Lucile, ce fut un peu plus long que prévu mais Rennes est finalement qualifié…
On était sereines, on savait qu’il y avait peu de chances pour que la réserve passe car celle-ci aurait du être posée 45 minutes avant le coup d’envoi.
Pouvez-vous rappeler les faits ?
Cormelles a posé une réserve car, sur le site de la FFF, il était indiqué que le match se jouerait sur synthétique. Beaucoup de joueuses adverses avaient des chaussures moulées, elles n’avaient pas pensé à amener leurs vissées.
Vous n’avez jamais douté ?
Non, c’était une erreur de la Fédération, pas une erreur de notre part. Car notre terrain principal, c’est celui en herbe. Ce n’est que si l’on indique que l’on va jouer sur notre synthétique que l’on y jouera, et rien n’a été fait en ce sens. Il n’y avait vraiment pas de raison que la réserve soit acceptée.
On était sereines, on savait qu’il y avait peu de chances pour que la réserve passe car celle-ci aurait du être posée 45 minutes avant le coup d’envoi.
Pouvez-vous rappeler les faits ?
Cormelles a posé une réserve car, sur le site de la FFF, il était indiqué que le match se jouerait sur synthétique. Beaucoup de joueuses adverses avaient des chaussures moulées, elles n’avaient pas pensé à amener leurs vissées.
Vous n’avez jamais douté ?
Non, c’était une erreur de la Fédération, pas une erreur de notre part. Car notre terrain principal, c’est celui en herbe. Ce n’est que si l’on indique que l’on va jouer sur notre synthétique que l’on y jouera, et rien n’a été fait en ce sens. Il n’y avait vraiment pas de raison que la réserve soit acceptée.
« C’est l’amour propre qui va jouer plus que la coupe en elle-même »
En tout cas Cormelles n’a pas contesté la victoire. Comment analysez-vous ce match, 4-1, c’est lourd ?
C’est plutôt elles qui ont baissé les bras rapidement. On marque en première période puis le second but est arrivé très tôt en deuxième mi-temps. C’est à partir de ce moment-là que le match fut à sens unique.
Vous vous qualifiez contre Saint-Brieuc, ça représente quoi de jouer contre une D1 ?
C’est un bon tirage. On est contentes d’affronter une équipe de D1, de se confronter au niveau supérieur. Et puis Saint-Brieuc, c’est un derby, c’est important de jouer un match comme celui-ci, on ne veut pas le perdre.
Un jour de fête aussi.
Que si on gagne (rires) ! En Coupe quand il y a la défaite au bout, ce n’est jamais plaisant.
C’est un derby, y-a-t-il une pression supplémentaire ?
On connait toutes les joueuses adverses. C’est l’amour propre qui va jouer, plus que la coupe en elle-même. Ce sera vraiment un match particulier.
Que faire pour contester la suprématie de Saint-Brieuc sur le papier ?
Il faudra bloquer Julie Morel, c’est la maître à jouer, et si on y arrive, ce sera déjà une bonne chose. On devra également jouer notre jeu et ne pas tomber dans cet état d’esprit de vouloir défendre systématiquement sous prétexte que c’est une D1. Il faudra qu’on aille de l’avant…
Vous croyez vraiment que ce sera possible ?
On verra dans les dix premières minutes comment on se sentira et comment elles se sentiront. On a les moyens de rivaliser, on a des bons atouts dans l’équipe. Les premières minutes détermineront l’état d’esprit du match.
Vous vous préparez quand même à souffrir pendant 90 minutes ?
Oui un petit peu, c’est dans nos têtes. C’est évident qu’il faudra tenir défensivement, sans ça on prendra des buts assez rapidement car, en face, cela reste une équipe de D1. On n’a pas les mêmes forces qu’elle.
Ce serait un exploit de passer ?
Ce serait un bon pas de franchi. Ce serait un exploit…mais cet exploit est réalisable.
C’est plutôt elles qui ont baissé les bras rapidement. On marque en première période puis le second but est arrivé très tôt en deuxième mi-temps. C’est à partir de ce moment-là que le match fut à sens unique.
