Sandrine Mathivet avec Patrice Lair avant le quart de finale victorieux face à l'OL (photo : Eric Levecot)
Sandrine, s’imposer deux fois contre Saint-Etienne, c’était le meilleur moyen de préparer cette demi-finale.
D’un point de vue psychologique, gagner contre Saint-Etienne, une équipe pas facile à manœuvrer, fait toujours du bien. Cela nous permet aussi de rester dans le rythme même si on a eu une semaine de coupure, ce qui n’est pas négligeable vu le parcours que l’on a fait cette année.
Vous avez battu Lyon, leader du championnat, en quart de finale et maintenant vous affrontez Montpellier, dauphines des Lyonnaise. Le tirage au sort ne vous a pas gâté contrairement à Saint-Etienne qui se déplace à Dijon (D2).
C’est la loi des coupes et du tirage au sort. On affronte une équipe qui aime bien la Coupe de France et qui n’est pas facile à jouer. Nous, on veut aller en finale et l’emporter, ça fait un petit moment qu’on ne l’a pas gagné (ndlr : la dernière fois c’était lors de la saison 2004-2005 face à Lyon). Ca fait un petit moment qu’on n’a pas ramené de trophée quel qu’il soit. Et puis battre Montpellier, c’est toujours quelque chose qui nous tient à cœur.
Pourquoi ?
Parce que c’est Montpellier, une équipe avec laquelle on se bat chaque année pour le haut de tableau. C’est toujours excitant de battre des équipes qui sont devant nous au championnat.
D’un point de vue psychologique, gagner contre Saint-Etienne, une équipe pas facile à manœuvrer, fait toujours du bien. Cela nous permet aussi de rester dans le rythme même si on a eu une semaine de coupure, ce qui n’est pas négligeable vu le parcours que l’on a fait cette année.
Vous avez battu Lyon, leader du championnat, en quart de finale et maintenant vous affrontez Montpellier, dauphines des Lyonnaise. Le tirage au sort ne vous a pas gâté contrairement à Saint-Etienne qui se déplace à Dijon (D2).
C’est la loi des coupes et du tirage au sort. On affronte une équipe qui aime bien la Coupe de France et qui n’est pas facile à jouer. Nous, on veut aller en finale et l’emporter, ça fait un petit moment qu’on ne l’a pas gagné (ndlr : la dernière fois c’était lors de la saison 2004-2005 face à Lyon). Ca fait un petit moment qu’on n’a pas ramené de trophée quel qu’il soit. Et puis battre Montpellier, c’est toujours quelque chose qui nous tient à cœur.
Pourquoi ?
Parce que c’est Montpellier, une équipe avec laquelle on se bat chaque année pour le haut de tableau. C’est toujours excitant de battre des équipes qui sont devant nous au championnat.
« Au niveau des duels, il y a quelque chose à faire »
Amélie Coquet et Juvisy visent la finale (photo : Eric Levecot)
Dans quel état d’esprit est le groupe ? Serein ?
Oui, car participer à la Coupe d’Europe nous a permis de voir nos possibilités, d’acquérir de l’expérience mais aussi de muscler notre jeu, d’être plus dures dans les duels. Mais être plus dures, ça ne veut pas dire aller « casser » une joueuse. On a un impact physique plus important. Et dans les duels, c’est l’adversaire qui « s’écroule » plutôt que nous. On aborde ce rendez-vous comme un match de Coupe, on n’aura pas de rattrapage, il ne faudra pas se louper car il n’y aura pas de match retour. On se doit de jouer à fond et de négocier cette rencontre intelligemment.
Qu’entendez-vous par jouer intelligemment ?
Ne pas partir à l’abordage, ne pas faire n’importe quoi et vouloir, à tout prix, marquer tout de suite. On devra aussi se montrer patientes, ne pas faire d’erreurs et s’attacher aux détails car Montpellier possède des joueuses auxquelles il ne faut pas beaucoup d’espaces et d’occasions pour marquer.
Sur quoi insister pour les mettre en difficulté ?
