Il y a eu l’acte 1, cette finale de Coupe du Monde féminine U17 perdue par l’Espagne (2-0) au Costa Rica en 2014. Puis le deuxième round, en demi-finale de la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA en 2016, encore remportée (3-0) par le Japon. Cette année, le troisième épisode de cette mini-rivalité entre la Rojita et les Nadeshiko a souri aux Européennes, qui ont infligé sa seule défaite de la compétition à Futoshi Ikeda et ses joueuses (1-0), en phase de groupe.
Les Japonaises, « plus intelligentes »
« Nous nous devons de ne pas perdre une deuxième fois donc on aborde ce match avec un état d’esprit conquérant », a affirmé Asato Miyagawa, l’une des virevoltantes milieux de terrain que compte le Japon, en conférence de presse ce jeudi. Du reste, on n’a plus beaucoup entendu la Japonaise ou son entraîneur, Futoshi Ikeda. Le coach nippon, qui s’est simplement déclaré « heureux » d’être en finale, tout en donnant des nouvelles rassurantes sur son équipe, qu’il sent prête, sur le plan physique tant sur le plan mental, s’est montré aussi discret que son équipe a conquis brillamment sa place en finale.
Mais c’est surtout dû au fait que la concentration s’est portée sur le coach espagnol et la joueuse qui, curieusement, l’accompagnait. Car celle-ci ne disputera pas une seule minute du match de ce vendredi. Il s’agit évidemment d’Aitana Bonmati, exclue face à l’équipe de France à la 69e minute. Un fait de jeu qu’elle garde toujours en travers de la gorge : « De mon point de vue c’était une décision injuste, mais c’est du passé, et on ne peut plus rien y faire », a-t-elle très justement fait remarquer. Leader au rôle fondamental dans le parcours de son équipe lors de cette édition (1 but, 1 passe décisive), elle s’est expliquée sur la drôle de journée qui l’attend demain : « C’est clair que j’ai un rôle différent. Je dois vivre cette finale d’un autre point de vue, mais je veux compter comme une joueuse en plus, que mes coéquipières me sentent comme si je jouais ».
Mais c’est surtout dû au fait que la concentration s’est portée sur le coach espagnol et la joueuse qui, curieusement, l’accompagnait. Car celle-ci ne disputera pas une seule minute du match de ce vendredi. Il s’agit évidemment d’Aitana Bonmati, exclue face à l’équipe de France à la 69e minute. Un fait de jeu qu’elle garde toujours en travers de la gorge : « De mon point de vue c’était une décision injuste, mais c’est du passé, et on ne peut plus rien y faire », a-t-elle très justement fait remarquer. Leader au rôle fondamental dans le parcours de son équipe lors de cette édition (1 but, 1 passe décisive), elle s’est expliquée sur la drôle de journée qui l’attend demain : « C’est clair que j’ai un rôle différent. Je dois vivre cette finale d’un autre point de vue, mais je veux compter comme une joueuse en plus, que mes coéquipières me sentent comme si je jouais ».
« Pour gagner, il suffira d’un détail »
Elle ne sera pas de trop, face à des Japonaises qui, depuis leurs victoires sans discussion face à l’Allemagne (3-0) et l’Angleterre (2-0), font figure d’épouvantail dans ce tournoi. Les louanges tombent de partout, comme par exemple de la bouche de la légende chinoise Sun Wen :b[ « Les joueuses les plus intelligentes [du tournoi] sont les Japonaises. Elles sont bien plus mûres que leur âge, elles jouent avec beaucoup de sang-froid et ont un bon esprit collectif. Ce sont dans ces domaines qu'elles sont supérieures aux joueuses européennes »]b, disait-elle à Fifa.com, particulièrement impressionnée par b[« Jun Endo et Riko Ueki [qui] sont créatives et bonnes balle au pied »]b.
Et Pedro Lopez le sait bien, lui qui ne considère pas la victoire glanée début août comme un avantage : « Pour gagner contre une équipe comme ça, il suffit d’un détail. Le match (en phase de groupe) a été compliqué et le résultat est tombé en notre faveur, mais toute erreur dans cette finale pourrait faire basculer la rencontre de leur côté ». Sondé au sujet de son équipe, il s’est montré disert : « Notre force, c’est tout d’abord les qualités technique de mes joueuses, tout le monde les a vu. Mais il y aussi les efforts physiques qu’elles produisent en tant qu’équipe. On l’a vu contre la France, elles ne s’avouent jamais battues », a-t-il rappelé avec raison.
Et Pedro Lopez le sait bien, lui qui ne considère pas la victoire glanée début août comme un avantage : « Pour gagner contre une équipe comme ça, il suffit d’un détail. Le match (en phase de groupe) a été compliqué et le résultat est tombé en notre faveur, mais toute erreur dans cette finale pourrait faire basculer la rencontre de leur côté ». Sondé au sujet de son équipe, il s’est montré disert : « Notre force, c’est tout d’abord les qualités technique de mes joueuses, tout le monde les a vu. Mais il y aussi les efforts physiques qu’elles produisent en tant qu’équipe. On l’a vu contre la France, elles ne s’avouent jamais battues », a-t-il rappelé avec raison.
