Marie-Pierre Girod à droite
Marie Pierre, Nîmes reçoit Toulouse dimanche, c’est forcément un match compliqué puisque Toulouse évolue une division au-dessus.
C’est surtout un beau match à jouer. On n’a rien à perdre, on va faire ce que l’on peut. Et puis généralement quand on reçoit des grosses équipes, nous sommes présentes donc espérons que ce soit le cas dimanche.
Cela représente quoi de rencontrer Toulouse ?
C’est un beau challenge. Les coachs (NDLR : Emmanuel Gros et Philippe Debaty) nous ont dit que c’était notre Coupe, qu’on en faisait ce que l’on en voulait entre guillemets. Tout le monde a envie de jouer cette rencontre. Il y a une pression comme à chaque début de match mais on aurait davantage eu la pression si on avait affronté une petite équipe. Dimanche, si ça passe tant mieux, sinon tant pis.
C’est surtout un beau match à jouer. On n’a rien à perdre, on va faire ce que l’on peut. Et puis généralement quand on reçoit des grosses équipes, nous sommes présentes donc espérons que ce soit le cas dimanche.
Cela représente quoi de rencontrer Toulouse ?
C’est un beau challenge. Les coachs (NDLR : Emmanuel Gros et Philippe Debaty) nous ont dit que c’était notre Coupe, qu’on en faisait ce que l’on en voulait entre guillemets. Tout le monde a envie de jouer cette rencontre. Il y a une pression comme à chaque début de match mais on aurait davantage eu la pression si on avait affronté une petite équipe. Dimanche, si ça passe tant mieux, sinon tant pis.
« On n’arrive pas à reproduire en match ce que l’on fait à l’entraînement »
Sur quels aspects, les coaches ont-ils insisté pour que Nîmes remporte ce match ?
Il faudra surtout tirer au but, c’est ce qui nous manque. Car même si on prend peu de buts, on n’en marque pas beaucoup. On est une des meilleures défenses mais aussi une des plus mauvaises attaques. Il faudra profiter de ce match pour se libérer et y aller à fond.
Vous redoutez cette équipe de Toulouse ?
Non en plus tout le monde a vu que Toulouse avait fait match nul contre Albi au tour précédent. C’est une équipe qui est dans notre poule et nous avions, nous aussi, concédé le nul contre elles donc si tout le monde est à fond, ce sera équitable.
Que faire pour l’emporter dimanche ?
Si tout le monde est présent dans les duels et que l’on y va à fond, ça devrait bien se passer. Il ne faudra pas non plus les laisser jouer, leur laisser le temps de se retourner.
Vous restez sur cinq matches sans victoire en championnat, ce match peut être un déclic ?
Oui, si on obtient un bon résultat, ça va redonner confiance à certaines filles qui l’ont perdu parce qu’on n’arrive plus à marquer et que l’on enchaîne les nuls, et les défaites. On n’arrive pas à reproduire en match ce que l’on fait à l’entraînement, il nous faut donc une bonne victoire et si c’est contre Toulouse, cela n’engendrera que de bons matches derrière.
Dans la Ville ou même dans la Région, ce match, c’est l’occasion de parler du foot féminin ?
Oui et non. Le club existe depuis un moment et si je ne me trompe pas nous sommes le deuxième club du Languedoc-Roussillon derrière Montpellier. Et malgré cela, on n’a toujours pas de terrain à nous, pas de vestiaires, pas de local…On parle de nous dans le Midi Libre, à la télé locale mais ça n’avance pas.
Il faudra surtout tirer au but, c’est ce qui nous manque. Car même si on prend peu de buts, on n’en marque pas beaucoup. On est une des meilleures défenses mais aussi une des plus mauvaises attaques. Il faudra profiter de ce match pour se libérer et y aller à fond.
Vous redoutez cette équipe de Toulouse ?
Non en plus tout le monde a vu que Toulouse avait fait match nul contre Albi au tour précédent. C’est une équipe qui est dans notre poule et nous avions, nous aussi, concédé le nul contre elles donc si tout le monde est à fond, ce sera équitable.
Que faire pour l’emporter dimanche ?
Si tout le monde est présent dans les duels et que l’on y va à fond, ça devrait bien se passer. Il ne faudra pas non plus les laisser jouer, leur laisser le temps de se retourner.
Vous restez sur cinq matches sans victoire en championnat, ce match peut être un déclic ?
Oui, si on obtient un bon résultat, ça va redonner confiance à certaines filles qui l’ont perdu parce qu’on n’arrive plus à marquer et que l’on enchaîne les nuls, et les défaites. On n’arrive pas à reproduire en match ce que l’on fait à l’entraînement, il nous faut donc une bonne victoire et si c’est contre Toulouse, cela n’engendrera que de bons matches derrière.
Dans la Ville ou même dans la Région, ce match, c’est l’occasion de parler du foot féminin ?
Oui et non. Le club existe depuis un moment et si je ne me trompe pas nous sommes le deuxième club du Languedoc-Roussillon derrière Montpellier. Et malgré cela, on n’a toujours pas de terrain à nous, pas de vestiaires, pas de local…On parle de nous dans le Midi Libre, à la télé locale mais ça n’avance pas.
