(photo UEFA.com)
L'équipe a montré beaucoup de maîtrise, une après-midi parfaite ?
C'était de nouveau un très gros match à disputer face à une belle équipe parisienne qui nous a demandé beaucoup de travail à la fois aux joueuses sur le terrain, mais aussi au staff pour préparer la rencontre. Un match de Ligue des Champions, qui plus est demi-finale, les deux mots qui reviennent c'est intensité et bonne agressivité. Sur l'aspect mental, c'est beaucoup de concentration, de détermination aussi parce que c'est des matchs où le moindre détail est important. Je pense que ce soir, par rapport au plan de jeu mis en place, on a été plutôt bien donc il y a plusieurs points de satisfaction.
Ce premier but a idéalement lancé votre équipe, et cette combinaison avait-elle été travaillé ?
L'idée au départ du match était dans la continuité de notre dix dernières minutes du match au Groupama. On voulait vraiment démarrer très fort et concrétiser ce temps fort par un but. Sur les stratégies, c'est Simon Pouplin, entraîneur des gardiennes, qui est en charge de tout analyser. On avait vu certaines choses qui pouvaient être de bonne augure et ce soir, cela a payé. Tant mieux.
cy[Est-ce que le scénario du match aller vous a servi pour préparer ce match retour ?]
Oui. Sur ce match aller, il avait plusieurs points d'insatisfaction que l'on a vu avec les joueuses pour avoir les bonnes régulations pour ce match retour. En début de deuxième mi-temps, on avait eu un trou et c'est rare, on a eu 10-15 minutes difficiles, on n'a pas sombré et on a trouvé les forces collectives pour renverser la situation. Dans la communication du PSG, ils ont essayé de communiquer pour inverser le scénario. Mais sur l'aspect psychologique, quand vous avez mené 2-0 et qu'en six minutes, vous avez un but de retard, cela compte dans les têtes et vous savez que Lyon a tout moment est capable de marquer.
Est-ce que Melchie Dumornay a été la joueuse de ces demi-finales ?
C'est une joueuse de classe mondiale, énormément de talent comme on a pu le voir lors des deux matchs. C'est une joueuse qui peut jouer dans plusieurs positions par sa qualité de dribbles, de puissance, devant le but. Pour qu'individuellement, une joueuse puisse performer, il y a un collectif. Ce que l'on avait préparé collectivement a été bien réalisé et a permis à Melchie de briller sur l'ensemble des deux rencontres.
Pourquoi Delphine Cascarino est sortie à la mi-temps ?
Elle était gênée et pas à 100%. Durant la semaine, on a dû la ménager et on savait que cela pouvait être difficile de faire les 90 minutes. On a fait le choix de la sortir à la mi-temps pour que l'on puisse avoir des joueuses à 100%.
Vous affichez l'ambition de remporter cette épreuve, est-ce aussi une volonté de revanche par rapport à l'an dernier ?
C'est à la fois les ambitions du club et ma volonté personnelle, le fait que je sois très compétitrice. Lyon est un club qui compte dans le football européen qui a énormément d'expérience, un effectif de qualité avec des dirigeants très ambitieux, un staff très ambitieux, des joueuses très ambitieuses, je ne fais qu'assumer toutes ces responsabilités et l'affirmer clairement. Parfois certains coachs voient différemment, cela leur appartient mais j'assume complètement en étant à la tête de l'OL féminin, en ayant les moyens que l'on me donne. Je me dois aussi de performer avec les moyens que j'ai à disposition. L'objectif quand l'on démarre une saison, c'est d'aller au bout de chaque compétition que l'on démarre. C'est sûr que ce n'est pas facile et face à nous, on a toujours des adversaires qui veulent nous faire tomber. C'était le cas avec Paris avait annoncé vouloir nous renverser. Il faut à chaque fois trouver les bons plans de jeu, les bons mots et la motivation pour faire face à cela.
L'OL est-il plus armé avec sa profondeur de banc ?
Ma vision est très claire. Si on veut aller au bout de chaque compétition, il faut être armer au niveau de l'effectif. Il faut pouvoir avoir quasiment deux équipes qui soient capables de pouvoir performer à chaque instant. Pour le coach, c'est un équilibre à trouver à chaque instant. Si vous me donnez 30 joueuses internationales titulaires, je pense que sur le plan du management, cela va être compliqué. Il faut trouver un équilibre avec deux joueuses de l'Académie et sur certains matchs de championnat, sans dénigrer nos adversaires, nous permettent de faire une rotation avec les joueuses internationales qui sont internationales et voyagent beaucoup. Tout cela est réfléchi et étudié pour constituer l'effectif d'une saison sur l'autre mais aussi sur plusieurs saisons. Les joueuses jouent énormément, à Lyon, on a un secteur performance bien armé mais cela n'évite pas pour autant certaines blessures. Il faut encore travailler et faire en sorte de minimiser ces effets-là.
