Zamanian et les Bleuettes rencontrent la Nouvelle-Zélande lors de la 2e journée (photo Bastien Lhéritier/FFF.fr)
Un but concédé mais une large victoire 4-1, la France est bien entrée dans son tournoi. Mais face à une équipe du Ghana, amoindrie et à cours de compétition, la seconde rencontre face aux Kiwis sera révélateur du niveau des Françaises. Le but concédé dimanche soir a rappelé qu'il y avait encore du travail comme le soulignait Gilles Eyquem : "Il faut à l'avenir corriger ces moments-là parce que l'on n'aura pas toujours des équipes qui nous laisseront marquer quatre buts. Satisfait de cette première victoire mais il y a encore des choses à faire".
La Nouvelle-Zélande sans être le favori de la compétition devrait se montrer plus solide. Sandrine Ringler, l'adjointe du sélectionneur indiquait sur lequipe.fr la méfiance qu'il fallait avoir de cette équipe : "Elles sont très costaudes sur le plan physique et sur le plan du jeu, c'est très direct. Ça ne joue que vers l'avant, ce n'est pas un jeu très construit. Il faudra être vigilantes car elles vont être à l'affût de la moindre erreur". Car il ne faudrait pas que la défense continue à s'adonner à son "péché mignon" dixit Eyquem à chaque match, sous peine de se mettre en difficulté.
Surtout que la Nouvelle-Zélande n'a plus le choix et doit gagner pour ne pas se voir éliminer peut-être dès ce mercredi soir. Troisième du groupe A, il leur faut marquer des points pour garder de l'enjeu dimanche. Le sélectionneur Gareth Turnbull déclare avant ce deuxième match : "Nous devons être plus soucieux du ballon pour susciter de l'inquiétude chez notre adversaire. Nous avons manqué de rigueur dans notre pressing alors que cela est devenu une marque de fabrique de notre équipe. Nous attendons une meilleure performance dans ce domaine".
>> Présentation de la Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande sans être le favori de la compétition devrait se montrer plus solide. Sandrine Ringler, l'adjointe du sélectionneur indiquait sur lequipe.fr la méfiance qu'il fallait avoir de cette équipe : "Elles sont très costaudes sur le plan physique et sur le plan du jeu, c'est très direct. Ça ne joue que vers l'avant, ce n'est pas un jeu très construit. Il faudra être vigilantes car elles vont être à l'affût de la moindre erreur". Car il ne faudrait pas que la défense continue à s'adonner à son "péché mignon" dixit Eyquem à chaque match, sous peine de se mettre en difficulté.
Surtout que la Nouvelle-Zélande n'a plus le choix et doit gagner pour ne pas se voir éliminer peut-être dès ce mercredi soir. Troisième du groupe A, il leur faut marquer des points pour garder de l'enjeu dimanche. Le sélectionneur Gareth Turnbull déclare avant ce deuxième match : "Nous devons être plus soucieux du ballon pour susciter de l'inquiétude chez notre adversaire. Nous avons manqué de rigueur dans notre pressing alors que cela est devenu une marque de fabrique de notre équipe. Nous attendons une meilleure performance dans ce domaine".
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Soutiens officiels
Dimanche, les Bleuettes ont su gérer tous les paramètres avec le public mais aussi les nombreuses sommités venues assister à ce match d'ouverture. Le Président de la FFF, Noël Le Graët, qui était venu partager quelques minutes avec elles le midi, ne manquait pas de les féliciter à l'issue du match : "Cette jeune génération est bourrée de talents. Ces filles ont un très grand niveau, elles jouent dans des grands clubs. Elles ont envie d’aller loin et je pense qu’elles le peuvent". Un message qui entretient cette nécessité de réussir une nouvelle victoire devant la Nouvelle-Zélande. Le Président de la FFF sera de nouveau présent au stade de la Rabine.
Laura Flessel, Ministre des Sports, avait également effectué le déplacement pour ce premier match. Un signe de fort pour la promotion du football féminin : "Je voulais venir sur le terrain pour sentir le sport et voir l’implication de tous" indiquait la Ministre avant la rencontre. Une instance pour le développement du sport au féminin créée au sein du Ministère s'est fixée différents objectifs comme elle le détaillait : "Il y a quatre thématiques : l'économie au féminin, la médiatisation au féminin, la pratique au féminin ainsi que la gouvernance et l'encadrement au féminin". Une instance qui vise aussi à réunir les différents acteurs que sont les médias, acteurs économiques, sportifs pour avant ensemble.
