Les Juvisiennes ont déploré le geste de Patrice Lair (Photos Alexandre Ortega)
Qui dit demi-finale de Coupe d’Europe, dit forcément intensité, pression, enjeu. On a retrouvé tous ces ingrédients samedi soir à Gerland pour un match de haut niveau entre les deux clubs français les plus titrés. Sur le terrain, ça a parfois été viril. Mais toujours correct. « Face à Juvisy, ce sont toujours des matches engagés physiquement. Ce soir, ce fut encore un peu le cas. Mais on arrive chaque fois à l’emporter donc tant mieux », confiait Sonia Bompastor qui relève aussi l’opposition de style et de mentalité entre amateur et professionnel : «Il y a club pro, club amateur, ça s’allume un peu mais c’est bon enfant. Il n’y a jamais eu de débordement ».
Elodie Thomis poursuit : «Les deux équipes avaient à cœur de faire un résultat. On connaît la rivalité entre les deux clubs, c’est pour ça qu’il y avait un petit beaucoup de tampons ». Mais ce qui a mis le feu aux poudres et choqué les Juvisiennes, c’est le bras d’honneur de Patrice Lair en direction de la tribune d’honneur après le troisième but de Lotta Schelin. Le coach lyonnais se défend de ce geste d’humeur. « Ce n’est pas un bras d’honneur ! Je suis un entraîneur qui donne pas mal de bonheur au club, qui a apporté pas mal de victoire. Je n’aime pas trop me faire allumer comme ça par un supporter. Ça ne m’a pas plu, je n’ai pas aimé ça. On gagnait 2-0, on avait quand même une certaine avance pour aller en finale de la Ligue des champions».
Le coach de l’OL explique que son geste était adressé à un supporter qui réclamait à corps et à cri le remplacement de la Suédoise, Lotta Schelin qui avait manqué plusieurs occasions de but avant le but du K.O à la 93e minute. « J’ai été patient avec elle, même si dans les tribunes, on me demandait de la sortir et la plus belle des réponses, c’est son but à la fin.»
Elodie Thomis poursuit : «Les deux équipes avaient à cœur de faire un résultat. On connaît la rivalité entre les deux clubs, c’est pour ça qu’il y avait un petit beaucoup de tampons ». Mais ce qui a mis le feu aux poudres et choqué les Juvisiennes, c’est le bras d’honneur de Patrice Lair en direction de la tribune d’honneur après le troisième but de Lotta Schelin. Le coach lyonnais se défend de ce geste d’humeur. « Ce n’est pas un bras d’honneur ! Je suis un entraîneur qui donne pas mal de bonheur au club, qui a apporté pas mal de victoire. Je n’aime pas trop me faire allumer comme ça par un supporter. Ça ne m’a pas plu, je n’ai pas aimé ça. On gagnait 2-0, on avait quand même une certaine avance pour aller en finale de la Ligue des champions».
Le coach de l’OL explique que son geste était adressé à un supporter qui réclamait à corps et à cri le remplacement de la Suédoise, Lotta Schelin qui avait manqué plusieurs occasions de but avant le but du K.O à la 93e minute. « J’ai été patient avec elle, même si dans les tribunes, on me demandait de la sortir et la plus belle des réponses, c’est son but à la fin.»
"Il y a un respect à avoir de tout le monde"
Patrice Lair a expliqué son geste en zone mixte
Mais les Juvisiennes ne l’ont pas du tout compris de cette manière. Et elles ont vertement déploré. C’est la coach Sandrine Mathivet qui a dégainé en premier : « Quel que soit le score et l’adversaire que vous avez en face de vous, vous avez un comportement à ne pas avoir quand vous êtes coach. Il y a un respect à avoir de tout le monde et quand on se veut un grand club, il faut faire attention à ne pas déborder. Ce geste à la fin du match est un peu dérangeant. Je ne l’ai pas vu mais je sais que c’est un geste très déplacé. C’est dommage même si ça n’enlève rien à la qualité de cette équipe lyonnaise. On ne va pas en faire une polémique, restons courtois et ça se passera bien. Surtout pour le foot féminin ». Le geste est aussi resté en travers de la gorge de Sandrine Soubeyrand après le match mais également de Gaëtane Thiney : « Il y a eu des coups mais le foot reste un sport de duels, de contact, le geste de l’entraîneur est plus dommageable, plus embêtant parce que tout s’était bien passé auparavant. Il n’y avait eu aucun mot de travers. C’est dommage qu’un coach qui a gagné autant de titres se permette de faire un bras d’honneur quand son équipe inscrit le troisième but… »
Thibault Simonnet
Thibault Simonnet