Coventry, 9 août 2012, le Canada s'impose à la 92e minute (photo Eric Baledent/LMP)
Au soir de cette défaite en 2012, Camille Abily, lucide, avait déclaré : "On a fini quatrième donc on n'a pas progressé. Un moment si on veut progresser, il fallait finir 3e. Dans le jeu, on a fait du bon et du moins bon. C’est le résultat qui compte. Et sur le résultat je suis cartésienne, quatre ça fait quatre. Ce n’est pas un progrès" rappelait-elle par rapport à la quatrième place à la Coupe du Monde 2011.
Pour avancer dans son tableau de marche et de quête de médaille, la France devra passer le Canada mais il ne sera pas encore question de médaille. Seulement de garder l'espoir. Retrouver le Canada, pour la gardienne Sarah Bouhaddi, c'est déjà "une revanche à prendre". Elise Bussaglia se rappelle aussi de ce "mauvais souvenir". Le Sommer est plus catégorique dans ses propos : "Elles nous ont enlevé la médaille donc à nous, maintenant, de les en priver".
La médaille, fruit du travail et des sacrifices, cela passe par une qualification dans le dernier carré pour avoir une chance de médaille. "Au quotidien on ne parle que de ça" souligne Sabrina Delannoy. Mais l'adversaire qui se présente est en très grande forme. Le Canada, 10e au classement FIFA, a terminé en tête de son groupe devant l'Allemagne après un ultime succès lors de leur confrontation directe mardi (1-2), faisant suite à une victoire face au Zimbabwe (3-1) et une première devant l'Australie (2-0) à dix contre onze.
Pour avancer dans son tableau de marche et de quête de médaille, la France devra passer le Canada mais il ne sera pas encore question de médaille. Seulement de garder l'espoir. Retrouver le Canada, pour la gardienne Sarah Bouhaddi, c'est déjà "une revanche à prendre". Elise Bussaglia se rappelle aussi de ce "mauvais souvenir". Le Sommer est plus catégorique dans ses propos : "Elles nous ont enlevé la médaille donc à nous, maintenant, de les en priver".
La médaille, fruit du travail et des sacrifices, cela passe par une qualification dans le dernier carré pour avoir une chance de médaille. "Au quotidien on ne parle que de ça" souligne Sabrina Delannoy. Mais l'adversaire qui se présente est en très grande forme. Le Canada, 10e au classement FIFA, a terminé en tête de son groupe devant l'Allemagne après un ultime succès lors de leur confrontation directe mardi (1-2), faisant suite à une victoire face au Zimbabwe (3-1) et une première devant l'Australie (2-0) à dix contre onze.
Bussaglia : "On a les armes pour gagner"
Succès il y a trois semaines à Auxerre (photo Benoît Delaisse)
Arrivées à Sao Paulo, les Bleues ont découvert une nouvelle enceinte où il a fallu à nouveau prendre ses marques. Des repères, ils seront plus vite acquis concernant le jeu de l'adversaire. Les Bleues l'ont en effet rencontré en préparation le 23 juillet dernier avec une victoire difficile obtenue sur un coup franc de Camille Abily (1-0). La milieu de terrain sait que les Bleues devront rivaliser physiquement : "Le Canada est une équipe athlétique, c'est costaud dans l'impact physique. Dans le style rouleau compresseur". Elise Bussaglia méfiante mais prête au combat, ajoute : "Ce sera un match compliqué mais on a les armes pour gagner. Il va falloir vraiment faire un gros quart de finale".
La victoire enregistrée en préparation est-elle pour autant un atout ? Difficile dans un contexte différent. En 2012, les Bleues restaient sur des succès face au Canada, ce qui ne les avait pas empêché de s'incliner. Mais Wendie Renard analysait il y a trois semaines : "Il y a quelque temps, nous aurions perdu ce genre de match. Nous avons encore quelques jours pour nous améliorer dans le jeu". On a pu voir face aux Etats-Unis (0-1) que l'efficacité pouvait encore échapper aux Bleues et laisser beaucoup de déception.
La victoire enregistrée en préparation est-elle pour autant un atout ? Difficile dans un contexte différent. En 2012, les Bleues restaient sur des succès face au Canada, ce qui ne les avait pas empêché de s'incliner. Mais Wendie Renard analysait il y a trois semaines : "Il y a quelque temps, nous aurions perdu ce genre de match. Nous avons encore quelques jours pour nous améliorer dans le jeu". On a pu voir face aux Etats-Unis (0-1) que l'efficacité pouvait encore échapper aux Bleues et laisser beaucoup de déception.
La fraîcheur physique
Bergeroo a fait tourner une partie de son groupe lors du dernier match (photo FFF.fr)
Entre deux équipes qui se connaissent bien, la fraîcheur physique sera peut-être décisive. Philippe Bergerôo n'a pas manqué d'en profiter pour effectuer son turn-over face à la Nouvelle-Zélande : "Ce que je retiens, c'est que j'ai pu faire tourner l'effectif. Sur le plan mental, c'est quelque chose d'extraordinaire. On pouvait me dire que j'ai pris des risques mais ce soir (ndlr: mardi) tout le monde est content d'avoir participé à ce match-là". Son homologue John Herdman a aussi fait souffler face à l'Allemagne : Buchanan, Matheson, Lawrence, sa capitaine Sinclair ou encore la meilleure buteuse des JO, Beckie, n'étaient pas titulaires.
Les Françaises ont donc des comptes à régler avec le Canada. Devant un adversaire solide au premier tour, il leur faudra avoir une efficacité maximale pour ne pas être déçues et décevoir.
Les Françaises ont donc des comptes à régler avec le Canada. Devant un adversaire solide au premier tour, il leur faudra avoir une efficacité maximale pour ne pas être déçues et décevoir.