La saison qui va débuter dans trois semaines n'aura rien à voir avec celle qui s'était arrêtée en mars dernier. La situation sanitaire actuelle en France, l'évolution de la COVID-19 sur le territoire et les dernières annonces gouvernementales ont amené la FFF à définir un cadre pour ses championnats nationaux en attendant que Ligues et Districts s'en inspirent pour la reprise des compétitions régionales et départementales qui approche à grands pas.
Néanmoins le décret n°2020-1035 du 13 août 2020 modifiant celui du 10 juillet 2020 a apporté une modification majeure en autorisant l'accès aux vestiaires collectifs. De quoi permettre la reprise des compétitions dans un "certain" confort. Dans les modalités présentées par la FFF, celle-ci précise : "Le port du masque et la distanciation physique doivent être respectés à tout moment dans les vestiaires utilisés par les intervenants à la rencontre" en préconisant par ailleurs "un nettoyage régulier, voire une désinfection, des vestiaires (...)".
Le port du masque s'avère obligatoire pour toute personne en dehors de l'aire du jeu et dans tous ses déplacements. Il est préconisé pour les vestiaires des équipes et des arbitres de limiter "la durée du passage au vestiaire avant et après le match" et uniquement aux personnes indispensables. Dans l'organisation sportive, la FFF précise que "l’utilisation des espaces communs (vestiaires, douches) doit se faire dans le respect de la distanciation physique". Afin de répondre à ces contraintes, il est préconisé d'utiliser plusieurs vestiaires notamment en dissociant les titulaires des remplaçant(e)s.
Néanmoins le décret n°2020-1035 du 13 août 2020 modifiant celui du 10 juillet 2020 a apporté une modification majeure en autorisant l'accès aux vestiaires collectifs. De quoi permettre la reprise des compétitions dans un "certain" confort. Dans les modalités présentées par la FFF, celle-ci précise : "Le port du masque et la distanciation physique doivent être respectés à tout moment dans les vestiaires utilisés par les intervenants à la rencontre" en préconisant par ailleurs "un nettoyage régulier, voire une désinfection, des vestiaires (...)".
Le port du masque s'avère obligatoire pour toute personne en dehors de l'aire du jeu et dans tous ses déplacements. Il est préconisé pour les vestiaires des équipes et des arbitres de limiter "la durée du passage au vestiaire avant et après le match" et uniquement aux personnes indispensables. Dans l'organisation sportive, la FFF précise que "l’utilisation des espaces communs (vestiaires, douches) doit se faire dans le respect de la distanciation physique". Afin de répondre à ces contraintes, il est préconisé d'utiliser plusieurs vestiaires notamment en dissociant les titulaires des remplaçant(e)s.
Le masque pour tous sauf les 22 actrices, les 3 arbitres et les 2 entraîneurs
Sur l'aire de jeu, il faut dissocier les personnes actives des autres. Cela signifie que pendant l'échauffement, toutes les joueuses lors de l'échauffement ainsi que les arbitres ne portent pas le masque. Par contre, dès le début de la rencontre, seules les 22 actrices, les 3 arbitres et les 2 entraîneurs principaux ôtent le masque. Sur le banc, toutes les remplaçantes et les autres membres du staff doivent porter le masque. Une attention particulière sera portée à la protection des acteurs du jeu (joueur(se)s, staff et arbitres) rappelle la FFF, ce qui pourra entraîner l’adaptation voire l’annulation de certaines opérations et activités impliquant ces derniers.
Des dispositions qui entraînent la suppression de tout type d'animation que ce soit le coup d'envoi fictif ou le protocole d'avant-match. Les ramasseurs de balle restent autorisés mais avec le port d'un masque et de gants ainsi que l'utilisation de gel ou de lingettes pour nettoyer les ballons qui devront ensuite être posés au sol.
Des dispositions qui entraînent la suppression de tout type d'animation que ce soit le coup d'envoi fictif ou le protocole d'avant-match. Les ramasseurs de balle restent autorisés mais avec le port d'un masque et de gants ainsi que l'utilisation de gel ou de lingettes pour nettoyer les ballons qui devront ensuite être posés au sol.
Le public soumis à un régime strict pour le respect des gestes barrière
Le public est aussi contraint à des restrictions et le décret du 10 juillet pour l'accueil de spectateurs en places assises uniquement reste en vigueur. A défaut d'une disposition spécifique locale spécifique qui peut aller jusqu'au huis clos, les spectateurs sont autorisés dans les enceintes mais non debout. Les circulations du public devront être signalées sur le stade afin de gérer les flux et d'éviter les regroupements.