Vous vous qualifiez contre Saint-Brieuc, ça représente quoi de jouer contre une D1 ?
C’est un bon tirage. On est contentes d’affronter une équipe de D1, de se confronter au niveau supérieur. Et puis Saint-Brieuc, c’est un derby, c’est important de jouer un match comme celui-ci, on ne veut pas le perdre.
Un jour de fête aussi.
Que si on gagne (rires) ! En Coupe quand il y a la défaite au bout, ce n’est jamais plaisant.
C’est un derby, y-a-t-il une pression supplémentaire ?
On connait toutes les joueuses adverses. C’est l’amour propre qui va jouer, plus que la coupe en elle-même. Ce sera vraiment un match particulier.
Que faire pour contester la suprématie de Saint-Brieuc sur le papier ?
Il faudra bloquer Julie Morel, c’est la maître à jouer, et si on y arrive, ce sera déjà une bonne chose. On devra également jouer notre jeu et ne pas tomber dans cet état d’esprit de vouloir défendre systématiquement sous prétexte que c’est une D1. Il faudra qu’on aille de l’avant…
Vous croyez vraiment que ce sera possible ?
On verra dans les dix premières minutes comment on se sentira et comment elles se sentiront. On a les moyens de rivaliser, on a des bons atouts dans l’équipe. Les premières minutes détermineront l’état d’esprit du match.
Vous vous préparez quand même à souffrir pendant 90 minutes ?
Oui un petit peu, c’est dans nos têtes. C’est évident qu’il faudra tenir défensivement, sans ça on prendra des buts assez rapidement car, en face, cela reste une équipe de D1. On n’a pas les mêmes forces qu’elle.
Ce serait un exploit de passer ?
Ce serait un bon pas de franchi. Ce serait un exploit…mais cet exploit est réalisable.
« Si on faisait jeu égal avec Saint-Brieuc, ça créerait un déclic »
Que vous dit votre coach ?
Pour le moment, on n’a pas vraiment parlé de ça. Je pense que le coach va dire qu’il faut aborder ce match de coupe en prenant beaucoup de plaisir surtout qu’au niveau du championnat nous ne sommes pas très bien placées. La coupe ne sera qu’un plus.
L’année dernière vous aviez perdu 5-2 en huitièmes de finale face à Soyaux. Est-ce que cette expérience peut vous servir dimanche ?
Pour certaines, on a retenu les leçons de ce match-là. On avait baissé les bras au moment où il y avait eu ce troisième but de Soyaux. C’est essentiellement sur le plan mental où ce match va nous aider. Mais nous sommes déjà allées en quart de finale, c’était en 2008 face au PSG.
Comment expliquez-vous que Rennes soit une équipe de coupe ?
Peut-être l’état d’esprit ? Sur un match de Coupe tout est possible, tout se joue sur un match, c’est différent du championnat. En Coupe, chacune des joueuses se donnent plus que sur les autres matches. Personnellement, je préfère les matches de Coupe car on n’a pas le droit de passer à côté.
La Coupe peut vous donner un second souffle en championnat ?
Oui même si on ne gagnait pas. Si on faisait jeu égal avec Saint-Brieuc, ça créerait un déclic que certaines attendent. Et au-delà du fait de pouvoir passer, on jouerait un peu plus relâchée en championnat.
Pour le moment, on n’a pas vraiment parlé de ça. Je pense que le coach va dire qu’il faut aborder ce match de coupe en prenant beaucoup de plaisir surtout qu’au niveau du championnat nous ne sommes pas très bien placées. La coupe ne sera qu’un plus.
L’année dernière vous aviez perdu 5-2 en huitièmes de finale face à Soyaux. Est-ce que cette expérience peut vous servir dimanche ?
Pour certaines, on a retenu les leçons de ce match-là. On avait baissé les bras au moment où il y avait eu ce troisième but de Soyaux. C’est essentiellement sur le plan mental où ce match va nous aider. Mais nous sommes déjà allées en quart de finale, c’était en 2008 face au PSG.
