Lair n'était pas satisfait de la première période (Photo : Alexandre Ortega)
On a retrouvé le rouleau compresseur lyonnais qui a eu besoin d'une mi-temps pour véritablement entrer en action. Le but ultra rapide de Dickenmann après une grossière erreur de Culova a finalement fait plus de mal que de bien aux Lyonnaises : « On a marqué trop tôt, la qualification était assurée au bout de deux minutes...Après ce but on n'est pas rester concentrée, on aurait dû continuer à presser haut. Il a fallut une petite remise en question à la mi-temps et quelques changements pour apporter pour apporter un peu de punch et de vitesse », explique Patrice Lair, le coach. Car mis à part ce but, les Rhodanniennes ont eu du mal à développer leur jeu dans le premier acte, bien muselées par des Tchèques très regroupées en défense : « Ce n'était pas facile car elles étaient bien en place en première mi-temps et après elles ont un peu lâché physiquement, il y avait plus d'espaces. Le coach n'était pas très content à la mi-temps ce que l'on comprend, on aurait aussi aimé faire mieux mais en deuxième on s'est rattrapé, on a produit du beau jeu», confie Camille Abily, auteure de ses 12e et 13e but depuis le début de la saison.
"J'aimerais bien un Francfort – Potsdam en quarts"
Le Sommer a raté quelques occasions mais a délivré une passe décisive à Abily (Photo : Alexandre Ortega)
Alors qu'est-ce que les Lyonnaises ont changé en seconde mi-temps ? « Le coach nous a dit d'être plus précis dans nos passes car, techniquement, on avait du déchet. Il fallait aussi plus prendre la profondeur car elles nous attendaient beaucoup dans les pieds. C'était une défense assez lourde, il fallait essayer de passer dans leur dos et l'entrée de Lotta nous a fait beaucoup de bien », confie Abily.
La différence s'est également faite grâce aux changements opérés par Patrice Lair après la pause. Corine Franco et surtout Lotta Schelin, impliqué sur quatre buts lyonnais, ont apporté un peu de sang frais : « Lotta rentre à un moment où les autres commençaient à être fatiguées et puis physiquement, elle était toute fraîche. Sur le premier ballon, ça a fait « tilt » », souligne Patrice Lair.
Le président lyonnais s'est, lui, félicité de l'affluence : « Quand on gagne 6-0 et qu'il y a 6000 spectateurs dans le stade, c'est un grand succès d'ailleurs les dirigeants de Prague étaient heureux de cette réception dans un grand stade qui valorise le foot féminin. Pour nous, c'est important, ça fait partie de notre volonté et des objectifs », glissait Jean-Michel Aulas.
L'Ol qui est désormais la seule équipe française qualifiée pour les quarts de finale devra attendre les 14 et 15 mars prochain pour goûter de nouveau à cette Ligue des Champions : « On est tranquille jusqu'au mois de mars, on va donc pouvoir bien se préparer. Là il y a beaucoup de matches et peut-être un peu de lassitude psychologique », lance Patrice Lair.
Les Lyonnaises qui iront pour la cinquième fois d'affilée en quart de finale de Champion's League aimerait bien éviter les Allemandes au prochain tour : « J'aimerais bien un Francfort – Potsdam en quarts mais reprendre Arsenal pourquoi pas ? En tout cas, ce seront de jolis quart de finale, ce sera plus costaud que l'année dernière. » « Si on peut prendre les clubs allemands le plus tard possible ce sera mieux car ce sont de grosses équipes. Mais si on veut aller au bout il faut battre tout le monde », soufflait Abily. Réponse le 17 novembre prochain.
A Gerland, Thibault Simonnet
La différence s'est également faite grâce aux changements opérés par Patrice Lair après la pause. Corine Franco et surtout Lotta Schelin, impliqué sur quatre buts lyonnais, ont apporté un peu de sang frais : « Lotta rentre à un moment où les autres commençaient à être fatiguées et puis physiquement, elle était toute fraîche. Sur le premier ballon, ça a fait « tilt » », souligne Patrice Lair.
Le président lyonnais s'est, lui, félicité de l'affluence : « Quand on gagne 6-0 et qu'il y a 6000 spectateurs dans le stade, c'est un grand succès d'ailleurs les dirigeants de Prague étaient heureux de cette réception dans un grand stade qui valorise le foot féminin. Pour nous, c'est important, ça fait partie de notre volonté et des objectifs », glissait Jean-Michel Aulas.
L'Ol qui est désormais la seule équipe française qualifiée pour les quarts de finale devra attendre les 14 et 15 mars prochain pour goûter de nouveau à cette Ligue des Champions : « On est tranquille jusqu'au mois de mars, on va donc pouvoir bien se préparer. Là il y a beaucoup de matches et peut-être un peu de lassitude psychologique », lance Patrice Lair.
Les Lyonnaises qui iront pour la cinquième fois d'affilée en quart de finale de Champion's League aimerait bien éviter les Allemandes au prochain tour : « J'aimerais bien un Francfort – Potsdam en quarts mais reprendre Arsenal pourquoi pas ? En tout cas, ce seront de jolis quart de finale, ce sera plus costaud que l'année dernière. » « Si on peut prendre les clubs allemands le plus tard possible ce sera mieux car ce sont de grosses équipes. Mais si on veut aller au bout il faut battre tout le monde », soufflait Abily. Réponse le 17 novembre prochain.
A Gerland, Thibault Simonnet
Lotta Schelin : « je voulais trop jouer »
Lotta Schelin au micro d'OL TV (Photo : Alexandre Ortega)
« Je voulais trop jouer, ça m'a fait plaisir quand le coach m'a dit que j'allais rentrer. Rentrer et faire une passe décisive d'entrée, ça m'a soulagée. J'étais contente qu'on me laisse aller récupérer mon titre de joueuse suédoise de l'année, je me suis couché et levé tôt (rires) mais le vol était en retard, je ne pouvais rien faire. Le tirage ? Ce serait sympa de tomber sur une équipe suédoise mais en même temps comme j'ai joué 8 ans à Göteborg (rires)...Même si on tombera forcément contre une bonne équipe, on veut éviter les Allemandes. On sait que ce sera dur de conserver le titre mais on a du temps pour bien se préparer et je pense qu'en mars on sera mieux physiquement car tout le monde est un peu fatigué à cause de la Coupe du monde même si on joue bien et que l'on gagne. »