Le club doit d'ailleurs définir un référent Covid en charge de d'assurer de l'application des bonnes pratiques liées aux dispositions règlementaires et sanitaires. La capacité des stades sera adaptée au regard de ces exigences, les spectateurs devant être regroupés par groupes sociaux dans la limite de 10 personnes, et un siège devra être laissé entre ces groupes. Les supporters visiteurs seront aussi autorisés à accéder au stade mais c'est le club visiteur qui sera en charge de veiller à l'application des gestes barrière.
Les médias sont aussi soumis à des contraintes. Seuls cinq photographes pourront être aux abords du terrain avec le port du masque, et les tribunes de presse devront respecter la distanciation physique. Si la conférence de presse est autorisée avec le respect de la distanciation, les zones mixtes sont supprimées jusqu'à nouvel ordre.
Le club doit d'ailleurs définir un référent Covid en charge de d'assurer de l'application des bonnes pratiques liées aux dispositions règlementaires et sanitaires. La capacité des stades sera adaptée au regard de ces exigences, les spectateurs devant être regroupés par groupes sociaux dans la limite de 10 personnes, et un siège devra être laissé entre ces groupes. Les supporters visiteurs seront aussi autorisés à accéder au stade mais c'est le club visiteur qui sera en charge de veiller à l'application des gestes barrière.
Les médias sont aussi soumis à des contraintes. Seuls cinq photographes pourront être aux abords du terrain avec le port du masque, et les tribunes de presse devront respecter la distanciation physique. Si la conférence de presse est autorisée avec le respect de la distanciation, les zones mixtes sont supprimées jusqu'à nouvel ordre.
Suivi des joueuses : un virus circulant à partir de 4 cas sur 8 jours
En D1 Arkema, chaque club doit désigner pour son équipe un médecin référent qui aura une fonction de responsable médical en charge de s'informer de la santé du groupe en relation avec les médecins traitant de chaque individu en cas de situation présentant un signe de contamination. Dans cette hypothèse, il apportera toutes les informations utiles aux organes gestionnaires des compétitions de la FFF et aux instances médicales de la FFF précise la Fédération. En D1 Arkema qui dispose d'un cadre plus strict, si "une joueuse ayant eu des symptômes de la maladie Covid-19 et réalisé un test SARS-CoV-2 par RT-PCR nasopharyngé dont le résultat est positif, elle devra confirmer son immunité par une sérologie. Cette disposition est néanmoins préconisée pour tous les autres championnats nationaux" dont la D2 féminine notamment, indique la FFF.
Toute personne impliquée dans un match présentant des symptômes devra être isolée. Si le résultat du test est positif, elle devra être mise en quatorzaine. A partir de 4 joueuses isolées sur 8 jours consécutifs, il est considéré que le virus est circulant dans le club. Il conviendra alors de travailler en groupes de moins de 10 personnes et effectuer des tests pour les autres joueuses. Si des joueuses sont positives, elles devront être isolées. Celles ayant un résultat négatif devront s'entraîner en petits groupes jusqu'à J+7 après la déclaration du cas. De nouveaux tests seront à réaliser à J+7. Les Commissions d'organisation de la FFF pourront être amenées à étudier le report de rencontres en fonction du nombre de cas déclarés avec la transmission de l'attestation ARS sur la situation. Elle pourra décider de reporter le ou les matchs de l’équipe concernée durant la période pendant laquelle le virus est circulant dans le groupe. En tout état de cause, les reports ne seront pas déclarés si le nombre de joueuses disponibles dans l'équipe concernée est supérieur à 12.
Toute personne impliquée dans un match présentant des symptômes devra être isolée. Si le résultat du test est positif, elle devra être mise en quatorzaine. A partir de 4 joueuses isolées sur 8 jours consécutifs, il est considéré que le virus est circulant dans le club. Il conviendra alors de travailler en groupes de moins de 10 personnes et effectuer des tests pour les autres joueuses. Si des joueuses sont positives, elles devront être isolées. Celles ayant un résultat négatif devront s'entraîner en petits groupes jusqu'à J+7 après la déclaration du cas. De nouveaux tests seront à réaliser à J+7. Les Commissions d'organisation de la FFF pourront être amenées à étudier le report de rencontres en fonction du nombre de cas déclarés avec la transmission de l'attestation ARS sur la situation. Elle pourra décider de reporter le ou les matchs de l’équipe concernée durant la période pendant laquelle le virus est circulant dans le groupe. En tout état de cause, les reports ne seront pas déclarés si le nombre de joueuses disponibles dans l'équipe concernée est supérieur à 12.