Daoudi et Gavory étaient de la finale de l'Euro U19 perdue en 2017 (photo UEFA.com)
Le vrai match de la revanche pour les Bleuettes est arrivé. Car ce quart de finale contre la Corée du Nord (1-0) qu’on avait présenté comme celui de la rédemption après avoir perdu la finale contre cette même sélection un an plus tôt, n’en était pas tellement un. Il n’y avait qu’une seule joueuse rescapée de ce sommet en Papouasie-Nouvelle-Guinée de chaque côté. Ce lundi, les joueuses qui disputeront ce France-Espagne auront déjà eu l’occasion de se croiser à plusieurs reprises. Avec plutôt de mauvais souvenirs pour les joueuses au maillot frappé du coq. Notamment la finale de l’Euro U19 abandonnée à la Rojita l’an passé (2-3), après avoir mené un long moment de la partie. « C'est resté un petit peu en travers de ma gorge », reconnaissait volontiers Gilles Eyquem, qui espère aussi que ses joueuses auront en plus faim face aux joueuses de Pedro Lopez.
Et à les entendre, cela ne fait aucun doute. Toutes les joueuses interrogées, sans exception, ont d’emblée évoqué cette finale perdue et cette envie de regagner leurs galons dès l’évocation de la demi-finale. Pas paniquées pour un sou face à l’une des meilleures équipes de ce tournoi dans le jeu : « On n’a pas peur, l’envie est là », martèle par exemple Elisa De Almeida. « J’en connais quelques-unes, rapporte Sana Daoudi, qui évolue depuis la saison passée à l’Atlético Madrid. Bon on ne s’envoie pas de messages parce qu’on est chacune dans nos compétitions, mais même s’il y a certaines de mes amies, quand on est sur le terrain, ça n’existe plus. C’est des bonnes joueuses mais on ne craint personne ! On va se voir sur le terrain, je pense que ça va être la guerre un peu », dit-elle avec le sourire.
Et à les entendre, cela ne fait aucun doute. Toutes les joueuses interrogées, sans exception, ont d’emblée évoqué cette finale perdue et cette envie de regagner leurs galons dès l’évocation de la demi-finale. Pas paniquées pour un sou face à l’une des meilleures équipes de ce tournoi dans le jeu : « On n’a pas peur, l’envie est là », martèle par exemple Elisa De Almeida. « J’en connais quelques-unes, rapporte Sana Daoudi, qui évolue depuis la saison passée à l’Atlético Madrid. Bon on ne s’envoie pas de messages parce qu’on est chacune dans nos compétitions, mais même s’il y a certaines de mes amies, quand on est sur le terrain, ça n’existe plus. C’est des bonnes joueuses mais on ne craint personne ! On va se voir sur le terrain, je pense que ça va être la guerre un peu », dit-elle avec le sourire.
Lakrar : « On connait très bien leur jeu donc on pourra les contrer »
Ce sera en effet une bataille excitante entre deux équipes habituées à avoir le ballon, et qui ne risquent pas de troquer leurs principes au profit de l’adversaire. Ainsi, pour la sérial-buteuse Amélie Delabre, « l’équipe qui aura la possession aura beaucoup de chance de l’emporter ». A ce jeu-là, c’est justement les échecs passés qui pourront profiter à l’Equipe de France : « On connait très bien leur jeu donc on pourra les contrer », promet Maëlle Lakrar. Même si l’argument peut aussi s’appliquer aux Françaises. Ne croyez pas en revanche qu’elles en sont venues à faire des cauchemars de la bande de Bonmati, Eugrrola et autre.b[ « On a regardé Espagne – Etats-Unis à la télé, mais c’est tout, raconte Elisa De Almeida. Il y en a quelques-unes qu’on retient comme Lucia Garcia devant, même si j’ai vu qu’elle n’avait pas joué [contre le Nigéria, où les Bleus ont pu assister à une partie du match des tribunes, NDLR]. Guijarro au milieu est pas mal, elle nous a fait mal l’année dernière en finale. Après sinon leur nom je ne retiens pas, c’est l’Espagne, point ! ». ]b
Loin de faire de la langue de bois, Gilles Eyquem avouait déjà, en conférence d’après-match face à la Corée du Nord, avoir une petite idée de ce qui allait se jouer ce lundi : « Je m'attends à un match plus ouvert avec un jeu plus technique, sur des petits espaces. Il faudra être capable d'aller les chercher, les bousculer, les faire jouer ». Une consigne qu’avait déjà intégré Selma Bacha : « Si on leur met un peu de pression, si on y va dans les duels, on sait que les Espagnoles n’aiment pas beaucoup ça ». Le Nigeria a pu l’expérimenter en quart (2-1), avec plus ou moins de réussite.
Loin de faire de la langue de bois, Gilles Eyquem avouait déjà, en conférence d’après-match face à la Corée du Nord, avoir une petite idée de ce qui allait se jouer ce lundi : « Je m'attends à un match plus ouvert avec un jeu plus technique, sur des petits espaces. Il faudra être capable d'aller les chercher, les bousculer, les faire jouer ». Une consigne qu’avait déjà intégré Selma Bacha : « Si on leur met un peu de pression, si on y va dans les duels, on sait que les Espagnoles n’aiment pas beaucoup ça ». Le Nigeria a pu l’expérimenter en quart (2-1), avec plus ou moins de réussite.
