Les filles premières de D1 tout comme les garçons, Saint-Etienne reverdit...
Surtout les garçons, ils ont eu deux saisons où cela ne marchait pas trop. Nous, on prend les matches les uns après les autres et on verra ce que ça va donner. Pour l'instant on a pas mal de réussite et on a pris les points où il fallait.
La rencontre face à Montpellier, c'est le choc de cette troisième journée puisque les deux équipes ont gagné leurs deux premiers matches, comment vous l'abordez ?
On y va sereine. En face on va affronter une équipe costaude qui a fait un bon début de saison. On veut se faire plaisir et essayer de faire un résultat.
Surtout les garçons, ils ont eu deux saisons où cela ne marchait pas trop. Nous, on prend les matches les uns après les autres et on verra ce que ça va donner. Pour l'instant on a pas mal de réussite et on a pris les points où il fallait.
La rencontre face à Montpellier, c'est le choc de cette troisième journée puisque les deux équipes ont gagné leurs deux premiers matches, comment vous l'abordez ?
On y va sereine. En face on va affronter une équipe costaude qui a fait un bon début de saison. On veut se faire plaisir et essayer de faire un résultat.
« On ne se rend pas trop compte qu'on est premières »
Montpellier, c'est une classe au-dessus de Saint-Etienne ?
Ça fait des années que le haut de tableau se joue entre quatre équipes : Juvisy, Lyon, Montpellier et le PSG ; le reste se bat pour ne pas descendre. Lors des deux premiers matches (victoire 3-0 au Mans et 4-0 contre La Roche/Yon), on a fait ce qu'il fallait car on a gagné les deux équipes qui vont être en concurrence avec nous tout au long de la saison pour la relégation. Après il y a des points bonus à aller chercher contre Paris, Juvisy, Montpellier.
C'est une surprise d'être en tête ?
On ne se rend pas trop compte qu'on est premières. Il n'y a eu que deux journées, pour nous c'est plutôt deux matches de gagnés et huit point de pris. On ne regarde pas du tout le classement, on veut se maintenir et le fait d'être première, aujourd'hui, ne change rien. C'est du bonus mais on y pense pas plus que ça et ce n'est pas pour ça que le groupe va se sentir plus fort. Cette année, on aimerait finir juste derrière les grosses équipes voire peut-être passer devant l'une d'elles. En tout cas, on a besoin de résultats pour montrer qu'à Saint-Etienne, le foot féminin peut marcher lui aussi.
Que vous dit Hervé Didier, le coach ? De garder les pieds sur terre ?
Non, ça on le sait. Il nous dit de rester concentrées, d'être en place tactiquement, de se montrer solides et ne pas prendre de buts. Après si on peut en marquer un on ne se privera pas, mais avant tout il faut se protéger défensivement.
Montpellier avait battu l'ASSE 4 à 0 en amical en août dernier à Albertville, est-ce qu'il y a un petit esprit de revanche ?
On l'a un peu en travers car 4 à 0, c'était sévère. On est passé à côté de notre match et je ne sais pas exactement pourquoi. Il y avait la préparation, peut-être était-on fatiguée ? On a envie de montrer que c'était une erreur, même si on doit perdre dimanche, ce ne sera pas 4-0.
Sur quoi il va falloir s'appuyer pour ramener, au moins, les deux points du nul ?
Comme depuis le début : sur une grosse solidarité. Il faudra aussi défendre toutes ensemble, respecter tactiquement nos postes et après il y aura moyen de faire un résultat.
Ça fait des années que le haut de tableau se joue entre quatre équipes : Juvisy, Lyon, Montpellier et le PSG ; le reste se bat pour ne pas descendre. Lors des deux premiers matches (victoire 3-0 au Mans et 4-0 contre La Roche/Yon), on a fait ce qu'il fallait car on a gagné les deux équipes qui vont être en concurrence avec nous tout au long de la saison pour la relégation. Après il y a des points bonus à aller chercher contre Paris, Juvisy, Montpellier.
C'est une surprise d'être en tête ?
On ne se rend pas trop compte qu'on est premières. Il n'y a eu que deux journées, pour nous c'est plutôt deux matches de gagnés et huit point de pris. On ne regarde pas du tout le classement, on veut se maintenir et le fait d'être première, aujourd'hui, ne change rien. C'est du bonus mais on y pense pas plus que ça et ce n'est pas pour ça que le groupe va se sentir plus fort. Cette année, on aimerait finir juste derrière les grosses équipes voire peut-être passer devant l'une d'elles. En tout cas, on a besoin de résultats pour montrer qu'à Saint-Etienne, le foot féminin peut marcher lui aussi.