Je ne vais pas tout dévoiler. Mais au niveau des duels, il y a quelque chose à faire. A nous aussi de mettre en place notre animation offensive en jouant plus juste et en étant propre techniquement…Même si notre terrain n’est pas ce qui se fait de mieux pour jouer. C’est surtout dans l’avant dernière ou la dernière passe que l’on pèche. Et c’est sur ce point que les filles devront être très rigoureuses
Oui, car participer à la Coupe d’Europe nous a permis de voir nos possibilités, d’acquérir de l’expérience mais aussi de muscler notre jeu, d’être plus dures dans les duels. Mais être plus dures, ça ne veut pas dire aller « casser » une joueuse. On a un impact physique plus important. Et dans les duels, c’est l’adversaire qui « s’écroule » plutôt que nous. On aborde ce rendez-vous comme un match de Coupe, on n’aura pas de rattrapage, il ne faudra pas se louper car il n’y aura pas de match retour. On se doit de jouer à fond et de négocier cette rencontre intelligemment.
Qu’entendez-vous par jouer intelligemment ?
Ne pas partir à l’abordage, ne pas faire n’importe quoi et vouloir, à tout prix, marquer tout de suite. On devra aussi se montrer patientes, ne pas faire d’erreurs et s’attacher aux détails car Montpellier possède des joueuses auxquelles il ne faut pas beaucoup d’espaces et d’occasions pour marquer.
Sur quoi insister pour les mettre en difficulté ?
Je ne vais pas tout dévoiler. Mais au niveau des duels, il y a quelque chose à faire. A nous aussi de mettre en place notre animation offensive en jouant plus juste et en étant propre techniquement…Même si notre terrain n’est pas ce qui se fait de mieux pour jouer. C’est surtout dans l’avant dernière ou la dernière passe que l’on pèche. Et c’est sur ce point que les filles devront être très rigoureuses
« Ca fait un petit moment qu’on n’a pas ramené un trophée »
Montpellier – Juvisy, c’est une finale avant l’heure ?
On aurait aussi pu dire que Lyon- Montpellier était une finale avant l’heure. Je crois que les finalistes seront ceux qui auront fait le meilleur parcours. C’est certes alléchant pour les gens d’aller voir Juvisy, Montpellier ou Lyon mais quand on est finale on n’y est pas par hasard. Ce seront les équipes qui l’auront mérité et qui auront été performantes qui seront là le jour J.
Sur les trois dernières années, Juvisy a été battu par le PSG, Le Mans puis Montpellier à chaque fois en demi-finale. Ce match c’est l’occasion de briser la malédiction ?
Vous venez de me l’apprendre, je ne suis pas dans ce truc là. Je ne m’en préoccupe pas, les filles non plus. Là c’est une demi finale, on veut aller jusqu’au bout. On n’a pas eu cette réflexion.
Du coup, le dernier trophée remporté par Juvisy remonte à six ans.
C’est vrai que ça fait un petit moment qu’on n’a pas ramené un trophée ou soulever une coupe. Il faut qu’on remporte quelque chose même si l’année dernière on a glané une deuxième place qualificative pour la Coupe d’Europe. Mais symboliquement, on n’a rien soulevé. Et c’est aussi ça qui est important : ramener un symbole. Et le symbole, c’est une Coupe.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
*Contactés, le staff et les joueuses du Montpellier Hérault n’ont, exceptionnellement, pas répondu à nos sollicitations avant cette demi-finale du Challenge de France.
On aurait aussi pu dire que Lyon- Montpellier était une finale avant l’heure. Je crois que les finalistes seront ceux qui auront fait le meilleur parcours. C’est certes alléchant pour les gens d’aller voir Juvisy, Montpellier ou Lyon mais quand on est finale on n’y est pas par hasard. Ce seront les équipes qui l’auront mérité et qui auront été performantes qui seront là le jour J.
Sur les trois dernières années, Juvisy a été battu par le PSG, Le Mans puis Montpellier à chaque fois en demi-finale. Ce match c’est l’occasion de briser la malédiction ?
Vous venez de me l’apprendre, je ne suis pas dans ce truc là. Je ne m’en préoccupe pas, les filles non plus. Là c’est une demi finale, on veut aller jusqu’au bout. On n’a pas eu cette réflexion.
Du coup, le dernier trophée remporté par Juvisy remonte à six ans.
C’est vrai que ça fait un petit moment qu’on n’a pas ramené un trophée ou soulever une coupe. Il faut qu’on remporte quelque chose même si l’année dernière on a glané une deuxième place qualificative pour la Coupe d’Europe. Mais symboliquement, on n’a rien soulevé. Et c’est aussi ça qui est important : ramener un symbole. Et le symbole, c’est une Coupe.
Recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
*Contactés, le staff et les joueuses du Montpellier Hérault n’ont, exceptionnellement, pas répondu à nos sollicitations avant cette demi-finale du Challenge de France.