 2010. Il faut d’ailleurs noter que contrairement à ses rivaux de Francfort et de Potsdam, l’effectif de Wolfsbourg n’est à peu près composé que de joueuses allemandes, en dehors de l'internationale Hongroise Zsanett Jakabfi et de la Néo-Zélandaise Rebecca Smith (qui n’a pas encore joué cette saison et qui quittera le club en fin de saison).
La plupart des joueuses sont passées par les sélections de jeunes et a eu l’occasion de remporter des titres et de disputer des finales. Il faut dire que Wolfsbourg est une équipe jeune. Sa moyenne d’âge pondérée par le temps de jeu est de 24,5 ans et elle est nettement augmentée par Viola Odebrecht (30 ans), Martina Müller (33 ans) et Conny Pohlers (34 ans). Parmi les autres joueuses qui ont joué plus de l’équivalent de 5 matchs, seule Ivonne Hartmann (31 ans) et Anna Blässe (26 ans) ont plus de 25 ans. En comparaison, la moyenne d’âge pondérée des Lyonnaises est de 26,8 ans et le gros de l’effectif lyonnais a entre 26 et 29 ans, en dehors de Wendie Renard (22 ans) et d’Eugénie Le Sommer (23 ans) d’un côté et de Sonia Bompastor, Laetitia Tonazzi et Sabrina Viguier (32 ans) de l’autre côté.
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La suite demain