« Même si on accédait à la D1, qu’on terminait championne de France rien ne pourrait faire avancer les choses »
Une qualification pourrait vous aider ?
J’aimerai bien mais sincèrement je n’y crois pas trop. Quand on est monté en D3, on s’était dit qu’on allait faire quelque chose pour nous mais ce ne fut pas le cas. On a ensuite accédé à la D2 et rien n’a été fait non plus. Je pense que même si on accédait à la D1, qu’on terminait championne de France rien ne pourrait faire avancer les choses.
C’est un manque de reconnaissance ?
Je pense.
De la part de la municipalité ?
De la part de qui, je ne sais pas trop. Heureusement que certaines villes nous prêtent un stade mais du coup on a cinq ou six terrains différents pour les entraînements et les matches. On s’entraîne à Manduel, à Beaucaire, à Bellegarde et on joue à Manduel, à Marguerittes, à Beaucaire…
Pour préparer un match de Coupe, ce n’est pas viable.
On en a malheureusement pris l’habitude. Je m’occupe des U13 et je traîne pendant toute la semaine tout le matériel – les plots, les chasubles, les ballons, les coupelles - dans ma voiture. Ce sont plein de petits détails qui font que ce n’est pas vivable mais bon on s’y habitue…
Personnellement, 14 matches titulaires, un but, vous faites une saison pleine, comment jugez-vous vos performances ?
Je suis contente car on ne prend pas beaucoup de buts même si c’est grâce à tout le monde. C’est une satisfaction personnelle de se dire qu’on est deuxième meilleure défense. Malgré tout, j’aimerai marquer un peu plus. L’année dernière, j’avais pris l’habitude de marquer sur corner et cette saison je n’en ai mis qu’un en championnat et en Coupe. Ce sera peut-êtrepour dimanche ?
Vous êtes au club depuis 2006, vous pensez y restez longtemps.
J’étais parti deux ans à Monteux pour connaître la D2, mais je suis revenu en 2006 car ce club me manquait trop. Je pense que je finirais ici.
Pourquoi ?
C’est une équipe, une famille, un vrai club. A Monteux, c’était plus foot et compétition, ici, c’est pareil mais il y a de vrais amis et beaucoup de relationnel avec le coach.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
J’aimerai bien mais sincèrement je n’y crois pas trop. Quand on est monté en D3, on s’était dit qu’on allait faire quelque chose pour nous mais ce ne fut pas le cas. On a ensuite accédé à la D2 et rien n’a été fait non plus. Je pense que même si on accédait à la D1, qu’on terminait championne de France rien ne pourrait faire avancer les choses.
C’est un manque de reconnaissance ?
Je pense.
De la part de la municipalité ?
De la part de qui, je ne sais pas trop. Heureusement que certaines villes nous prêtent un stade mais du coup on a cinq ou six terrains différents pour les entraînements et les matches. On s’entraîne à Manduel, à Beaucaire, à Bellegarde et on joue à Manduel, à Marguerittes, à Beaucaire…
Pour préparer un match de Coupe, ce n’est pas viable.
On en a malheureusement pris l’habitude. Je m’occupe des U13 et je traîne pendant toute la semaine tout le matériel – les plots, les chasubles, les ballons, les coupelles - dans ma voiture. Ce sont plein de petits détails qui font que ce n’est pas vivable mais bon on s’y habitue…
Personnellement, 14 matches titulaires, un but, vous faites une saison pleine, comment jugez-vous vos performances ?
Je suis contente car on ne prend pas beaucoup de buts même si c’est grâce à tout le monde. C’est une satisfaction personnelle de se dire qu’on est deuxième meilleure défense. Malgré tout, j’aimerai marquer un peu plus. L’année dernière, j’avais pris l’habitude de marquer sur corner et cette saison je n’en ai mis qu’un en championnat et en Coupe. Ce sera peut-êtrepour dimanche ?
Vous êtes au club depuis 2006, vous pensez y restez longtemps.
J’étais parti deux ans à Monteux pour connaître la D2, mais je suis revenu en 2006 car ce club me manquait trop. Je pense que je finirais ici.
Pourquoi ?
C’est une équipe, une famille, un vrai club. A Monteux, c’était plus foot et compétition, ici, c’est pareil mais il y a de vrais amis et beaucoup de relationnel avec le coach.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
MARIE-PIERRE GIROD
Née le 27 octobre 1983 à Montpellier
Défenseure
Parcours
FC de L'Uzège Uzès (1995), AS Montaren (1996-1998), FC Jonquières (1998-2001), FCF Monteux (2001-2003), Redessan Nîmes puis FF Nîmes Métropole (depuis 2003)
Cette saison
14 matchs (14 titularisations) - 1 but
LA FICHE
Née le 27 octobre 1983 à Montpellier
Défenseure
Parcours
FC de L'Uzège Uzès (1995), AS Montaren (1996-1998), FC Jonquières (1998-2001), FCF Monteux (2001-2003), Redessan Nîmes puis FF Nîmes Métropole (depuis 2003)
Cette saison
14 matchs (14 titularisations) - 1 but
LA FICHE