Comment expliquez-vous que Rennes soit une équipe de coupe ?
Peut-être l’état d’esprit ? Sur un match de Coupe tout est possible, tout se joue sur un match, c’est différent du championnat. En Coupe, chacune des joueuses se donnent plus que sur les autres matches. Personnellement, je préfère les matches de Coupe car on n’a pas le droit de passer à côté.
La Coupe peut vous donner un second souffle en championnat ?
Oui même si on ne gagnait pas. Si on faisait jeu égal avec Saint-Brieuc, ça créerait un déclic que certaines attendent. Et au-delà du fait de pouvoir passer, on jouerait un peu plus relâchée en championnat.
« Pas de pression inutile en dehors du foot »
Le championnat reste la priorité ?
Oui car si on venait à descendre, ce serait difficile de remonter surtout qu’il n’y a plus de D3. La scission est d’ailleurs assez difficile et il est important de rester en D2. De plus aujourd’hui, on ne mérite pas la place que l’on occupe en championnat, ce serait vraiment dommage de descendre.
Vous vous plaisez à Rennes ?
Ce qui me plaît par rapport à mes précédents clubs, c’est la confiance que le club et les coaches donnent aux joueuses. Il n’y a pas de pression inutile en dehors du foot. On arrive à jouer libéré, comme on le souhaite. C’est plaisant car on nous laisse vivre notre vie à côté et du coup on est sereines quand on joue au foot.
Ce n’est pas le cas dans d’autres clubs ?
Dans certains clubs, on contraint certaines filles à ne pas faire tel ou tel chose en dehors du foot. A Bréquigny, on a l’avantage de ne pas avoir ce genre de discours.
Comment jugez-vous vos performances cette année ?
Très moyennes. Ce qui change par rapport à l’année dernière (ndlr : elle avait inscrit sept buts en 2009/2010), c’est que nous n’avons pas le même effectif. Et comme il n’y avait pas de descente, je me permettais de monter beaucoup plus que cette année. Aujourd’hui, on joue le maintien et je ne m’aventure plus trop vers l’avant.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Oui car si on venait à descendre, ce serait difficile de remonter surtout qu’il n’y a plus de D3. La scission est d’ailleurs assez difficile et il est important de rester en D2. De plus aujourd’hui, on ne mérite pas la place que l’on occupe en championnat, ce serait vraiment dommage de descendre.
Vous vous plaisez à Rennes ?
Ce qui me plaît par rapport à mes précédents clubs, c’est la confiance que le club et les coaches donnent aux joueuses. Il n’y a pas de pression inutile en dehors du foot. On arrive à jouer libéré, comme on le souhaite. C’est plaisant car on nous laisse vivre notre vie à côté et du coup on est sereines quand on joue au foot.
Ce n’est pas le cas dans d’autres clubs ?
Dans certains clubs, on contraint certaines filles à ne pas faire tel ou tel chose en dehors du foot. A Bréquigny, on a l’avantage de ne pas avoir ce genre de discours.
Comment jugez-vous vos performances cette année ?
Très moyennes. Ce qui change par rapport à l’année dernière (ndlr : elle avait inscrit sept buts en 2009/2010), c’est que nous n’avons pas le même effectif. Et comme il n’y avait pas de descente, je me permettais de monter beaucoup plus que cette année. Aujourd’hui, on joue le maintien et je ne m’aventure plus trop vers l’avant.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
LUCILE NICOLAS
Née le 26 février 1989 à Ploemeur
Défenseure
Parcours
Stade Quimperon (1995-2004), FC Lorient (2004-2007), CPB Bréquigny Rennes (depuis 2007)
Cette saison
D2 : 11 matchs (9 titularisations) - 0 but
Challenge : 1 match
Née le 26 février 1989 à Ploemeur
Défenseure
Parcours
Stade Quimperon (1995-2004), FC Lorient (2004-2007), CPB Bréquigny Rennes (depuis 2007)
Cette saison
D2 : 11 matchs (9 titularisations) - 0 but
Challenge : 1 match