Sonia Bompastor est heureuse de l'arrivée de Gérard Prêcheur (Photo : olweb)
Sonia, les U19 ont remporté le titre de champion de France à l’arraché...
C’est une super belle victoire mais un peu à l’arraché comme vous dites. On a produit une belle première mi-temps où on a eu la maîtrise du jeu. Les filles ont bien appliqué les consignes et le plan de jeu mais en deuxième période, ce fut plus compliqué. Elles ont tenu mentalement et ont continué même s’il y avait pas mal de crampes à cause de la chaleur. Il faut encore améliorer l’aspect athlétique pour que les filles puissent tenir 90 minutes dans un match à haute intensité.
A quoi attribuez-vous cette baisse physique ?
A la fin de saison, à la chaleur mais le championnat U19 est à l’image de la D1 où beaucoup d’équipes sont abordables avec des scores assez larges. Les filles n’ont pas l’habitude d’avoir une grosse adversité en face avec une grosse intensité. Ca les change. Sur un match, il fallait qu’elles soient au top mais il y avait aussi pas mal de pépins avec quelques blessées. Mais mentalement, elles ont répondu présentes et n’ont pas lâché.
Ce titre s’inscrit-il dans une certaine progression ?
L’objectif, c’est d’avoir un centre de formation performant à l’OL à l’image des garçons. Gagner ce premier titre c’est bien. L’objectif en tant qu’éducateur est de rapprocher ces filles un maximum du groupe pro que ce soit tactiquement, techniquement, athlétiquement et mentalement.
Ce sont ces joueuses-là qui intégreront un jour l’équipe première ?
La volonté du club est de s’appuyer sur le centre de formation pour assurer la relève. On veut faire prendre conscience aux filles que c’est possible. L’arrivée de Gérard prêcheur qui va prendre la place de Patrice Lair va en ce sens. Il connait bien la formation puisqu’il a été en charge du Pôle France. Je pense qu’on fera du bon travail ensemble. On va essayer de rapprocher les deux groupes et de faire en sorte que les marges se réduisent et que les filles sentent qu’il y ait des possibilités. Mais il faut également qu’elles aient conscience qu’il y a beaucoup de travail à fournir pour y parvenir.
C’est une super belle victoire mais un peu à l’arraché comme vous dites. On a produit une belle première mi-temps où on a eu la maîtrise du jeu. Les filles ont bien appliqué les consignes et le plan de jeu mais en deuxième période, ce fut plus compliqué. Elles ont tenu mentalement et ont continué même s’il y avait pas mal de crampes à cause de la chaleur. Il faut encore améliorer l’aspect athlétique pour que les filles puissent tenir 90 minutes dans un match à haute intensité.
A quoi attribuez-vous cette baisse physique ?
A la fin de saison, à la chaleur mais le championnat U19 est à l’image de la D1 où beaucoup d’équipes sont abordables avec des scores assez larges. Les filles n’ont pas l’habitude d’avoir une grosse adversité en face avec une grosse intensité. Ca les change. Sur un match, il fallait qu’elles soient au top mais il y avait aussi pas mal de pépins avec quelques blessées. Mais mentalement, elles ont répondu présentes et n’ont pas lâché.
Ce titre s’inscrit-il dans une certaine progression ?
L’objectif, c’est d’avoir un centre de formation performant à l’OL à l’image des garçons. Gagner ce premier titre c’est bien. L’objectif en tant qu’éducateur est de rapprocher ces filles un maximum du groupe pro que ce soit tactiquement, techniquement, athlétiquement et mentalement.
Ce sont ces joueuses-là qui intégreront un jour l’équipe première ?
La volonté du club est de s’appuyer sur le centre de formation pour assurer la relève. On veut faire prendre conscience aux filles que c’est possible. L’arrivée de Gérard prêcheur qui va prendre la place de Patrice Lair va en ce sens. Il connait bien la formation puisqu’il a été en charge du Pôle France. Je pense qu’on fera du bon travail ensemble. On va essayer de rapprocher les deux groupes et de faire en sorte que les marges se réduisent et que les filles sentent qu’il y ait des possibilités. Mais il faut également qu’elles aient conscience qu’il y a beaucoup de travail à fournir pour y parvenir.
