Astrid Chazal à droite (photo MP Guillet)
Avec trois victoires lors des trois derniers matches, la saison de Saint-Etienne est-elle définitivement lancée ?
On va dire que la machine est lancée (rires), la défaite à Lyon (7-0) a constitué un déclic mais notre succès face à Juvisy montre que le groupe peut venir titiller les gros comme Montpellier, Paris, Juvisy. Lyon, est, pour moi, un peu au-dessus. On va essayer de bonifier ces trois victoires avec un succès à Montpellier même si on sait que ce sera compliqué.
La lourde défaite contre Lyon a fait office de déclic ?
On va dire ça. On se rend compte qu’à chaque fois que l’on joue contre Lyon, on arrive ensuite à faire de bons résultats. L’année dernière, on avait concédé deux grosses défaites contre l’OL avant de remmporter le challenge de France. On est vraiment un groupe qui arrive à réagir malgré les grosses défaites et c’est bien, ça prouve qu’il y a une bonne mentalité.
Plusieurs Stéphanoises sont parties aux Universiades en août, cela vous a-t-il handicapé en début de saison ?
Les filles qui ne sont pas parties en Chine ont eu une préparation et nous aussi, mais le fait de ne pas l’avoir faite ensemble a pu jouer sur notre début de saison. Comme on avait pas mal de recrues, on a eu seulement 4 ou 5 entraînements ensemble avant d’affronter Rodez lors de la première journée. Mais maintenant on commence à avoir nos repères entre nous. La machine est lancée.
On va dire que la machine est lancée (rires), la défaite à Lyon (7-0) a constitué un déclic mais notre succès face à Juvisy montre que le groupe peut venir titiller les gros comme Montpellier, Paris, Juvisy. Lyon, est, pour moi, un peu au-dessus. On va essayer de bonifier ces trois victoires avec un succès à Montpellier même si on sait que ce sera compliqué.
La lourde défaite contre Lyon a fait office de déclic ?
On va dire ça. On se rend compte qu’à chaque fois que l’on joue contre Lyon, on arrive ensuite à faire de bons résultats. L’année dernière, on avait concédé deux grosses défaites contre l’OL avant de remmporter le challenge de France. On est vraiment un groupe qui arrive à réagir malgré les grosses défaites et c’est bien, ça prouve qu’il y a une bonne mentalité.
Plusieurs Stéphanoises sont parties aux Universiades en août, cela vous a-t-il handicapé en début de saison ?
Les filles qui ne sont pas parties en Chine ont eu une préparation et nous aussi, mais le fait de ne pas l’avoir faite ensemble a pu jouer sur notre début de saison. Comme on avait pas mal de recrues, on a eu seulement 4 ou 5 entraînements ensemble avant d’affronter Rodez lors de la première journée. Mais maintenant on commence à avoir nos repères entre nous. La machine est lancée.
"Envie, détermination, solidarité, c’est ce qui fait notre force"
Vous êtes un peu la bête noire de Montpellier avec la victoire en finale du Challenge de France l’an dernier et votre victoire chez elles (1-0).
Jamais deux sans trois alors (rires)…Montpellier est une équipe qui nous réussit mais on sait que c’est aussi très costaud. L’an dernier, chez nous, on avait perdu sur un penalty, ça prouve que l’on arrive à accrocher ces équipes. On veut vraiment essayer de titiller ces quatre équipes, jouer les troubles fêtes et être l’équipe surprise du championnat
Comment abordez-vous ce match dimanche ?
Ce sera un match à l’arrachée, difficile, il va falloir être chacune à 100%, solidaires, bien défendre pour bien contre attaquer, montrer de l’envie et tout donner. Envie, détermination, solidarité, c’est ce qui fait notre force. On a gagné comme ça face à Juvisy. Tout le monde tire dans le même sens, chacune fait les efforts les unes pour les autres et c’est ce qu’il faudra renouveler dimanche.
La victoire 4-1 face à Juvisy, que vous n’aviez jamais battue, est désormais un match référence
Oui bien sûr mais même contre Lyon où l’on prend sept buts, c’est un match qui nous a fait progresser. Quand on joue contre des filles plus fortes que nous, ça nous transcende et ça permet de progresser. Et comme on est jeunes, on progresse chaque année un peu plus et ça fait plaisir. Ca fait 4 ou 5 ans que l’on évolue ensemble, on se renforce par des filles qui ont la même mentalité que nous et qui s’intègrent bien.