Que vous dit Hervé Didier, le coach ? De garder les pieds sur terre ?
Non, ça on le sait. Il nous dit de rester concentrées, d'être en place tactiquement, de se montrer solides et ne pas prendre de buts. Après si on peut en marquer un on ne se privera pas, mais avant tout il faut se protéger défensivement.
Montpellier avait battu l'ASSE 4 à 0 en amical en août dernier à Albertville, est-ce qu'il y a un petit esprit de revanche ?
On l'a un peu en travers car 4 à 0, c'était sévère. On est passé à côté de notre match et je ne sais pas exactement pourquoi. Il y avait la préparation, peut-être était-on fatiguée ? On a envie de montrer que c'était une erreur, même si on doit perdre dimanche, ce ne sera pas 4-0.
Sur quoi il va falloir s'appuyer pour ramener, au moins, les deux points du nul ?
Comme depuis le début : sur une grosse solidarité. Il faudra aussi défendre toutes ensemble, respecter tactiquement nos postes et après il y aura moyen de faire un résultat.
« On a l'impression que cette année ça a tourné »
(photos : Stéphane Popakul)
Est-ce que la jeunesse de l'effectif (14 joueuses ont 21 ans ou moins cette année) peut-être un handicap pour la suite de la saison ?
Pour l'instant on ne peut pas dire ça car on a gagné les deux derniers matches. Mais l'année dernière c'est ce qui nous a un peu fait défaut, je pense que le groupe a pris un peu en maturité même si ça reste très jeune. Et puis les principales filles de l'équipe jouent depuis trois ans ensemble, on sent que le travail effectué pendant les deux dernières années, où ça a été très difficile, commence à payer. Petit à petit on commence à prendre un peu d'expérience et on a l'impression que cette année ça a tourné.
A 24 ans, vous êtes donc l'une des joueuses les plus expérimentées de l'équipe, c'est paradoxal ?
C'est vrai qu'on a un groupe très jeune qui fait que je suis l'une des plus vieilles à 24 ans. Je n'ai pas une grosse grosse expérience en D1 mais ça se passe très bien avec les jeunes. On est vraiment homogène en terme de niveau de jeu et il n'y a pas beaucoup d'écart d'âge entre toutes nos joueuses.
Ca fait plus de dix ans que vous jouez à « Sainté », vous n'avez jamais eu envie d'aller ailleurs ?
Non car à la base je suis de Saint-Etienne et je ne voyais pas la nécessité de partir même si on ne jouait pas à un haut niveau au début. Pour moi le foot, c'est toujours resté un plaisir, je ne voulais pas quitter ma famille, j'avais tout ce qui me fallait à Saint-Etienne. On avait le projet de monter en D1 (L'ASSE était en DH il y a quelques années) qui s'est réalisé et j'avais à cœur de participer à ça. Aujourd'hui, je ne regrette rien et puis je suis chez moi...
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Pour l'instant on ne peut pas dire ça car on a gagné les deux derniers matches. Mais l'année dernière c'est ce qui nous a un peu fait défaut, je pense que le groupe a pris un peu en maturité même si ça reste très jeune. Et puis les principales filles de l'équipe jouent depuis trois ans ensemble, on sent que le travail effectué pendant les deux dernières années, où ça a été très difficile, commence à payer. Petit à petit on commence à prendre un peu d'expérience et on a l'impression que cette année ça a tourné.
A 24 ans, vous êtes donc l'une des joueuses les plus expérimentées de l'équipe, c'est paradoxal ?
C'est vrai qu'on a un groupe très jeune qui fait que je suis l'une des plus vieilles à 24 ans. Je n'ai pas une grosse grosse expérience en D1 mais ça se passe très bien avec les jeunes. On est vraiment homogène en terme de niveau de jeu et il n'y a pas beaucoup d'écart d'âge entre toutes nos joueuses.
Ca fait plus de dix ans que vous jouez à « Sainté », vous n'avez jamais eu envie d'aller ailleurs ?
Non car à la base je suis de Saint-Etienne et je ne voyais pas la nécessité de partir même si on ne jouait pas à un haut niveau au début. Pour moi le foot, c'est toujours resté un plaisir, je ne voulais pas quitter ma famille, j'avais tout ce qui me fallait à Saint-Etienne. On avait le projet de monter en D1 (L'ASSE était en DH il y a quelques années) qui s'est réalisé et j'avais à cœur de participer à ça. Aujourd'hui, je ne regrette rien et puis je suis chez moi...
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr