Dix ans, déjà. C'est en Azerbaïdjan que s'est écrite la plus belle -à ce jour- page de l'histoire du football féminin français, grâce notamment à des joueuses devenues aujourd'hui cadres de la sélection A (et d'autres n'ayant pas vraiment confirmé). Le seul titre mondial d'une sélection française fut obtenu lors de la deuxième participation de l'équipe des moins de 17 ans au Mondial de la catégorie d'âge, en 2012 donc. Un titre obtenu grâce au talent, mais également -et surtout?- au mental d'une équipe rapidement mise au pied du mur, qui aura bataillé dès la phase de poule pour s'offrir un destin doré. Alors que la sélection A surfait alors sur la vague de deux demi-finales consécutives en compétitions internationales et était en train de s'imposer parmi les meilleures équipes au monde, ce titre mondial était la promesse d'une relève assurée et d'un avenir empli de succès pour le football féminin français.
Ce ne fut pas le cas, malheureusement. Celui-ci a fait du surplace au niveau international, même si les sélections U19 et U20 ont connu leur part de succès.
Ce ne fut pas le cas, malheureusement. Celui-ci a fait du surplace au niveau international, même si les sélections U19 et U20 ont connu leur part de succès.
Un titre porteur d'espoirs brisés
En A, joueuses et sélectionneurs se sont succédé avec un même plafond de verre, celui des quarts de finale, mondiaux, olympique et européens. Il aura fallu attendre dix ans pour accéder à nouveau au dernier carré d'un tournoi international -le plus relevé par ailleurs-, l'Euro 2022. Et ce n'est pas vraiment une coïncidence si cette belle performance a été signée alors que les championnes du monde du groupe sont en train d'atteindre la maturité.
Alors que de nombreuses nations dans le monde ont effectué des progrès notables lors de ces dix dernières années, portées par des projets ambitieux et une vraie volonté de toutes les parties impliquées de s'imposer au plus haut niveau international, la France n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu ou donné signe de la même ambition de la part de la fédération, même si la demi-finale de cet été peut signaler -espérons-le- le début d'une nouvelle dynamique.
Alors que de nombreuses nations dans le monde ont effectué des progrès notables lors de ces dix dernières années, portées par des projets ambitieux et une vraie volonté de toutes les parties impliquées de s'imposer au plus haut niveau international, la France n'a pas réussi à tirer son épingle du jeu ou donné signe de la même ambition de la part de la fédération, même si la demi-finale de cet été peut signaler -espérons-le- le début d'une nouvelle dynamique.
Quelles ambitions pour cette Coupe du monde ?
En remportant le titre en 2012, la France était devenu le premier pays non-asiatique à s'imposer, les Corées ayant remporté les deux premiers titres, le Nord en 2008, le Sud en 2010. Elle a depuis été rejointe par l'Espagne lors de la dernière édition en 2018, les titres de 2014 et 2016 ayant été remportés respectivement par la Corée du Nord et le Japon, démontrant la capacité des nations asiatiques à performer dès le plus jeune âge.
L'équipe de France des moins de 17 ans en 2022 peut-elle succéder à sa prestigieuse aînée ? La tâche s'annonce ardue, en partie parce que la compétition est nettement plus relevée aujourd'hui et que cette équipe de France a été battue à la fois par l'Allemagne et l'Espagne lors de l'Euro, ce qui la place pour l'instant derrière ces deux nations dans la hiérarchie européenne. Cela n'a cependant rien de rédhibitoire puisque tout se jouera lors de la Coupe du monde, l'occasion donc de créer la surprise et de prendre une nouvelle dimension.
Le parcours des Bleuettes s'annonce difficile avec un groupe où se trouve également le Japon entre autres, et un quart de finale potentiel face à une équipe redoutable, surtout s'il s'agit de l'Espagne. La France pourra s'appuyer sur les certitudes d'un Euro plutôt réussi, une défaite face à cette même Espagne avec un gros turnover, et un bon début de match face à l'Allemagne avant de décrocher sa qualification avec autorité face aux Pays-Bas. Il est difficile d'imaginer l'équipe répéter l'exploit de 2012, mais là n'est pas forcément l'objectif principal. Cette compétition n'est qu'une étape dans la carrière de certaines de ces jeunes joueuses, et l'objectif est de construire pour l'avenir, même si cela ne dépend pas que d'elles.
L'équipe de France des moins de 17 ans en 2022 peut-elle succéder à sa prestigieuse aînée ? La tâche s'annonce ardue, en partie parce que la compétition est nettement plus relevée aujourd'hui et que cette équipe de France a été battue à la fois par l'Allemagne et l'Espagne lors de l'Euro, ce qui la place pour l'instant derrière ces deux nations dans la hiérarchie européenne. Cela n'a cependant rien de rédhibitoire puisque tout se jouera lors de la Coupe du monde, l'occasion donc de créer la surprise et de prendre une nouvelle dimension.
Le parcours des Bleuettes s'annonce difficile avec un groupe où se trouve également le Japon entre autres, et un quart de finale potentiel face à une équipe redoutable, surtout s'il s'agit de l'Espagne. La France pourra s'appuyer sur les certitudes d'un Euro plutôt réussi, une défaite face à cette même Espagne avec un gros turnover, et un bon début de match face à l'Allemagne avant de décrocher sa qualification avec autorité face aux Pays-Bas. Il est difficile d'imaginer l'équipe répéter l'exploit de 2012, mais là n'est pas forcément l'objectif principal. Cette compétition n'est qu'une étape dans la carrière de certaines de ces jeunes joueuses, et l'objectif est de construire pour l'avenir, même si cela ne dépend pas que d'elles.
Le groupe de la France
1-Féérine Belhadj, 2-Taeryine Job, 3-Louna Belhout-Achi, 4-Lola Boisset, 5-Alice Marques, 6-Wassilah Pacaud, 7-Fiona Liaigre, 8-Charline Coutel, 9-Lucie Calba, 10-Shana Chossenotte, 11-Louise Martineau, 12-Juliette Mossard, 13-Tara Elimbi, 14-Imane Touriss, 15-Jeanne Dumets, 16-Lisa Lebrun, 17-Assa Sidibe, 18-Agathe Felden, 19-Melinda Mendy, 20-Fanny Rossi, 21-Julie Tissino