Eyquem : « J’espère que contre nous ce sera plus le vieux Concarneau »
« La première mi-temps de l’Espagne m’a impressionné, elles ont eu plus de mal lorsque l’adversaire a mis plus de force », décryptait ainsi Noël Le Graet jeudi soir. « A ce niveau-là de la compétition tous les adversaires sont compliqués ! Que ce soit l’Allemagne l’Espagne ou autre, analysait pour sa part Corinne Diacre. L’avantage c’est que c’est un jeu qui nous ressemble. En ayant vu jouer les Espagnoles, je pense qu’il y a la place. Ce sera beaucoup plus ouvert ! Car l’Espagne joue plus, et ça donnera un peu plus de buts » que face à la Corée du Nord.
Une vision partagée par Eyquem, dont la préparation du match s’est résumée à deux domaines : b[« On a travaillé sur la continuation dans notre dynamique du jeu de transition. Aujourd’hui [dimanche] on a plus travaillé le jeu défensif, observé ce que faisait l’Espagne pour aller les contrer ensuite »]b. Confiant, avec des joueuses déterminées, son plan est clair : priver les Espagnoles d’espaces dans sa surface. « Face aux États-Unis et le Nigeria, c’était les grands boulevards. J’espère que contre nous ce sera plus le vieux Concarneau ».
Une vision partagée par Eyquem, dont la préparation du match s’est résumée à deux domaines : b[« On a travaillé sur la continuation dans notre dynamique du jeu de transition. Aujourd’hui [dimanche] on a plus travaillé le jeu défensif, observé ce que faisait l’Espagne pour aller les contrer ensuite »]b. Confiant, avec des joueuses déterminées, son plan est clair : priver les Espagnoles d’espaces dans sa surface. « Face aux États-Unis et le Nigeria, c’était les grands boulevards. J’espère que contre nous ce sera plus le vieux Concarneau ».
La fraîcheur, un atout tricolore
L’avantage physique des Françaises, et plus de fraîcheur au sein d’un effectif où la vitesse et les dribbles de Katoto, Laurent, Malard ou Baltimore notamment pourraient se révéler cruciaux, feront le reste, veut-il croire : « C'est là où j'espère que le fait d'avoir fait tourner l'effectif contrairement à elles qui sont pratiquement à une ou deux joueuses près sur le même onze. On le voit sur leurs deux derniers matchs où elles déclinent assez sérieusement en deuxième mi-temps ». Renverser le match et surprendre les Espagnoles sur le tard ? Ce serait un beau pied de nez à cette finale perdue de 2017.
A Vannes,
Vincent Roussel
A Vannes,
Vincent Roussel
Pedro Lopez : "Pour les deuxièmes mi-temps nous pouvons évoluer..."
Pour l'Espagne, cette demi-finale mondiale est historique. Pedro Lopez peu loquace rappelait en conférence ce dimanche : "Nous sommes très heureux d’accéder pour la première fois aux demi-finales de la Coupe du Monde du monde U20 (...) Nous sommes prêts à grandir". Interrogé sur son équipe et la fraîcheur du groupe, l'entraîneur s'en est tenu à quelques banalités : "Nous avons 20 joueuses disponibles et prêtes pour demain (ndlr : lundi). Nous avons fait de bonnes premières mi-temps et les joueuses ont bien compris comment nous devions jouer. Pour les deuxièmes mi-temps nous pouvons évoluer..."
A Vannes, Sylvain Jamet
A Vannes, Sylvain Jamet
Coupe du Monde de la FIFA U20 - Demi-finale
Lundi 20 août 2018
FRANCE - ESPAGNE : 19h30 (en direct sur C8 et Eurosport)
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Mélissa Borjas (Honduras) assistée de Shirley Perello (Honduras) et Yudilia Briones (Mexique). 4e arbitre : Anna-Marie Keighley (Nouvelle-Zélande)
France (équipe possible) : Chavas ; De Almeida, Thibaud, Lakrar, Bacha ; Fercocq, Gavory ou Polito ; Laurent, Zamanian, Baltimore ; Katoto ou Delabre.
Suspendue : néant
Suspendue en cas de nouvel avertissement : néant
Espagne :
Suspendue : néant
Suspendue en cas de nouvel avertissement : néant
Lundi 20 août 2018
FRANCE - ESPAGNE : 19h30 (en direct sur C8 et Eurosport)
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Mélissa Borjas (Honduras) assistée de Shirley Perello (Honduras) et Yudilia Briones (Mexique). 4e arbitre : Anna-Marie Keighley (Nouvelle-Zélande)
France (équipe possible) : Chavas ; De Almeida, Thibaud, Lakrar, Bacha ; Fercocq, Gavory ou Polito ; Laurent, Zamanian, Baltimore ; Katoto ou Delabre.
Suspendue : néant
Suspendue en cas de nouvel avertissement : néant
Espagne :
Suspendue : néant
Suspendue en cas de nouvel avertissement : néant