Le premier match passé, il faut désormais franchir les étapes pour que les tribunes continuent à se garnir du public mais aussi permettre une meilleure exposition. Diffusées sur C8 et Eurosport, les rencontres des Bleuettes ne pourront que connaître une audience croissante en cas de performance, voire de titre.
Laura Flessel, Ministre des Sports, avait également effectué le déplacement pour ce premier match. Un signe de fort pour la promotion du football féminin : "Je voulais venir sur le terrain pour sentir le sport et voir l’implication de tous" indiquait la Ministre avant la rencontre. Une instance pour le développement du sport au féminin créée au sein du Ministère s'est fixée différents objectifs comme elle le détaillait : "Il y a quatre thématiques : l'économie au féminin, la médiatisation au féminin, la pratique au féminin ainsi que la gouvernance et l'encadrement au féminin". Une instance qui vise aussi à réunir les différents acteurs que sont les médias, acteurs économiques, sportifs pour avant ensemble.
Le premier match passé, il faut désormais franchir les étapes pour que les tribunes continuent à se garnir du public mais aussi permettre une meilleure exposition. Diffusées sur C8 et Eurosport, les rencontres des Bleuettes ne pourront que connaître une audience croissante en cas de performance, voire de titre.
Quelle équipe pour débuter ?
Au début de ce tournoi, Gilles Eyquem avait évoqué la gestion de l'effectif dans cette phase de groupe avec le souhait de ne pas apporter trop de changements contre à l'édition 2016 : "C'est que nous avions fait en Papouasie-Nouvelle-Guinée avec six changements après le deuxième match contre le Ghana. On s'était fait peur. C'est difficile de se dire que l'on fait un turn-over. On va partir sur l'idée d'assurer les deux premiers matchs. Si on doit gérer, on va gérer par la suite. Il y a quand même trois à quatre de récupération entre les matchs."
Sandrine Ringler est dans la même perspective avec probablement quelques ajustements mais sans bousculer la dynamique de l'équipe victorieuse du premier match : "Il faut maintenir des automatismes, une ossature, mais également impliquer tout le monde (...) Certaines vont énormément jouer, d'autres vont peu jouer, ça elles le savent aussi. Mais on doit pouvoir compter sur tout le monde. Il faut trouver le bon équilibre à chaque match". Entrées en cours de match dimanche, Lakrar, Gavory ou Baltimore pourraient faire partie des titulaires.
Sandrine Ringler est dans la même perspective avec probablement quelques ajustements mais sans bousculer la dynamique de l'équipe victorieuse du premier match : "Il faut maintenir des automatismes, une ossature, mais également impliquer tout le monde (...) Certaines vont énormément jouer, d'autres vont peu jouer, ça elles le savent aussi. Mais on doit pouvoir compter sur tout le monde. Il faut trouver le bon équilibre à chaque match". Entrées en cours de match dimanche, Lakrar, Gavory ou Baltimore pourraient faire partie des titulaires.
Une qualification dès mercredi soir ?
Avec les succès des Pays-Bas et de la France qui ne se rencontreront que lors de la dernière journée, ces deux équipes peuvent se qualifier dès ce mercredi soir en cas de nouvelles victoires. Un scénario envisageable qui permettrait ensuite de gérer le troisième et dernier match de la phase de groupe.
Mercredi 8 août 2018
FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE
Vannes (Stade de la Rabine)
Coup d'envoi à 19h30 (en direct sur C8 et Eurosport 2)
Arbitres : Lidya Tafesse Abebe (Ethiopie) assistée de Mary Njoroge (Kenya) et Bernadettar Kwimbira (Malawi). 4e arbitre : Esther Staubli (Suisse)
France (équipe possible) : Chavas ; Dechilly, Thibaud, Lakrar, Bacha ; Daoudi, Fercocq ou Gavory ; Laurent, Zamanian, Baltimore ; Katoto
Blessées : néant
FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE
Vannes (Stade de la Rabine)
Coup d'envoi à 19h30 (en direct sur C8 et Eurosport 2)
Arbitres : Lidya Tafesse Abebe (Ethiopie) assistée de Mary Njoroge (Kenya) et Bernadettar Kwimbira (Malawi). 4e arbitre : Esther Staubli (Suisse)
France (équipe possible) : Chavas ; Dechilly, Thibaud, Lakrar, Bacha ; Daoudi, Fercocq ou Gavory ; Laurent, Zamanian, Baltimore ; Katoto
Blessées : néant