« L’Espagne a les qualités pour faire tomber le Japon »
Un point que l’on n’attendait pas forcément voir chez les Ibériques, et qui montre que le niveau physique des Espagnoles a progressé depuis quelques années. « Cette amélioration est reliée à l’évolution de notre championnat national, et que beaucoup de mes joueuses sont des références dans leurs championnats respectifs (en U19 notamment, NDLR). Les clubs dépensent aussi plus pour leurs équipes féminines, et cela amène à une évolution des conditions physiques de mes joueuses ».
Il ne faudra pas vendre la peau de la bête espagnole trop tôt dans cette finale, comme Gilles Eyquem, amené à donner un pronostic de la finale, l’a dit : « Je sais qu’on assistera à une très belle finale, je serai un peu supporter de l’Europe, et l’Espagne a pour moi les qualités pour faire tomber le Japon ». Une vision continentale que partagent Alessia Russo et Mo Marley, laquelle rajoute, un brin taquine : « Ça serait mieux pour nous de se dire qu’on a été battu par le champion ! ». De leur côté, les joueuses françaises ne s’en sont pas caché, elles aimeraient bien voir les Asiatiques les venger, dixit Marion Rey : « Ce sont deux très bonnes équipes donc on va avoir droit à un match très disputé. Mais comme ce sont les Espagnoles qui nous ont battues, je serai plus à supporter le Japon, surtout qu’elles nous sortent de tous les championnats. Les voir gagner ça nous donnerait un petit pincement au cœur, même si ce serait bien pour le continent européen ».
Il ne faudra pas vendre la peau de la bête espagnole trop tôt dans cette finale, comme Gilles Eyquem, amené à donner un pronostic de la finale, l’a dit : « Je sais qu’on assistera à une très belle finale, je serai un peu supporter de l’Europe, et l’Espagne a pour moi les qualités pour faire tomber le Japon ». Une vision continentale que partagent Alessia Russo et Mo Marley, laquelle rajoute, un brin taquine : « Ça serait mieux pour nous de se dire qu’on a été battu par le champion ! ». De leur côté, les joueuses françaises ne s’en sont pas caché, elles aimeraient bien voir les Asiatiques les venger, dixit Marion Rey : « Ce sont deux très bonnes équipes donc on va avoir droit à un match très disputé. Mais comme ce sont les Espagnoles qui nous ont battues, je serai plus à supporter le Japon, surtout qu’elles nous sortent de tous les championnats. Les voir gagner ça nous donnerait un petit pincement au cœur, même si ce serait bien pour le continent européen ».
Les événements autour de la finale
Vannes accueillera plusieurs autres événements spéciaux, à commencer par le tournoi Hyundai sur l’Esplanade de Vannes, située en face du Stade de la Rabine. Outre le terrain de football consacré au tournoi, un stand d’entraînement aux reprises acrobatiques, des cibles de foot-fléchettes et des tables de baby-foot seront mis en place en vue de proposer de nombreux jeux et activités footballistiques aux enfants avant le coup d’envoi du match pour la troisième place à 16h00.
Dans l’enceinte du Stade de la Rabine, les supporters pourront croiser plusieurs FIFA Legends qui participeront ensuite à des activités spéciales et surprenantes entre la fin du match pour la 3e place et le coup d’envoi de la finale. La finale sera immédiatement suivie de la cérémonie officielle de remise des distinctions. Marinette Pichon, FIFA Legend et icône du football féminin français, jouera un rôle clé durant la cérémonie qui sera dirigée par le Président de la FIFA.
Les Souliers d’or, d’argent et de bronze adidas seront tout d’abord remis aux meilleures buteuses de cette édition, et le Gant d’or adidas sera décerné à la meilleure gardienne du tournoi. Les Ballons d’or, d’argent et de bronze adidas récompenseront ensuite les meilleures joueuses de l’épreuve avant que les trois meilleures équipes de cette Coupe du Monde Féminine U-20 ne montent ensuite sur scène pour recevoir leurs médailles. Cette année, les néo-championnes du monde pourront même choisir la musique qu’elles souhaitent entendre au moment de recevoir le trophée.
Dans l’enceinte du Stade de la Rabine, les supporters pourront croiser plusieurs FIFA Legends qui participeront ensuite à des activités spéciales et surprenantes entre la fin du match pour la 3e place et le coup d’envoi de la finale. La finale sera immédiatement suivie de la cérémonie officielle de remise des distinctions. Marinette Pichon, FIFA Legend et icône du football féminin français, jouera un rôle clé durant la cérémonie qui sera dirigée par le Président de la FIFA.
Les Souliers d’or, d’argent et de bronze adidas seront tout d’abord remis aux meilleures buteuses de cette édition, et le Gant d’or adidas sera décerné à la meilleure gardienne du tournoi. Les Ballons d’or, d’argent et de bronze adidas récompenseront ensuite les meilleures joueuses de l’épreuve avant que les trois meilleures équipes de cette Coupe du Monde Féminine U-20 ne montent ensuite sur scène pour recevoir leurs médailles. Cette année, les néo-championnes du monde pourront même choisir la musique qu’elles souhaitent entendre au moment de recevoir le trophée.