Jamais deux sans trois alors (rires)…Montpellier est une équipe qui nous réussit mais on sait que c’est aussi très costaud. L’an dernier, chez nous, on avait perdu sur un penalty, ça prouve que l’on arrive à accrocher ces équipes. On veut vraiment essayer de titiller ces quatre équipes, jouer les troubles fêtes et être l’équipe surprise du championnat
Comment abordez-vous ce match dimanche ?
Ce sera un match à l’arrachée, difficile, il va falloir être chacune à 100%, solidaires, bien défendre pour bien contre attaquer, montrer de l’envie et tout donner. Envie, détermination, solidarité, c’est ce qui fait notre force. On a gagné comme ça face à Juvisy. Tout le monde tire dans le même sens, chacune fait les efforts les unes pour les autres et c’est ce qu’il faudra renouveler dimanche.
La victoire 4-1 face à Juvisy, que vous n’aviez jamais battue, est désormais un match référence
Oui bien sûr mais même contre Lyon où l’on prend sept buts, c’est un match qui nous a fait progresser. Quand on joue contre des filles plus fortes que nous, ça nous transcende et ça permet de progresser. Et comme on est jeunes, on progresse chaque année un peu plus et ça fait plaisir. Ca fait 4 ou 5 ans que l’on évolue ensemble, on se renforce par des filles qui ont la même mentalité que nous et qui s’intègrent bien.
"L'équipe de France ? Dans un coin de la tête"
Delie et Chazal lors de la finale du Challenge (photo : C Ringaud)
Avez-vous encore plus d’ambitions cette saison ?
L’année dernière, on avait juste réussi à battre Montpellier et c’est tout donc cette saison, on veut faire mieux. On a déjà battu Juvisy et une bonne saison passe par des victoires contre les quatre gros tout en évitant de perdre des points contre des équipes théoriquement un peu plus faibles. Mais ce championnat est tout bizarre, cette saison, toutes les équipes se valent. La victoire à Juvisy nous a confortées dans notre objectif et on va essayer de continuer sur cette lancée.
Avec les sélections de Camille Catala ou de Kelly Gadea en équipe de France A, espérez-vous rejoindre un jour l’équipe de France ?
On a toujours un petit objectif dans un coin de la tête et si ça doit venir tant mieux sinon ce n’est pas grave car on essaye d’abord de faire de bons matches en club. Ce qu’on a vécu aux Universiades était génial donc on a envie de revivre la même chose. Il faut toujours avoir des objectifs dans la vie, c’est dans un petit coin de ma tête. Et puis ça me fait plaisir quand les filles reviennent de sélection et qu’elles sont contentes.
Est-ce envisageable que les Vertes jouent un jour à Geoffroy-Guichard ?
On aimerait bien. Ce serait mon rêve de jouer un jour à Geoffroy-Guichard mais pour l’instant ce n’est pas d’actualité, on n’en entend pas parler. On joue toujours sur notre terrain et peut-être qu’on aura, un jour, la bonne surprise de fouler la pelouse de Geoffroy Guichard parce que je pense que le public suivrait en lever de rideau d’un match des garçons. Ca pourrait être vraiment sympa.
Thibault Simonnet
L’année dernière, on avait juste réussi à battre Montpellier et c’est tout donc cette saison, on veut faire mieux. On a déjà battu Juvisy et une bonne saison passe par des victoires contre les quatre gros tout en évitant de perdre des points contre des équipes théoriquement un peu plus faibles. Mais ce championnat est tout bizarre, cette saison, toutes les équipes se valent. La victoire à Juvisy nous a confortées dans notre objectif et on va essayer de continuer sur cette lancée.
Avec les sélections de Camille Catala ou de Kelly Gadea en équipe de France A, espérez-vous rejoindre un jour l’équipe de France ?
On a toujours un petit objectif dans un coin de la tête et si ça doit venir tant mieux sinon ce n’est pas grave car on essaye d’abord de faire de bons matches en club. Ce qu’on a vécu aux Universiades était génial donc on a envie de revivre la même chose. Il faut toujours avoir des objectifs dans la vie, c’est dans un petit coin de ma tête. Et puis ça me fait plaisir quand les filles reviennent de sélection et qu’elles sont contentes.
Est-ce envisageable que les Vertes jouent un jour à Geoffroy-Guichard ?
On aimerait bien. Ce serait mon rêve de jouer un jour à Geoffroy-Guichard mais pour l’instant ce n’est pas d’actualité, on n’en entend pas parler. On joue toujours sur notre terrain et peut-être qu’on aura, un jour, la bonne surprise de fouler la pelouse de Geoffroy Guichard parce que je pense que le public suivrait en lever de rideau d’un match des garçons. Ca pourrait être vraiment sympa.
Thibault Simonnet