C'était de nouveau un très gros match à disputer face à une belle équipe parisienne qui nous a demandé beaucoup de travail à la fois aux joueuses sur le terrain, mais aussi au staff pour préparer la rencontre. Un match de Ligue des Champions, qui plus est demi-finale, les deux mots qui reviennent c'est intensité et bonne agressivité. Sur l'aspect mental, c'est beaucoup de concentration, de détermination aussi parce que c'est des matchs où le moindre détail est important. Je pense que ce soir, par rapport au plan de jeu mis en place, on a été plutôt bien donc il y a plusieurs points de satisfaction.
Ce premier but a idéalement lancé votre équipe, et cette combinaison avait-elle été travaillé ?
L'idée au départ du match était dans la continuité de notre dix dernières minutes du match au Groupama. On voulait vraiment démarrer très fort et concrétiser ce temps fort par un but. Sur les stratégies, c'est Simon Pouplin, entraîneur des gardiennes, qui est en charge de tout analyser. On avait vu certaines choses qui pouvaient être de bonne augure et ce soir, cela a payé. Tant mieux.
cy[Est-ce que le scénario du match aller vous a servi pour préparer ce match retour ?]
Oui. Sur ce match aller, il avait plusieurs points d'insatisfaction que l'on a vu avec les joueuses pour avoir les bonnes régulations pour ce match retour. En début de deuxième mi-temps, on avait eu un trou et c'est rare, on a eu 10-15 minutes difficiles, on n'a pas sombré et on a trouvé les forces collectives pour renverser la situation. Dans la communication du PSG, ils ont essayé de communiquer pour inverser le scénario. Mais sur l'aspect psychologique, quand vous avez mené 2-0 et qu'en six minutes, vous avez un but de retard, cela compte dans les têtes et vous savez que Lyon a tout moment est capable de marquer.
Est-ce que Melchie Dumornay a été la joueuse de ces demi-finales ?
C'est une joueuse de classe mondiale, énormément de talent comme on a pu le voir lors des deux matchs. C'est une joueuse qui peut jouer dans plusieurs positions par sa qualité de dribbles, de puissance, devant le but. Pour qu'individuellement, une joueuse puisse performer, il y a un collectif. Ce que l'on avait préparé collectivement a été bien réalisé et a permis à Melchie de briller sur l'ensemble des deux rencontres.
Pourquoi Delphine Cascarino est sortie à la mi-temps ?
Elle était gênée et pas à 100%. Durant la semaine, on a dû la ménager et on savait que cela pouvait être difficile de faire les 90 minutes. On a fait le choix de la sortir à la mi-temps pour que l'on puisse avoir des joueuses à 100%.
Vous affichez l'ambition de remporter cette épreuve, est-ce aussi une volonté de revanche par rapport à l'an dernier ?
C'est à la fois les ambitions du club et ma volonté personnelle, le fait que je sois très compétitrice. Lyon est un club qui compte dans le football européen qui a énormément d'expérience, un effectif de qualité avec des dirigeants très ambitieux, un staff très ambitieux, des joueuses très ambitieuses, je ne fais qu'assumer toutes ces responsabilités et l'affirmer clairement. Parfois certains coachs voient différemment, cela leur appartient mais j'assume complètement en étant à la tête de l'OL féminin, en ayant les moyens que l'on me donne. Je me dois aussi de performer avec les moyens que j'ai à disposition. L'objectif quand l'on démarre une saison, c'est d'aller au bout de chaque compétition que l'on démarre. C'est sûr que ce n'est pas facile et face à nous, on a toujours des adversaires qui veulent nous faire tomber. C'était le cas avec Paris avait annoncé vouloir nous renverser. Il faut à chaque fois trouver les bons plans de jeu, les bons mots et la motivation pour faire face à cela.
L'OL est-il plus armé avec sa profondeur de banc ?
Ma vision est très claire. Si on veut aller au bout de chaque compétition, il faut être armer au niveau de l'effectif. Il faut pouvoir avoir quasiment deux équipes qui soient capables de pouvoir performer à chaque instant. Pour le coach, c'est un équilibre à trouver à chaque instant. Si vous me donnez 30 joueuses internationales titulaires, je pense que sur le plan du management, cela va être compliqué. Il faut trouver un équilibre avec deux joueuses de l'Académie et sur certains matchs de championnat, sans dénigrer nos adversaires, nous permettent de faire une rotation avec les joueuses internationales qui sont internationales et voyagent beaucoup. Tout cela est réfléchi et étudié pour constituer l'effectif d'une saison sur l'autre mais aussi sur plusieurs saisons. Les joueuses jouent énormément, à Lyon, on a un secteur performance bien armé mais cela n'évite pas pour autant certaines blessures. Il faut encore travailler et faire en sorte de minimiser ces effets-là.