Le onze tricolore lors du premier match (photo JYF)
Une victoire et un nul face à l’Allemagne, le bilan de ces deux confrontations est forcément satisfaisant.
Oui, les gens pensaient qu’on allait avoir beaucoup plus de difficultés face à ces Allemandes mais on aurait dû remporter les deux matches avec plus d’ampleur. On s’est procuré beaucoup d’occasions mais on a manqué de finition. Cela prouve qu’elles sont encore très jeunes. L’important, ce n’était pas de gagner, il fallait d’abord construire une équipe, avoir un petit fond de jeu mais ça s’est bien goupillé. On a eu le respect des Allemandes, ce qui me parait important sur la qualité du jeu puisqu’on a maîtrisé les deux matches, et elles ont eu beaucoup de mal face à nous. Je pense que nos adversaires sont très contentes d’avoir ramené le match nul et c’est un élément important pour nous. Cela prouve notre qualité dans l’organisation, la discipline, l’écoute, la volonté de réussir. Quand les filles sont sorties du deuxième match, elles étaient toutes déçues de ne pas avoir gagné….C’est aussi une équipe avec un mental très fort puisqu’on a été mené deux fois au score lors des deux matches et on est revenu à chaque fois. Etre mené ne les a pas découragées et personne n’a craqué. Elles ont toujours appliqué les consignes, ont continué à jouer, à se créer des occasions et elles ont fini par égaliser.
Avez-vous été surpris du niveau de jeu de votre équipe ?
Non parce que quand on était en stage, on s’est aperçu qu’il y avait vraiment de la qualité. Bruno Bini et Elisabeth Loisel, qui sont tous les deux passées en stage, m’avaient dit : « Mais quelle qualité vous avez !». Et puis avec Brigitte Henriques, on était allé à Rome à la conférence FIFA. Tina Theune-Meyer, la sélectionneuse de l’Allemagne championne du monde, disait qu’elle avait une très bonne génération de footballeuses cette année. On s’est donc dit : « A quelle sauce on va être mangé ?» Mais finalement tout s’est bien déroulé.
Oui, les gens pensaient qu’on allait avoir beaucoup plus de difficultés face à ces Allemandes mais on aurait dû remporter les deux matches avec plus d’ampleur. On s’est procuré beaucoup d’occasions mais on a manqué de finition. Cela prouve qu’elles sont encore très jeunes. L’important, ce n’était pas de gagner, il fallait d’abord construire une équipe, avoir un petit fond de jeu mais ça s’est bien goupillé. On a eu le respect des Allemandes, ce qui me parait important sur la qualité du jeu puisqu’on a maîtrisé les deux matches, et elles ont eu beaucoup de mal face à nous. Je pense que nos adversaires sont très contentes d’avoir ramené le match nul et c’est un élément important pour nous. Cela prouve notre qualité dans l’organisation, la discipline, l’écoute, la volonté de réussir. Quand les filles sont sorties du deuxième match, elles étaient toutes déçues de ne pas avoir gagné….C’est aussi une équipe avec un mental très fort puisqu’on a été mené deux fois au score lors des deux matches et on est revenu à chaque fois. Etre mené ne les a pas découragées et personne n’a craqué. Elles ont toujours appliqué les consignes, ont continué à jouer, à se créer des occasions et elles ont fini par égaliser.
Avez-vous été surpris du niveau de jeu de votre équipe ?
Non parce que quand on était en stage, on s’est aperçu qu’il y avait vraiment de la qualité. Bruno Bini et Elisabeth Loisel, qui sont tous les deux passées en stage, m’avaient dit : « Mais quelle qualité vous avez !». Et puis avec Brigitte Henriques, on était allé à Rome à la conférence FIFA. Tina Theune-Meyer, la sélectionneuse de l’Allemagne championne du monde, disait qu’elle avait une très bonne génération de footballeuses cette année. On s’est donc dit : « A quelle sauce on va être mangé ?» Mais finalement tout s’est bien déroulé.
"Ce n’est qu’une première évaluation"
Guy Ferrier, au premier plan, devant son adjointe Françoise Le Hazif (photo JYF)
Y a-t-il des joueuses qui sont ressorties du lot ?
Ce n’est qu’une première évaluation, le groupe ne sera pas figé sur la Nordic Cup, je les ai prévenus. Ce n’est pas parce que certaines filles ont démérité mais il faut que l’on élargisse très vite la base. On va réessayer quatre ou cinq joueuses mais on va garder l’ossature. On ne va pas parler de certaines filles parce que, pour moi, c’est une performance collective. On a été forts et costauds dans tous les domaines. Et les filles s’y sont retrouvés parce qu’elles ont pris beaucoup de plaisir à jouer au football.
Le prochain objectif c’est donc la Nordic Cup du 8 au 15 juillet prochain. Comment la préparez-vous ?
C’est un programme minimum pour les seize ans, on leur laisse la première partie de l’année pour qu’elle s’habitue au pôle. Elle change de catégorie, on ne les bouscule pas et on ne les prend qu’en février. Le stage en Alsace et la Nordic Cup, c’est une préparation pour les 17 ans. D’ailleurs, on aura surement un stage ou un tournoi au début du mois de septembre pour préparer l’équipe qui participera au premier tour du championnat d’Europe. Enfin, ces deux matches ont apporté de l’expérience aux filles. Ce ne sont plus les mêmes joueuses quatre jours avant et quatre jours après. Elles ont tellement progressé que ce soit au niveau du jeu, dans leur positionnement à travers le collectif…Elles lisent beaucoup mieux le jeu et c’est réconfortant.
T.S.
Les résumés du premier match (2-1, 1er mai à Eppingen) et du deuxième match (1-1, 3 mai à Heidelberg)
Ce n’est qu’une première évaluation, le groupe ne sera pas figé sur la Nordic Cup, je les ai prévenus. Ce n’est pas parce que certaines filles ont démérité mais il faut que l’on élargisse très vite la base. On va réessayer quatre ou cinq joueuses mais on va garder l’ossature. On ne va pas parler de certaines filles parce que, pour moi, c’est une performance collective. On a été forts et costauds dans tous les domaines. Et les filles s’y sont retrouvés parce qu’elles ont pris beaucoup de plaisir à jouer au football.
Le prochain objectif c’est donc la Nordic Cup du 8 au 15 juillet prochain. Comment la préparez-vous ?
C’est un programme minimum pour les seize ans, on leur laisse la première partie de l’année pour qu’elle s’habitue au pôle. Elle change de catégorie, on ne les bouscule pas et on ne les prend qu’en février. Le stage en Alsace et la Nordic Cup, c’est une préparation pour les 17 ans. D’ailleurs, on aura surement un stage ou un tournoi au début du mois de septembre pour préparer l’équipe qui participera au premier tour du championnat d’Europe. Enfin, ces deux matches ont apporté de l’expérience aux filles. Ce ne sont plus les mêmes joueuses quatre jours avant et quatre jours après. Elles ont tellement progressé que ce soit au niveau du jeu, dans leur positionnement à travers le collectif…Elles lisent beaucoup mieux le jeu et c’est réconfortant.
T.S.
Les résumés du premier match (2-1, 1er mai à Eppingen) et du deuxième match (1-1, 3 mai à Heidelberg)