"Il m’a appris énormément de choses"
Vous parliez tout à l’heure de Gérard Prêcheur que vous connaissez bien…
C’est lui qui m’a formée pendant de nombreuses années à Clairefontaine. C’est en grande partie lui qui m’a fait devenir la joueuse que je suis devenue. Il m’a appris énormément de choses. Je suis contente que ce soit lui qui arrive après Patrice (Lair). C’est un coach très intéressant dans le contenu de ses séances et son mode de management. L’objectif est de travailler en lien l’un et l’autre et de faire en sorte que le groupe pro et les jeunes soient performant à l’OL.
Quelle sont les différences avec Patrice Lair ?
Dans son management, ça se rapproche assez. C’est quelqu’un d’exigeant, de rigoureux qui veut gagner. C’est un compétiteur. Au niveau pédagogie et dans le contenu de ses séances, il a des idées différentes ainsi que dans sa philosophie de jeu. Mais cela va quand même rester dans la continuité dans la performance et l’esprit compétiteur.
Il a l’avantage d’avoir déjà travaillé à la formation. Intègrera-t-il plus facilement les jeunes ?
Il a cette fibre formateur. Dans un sens, j’espère qu’il aura un œil plus attentif. Mais quand on joue une Ligue des champions, il faut être performant. On doit trouver un juste milieu entre des jeunes et des joueuses d’expérience. On peut faire du bon travail mais on ne gagne pas de grandes compétitions uniquement avec une équipe de jeunes. Il faut avoir un groupe équilibré.
Incorporer des jeunes dans l'équipe pro, est-ce une nécessité pour étoffer le groupe ?
Economiquement parlant, le contexte est différent. L’OL n’a plus les moyens de se payer les meilleures joueuses mondiales. Cela coûte cher. On va s’appuyer sur des jeunes du club qui aime le maillot et puis dans la Ligue Rhône-Alpes – al première de France - et à Lyon il y a beaucoup de qualité. Ce serait dommage de ne pas bien travailler. Maintenant, il faut leur laisser un peu de temps. Elles n’ont que 18 ans, sont jeunes ne savent pas tout. Il faut être patient.
Recueillis par Sébastien Duret au Mans
C’est lui qui m’a formée pendant de nombreuses années à Clairefontaine. C’est en grande partie lui qui m’a fait devenir la joueuse que je suis devenue. Il m’a appris énormément de choses. Je suis contente que ce soit lui qui arrive après Patrice (Lair). C’est un coach très intéressant dans le contenu de ses séances et son mode de management. L’objectif est de travailler en lien l’un et l’autre et de faire en sorte que le groupe pro et les jeunes soient performant à l’OL.
Quelle sont les différences avec Patrice Lair ?
Dans son management, ça se rapproche assez. C’est quelqu’un d’exigeant, de rigoureux qui veut gagner. C’est un compétiteur. Au niveau pédagogie et dans le contenu de ses séances, il a des idées différentes ainsi que dans sa philosophie de jeu. Mais cela va quand même rester dans la continuité dans la performance et l’esprit compétiteur.
Il a l’avantage d’avoir déjà travaillé à la formation. Intègrera-t-il plus facilement les jeunes ?
Il a cette fibre formateur. Dans un sens, j’espère qu’il aura un œil plus attentif. Mais quand on joue une Ligue des champions, il faut être performant. On doit trouver un juste milieu entre des jeunes et des joueuses d’expérience. On peut faire du bon travail mais on ne gagne pas de grandes compétitions uniquement avec une équipe de jeunes. Il faut avoir un groupe équilibré.
Incorporer des jeunes dans l'équipe pro, est-ce une nécessité pour étoffer le groupe ?
Economiquement parlant, le contexte est différent. L’OL n’a plus les moyens de se payer les meilleures joueuses mondiales. Cela coûte cher. On va s’appuyer sur des jeunes du club qui aime le maillot et puis dans la Ligue Rhône-Alpes – al première de France - et à Lyon il y a beaucoup de qualité. Ce serait dommage de ne pas bien travailler. Maintenant, il faut leur laisser un peu de temps. Elles n’ont que 18 ans, sont jeunes ne savent pas tout. Il faut être patient.
Recueillis par Sébastien Duret au Mans