PSG 1-0 OL : les Lyonnaises sont restées muettes
Le choc de la D1 féminine a tenu toutes ses promesses lors de cette journée de championnat. Concentrées et appliquées, les Parisiennes sont parvenues à faire tomber l’ogre lyonnais en prenant au passage la place de leader. Un résultat rendu possible grâce notamment à la neutralisation de l’OL devant : quatre tirs dont un seul cadré et un xG* de 0,28. Les pires statistiques affichées par les Rhodaniennes depuis au moins trois ans.
Si on étudie les positions, le bilan est encore plus catastrophique pour Lyon avec une seule frappe dans la « danger zone ». Un espace dans lequel ce dernier a marqué la majorité de ses buts en championnat cette saison (92,9% de ses 28 réalisations). Pour plus de détails sur la rencontre, Footofeminin est revenu longuement en chiffres sur ce sommet de la D1.
Si on étudie les positions, le bilan est encore plus catastrophique pour Lyon avec une seule frappe dans la « danger zone ». Un espace dans lequel ce dernier a marqué la majorité de ses buts en championnat cette saison (92,9% de ses 28 réalisations). Pour plus de détails sur la rencontre, Footofeminin est revenu longuement en chiffres sur ce sommet de la D1.
Paris FC 0-1 Bordeaux : Thibaud tient les rênes de sa défense
L’autre grand duel de cette 9e journée a lui aussi été serré entre le PFC et le FCGB. Si le second a pu tirer son épingle du jeu grâce à un penalty de Shaw, il doit aussi beaucoup à son travail défensif sur cette rencontre. À commencer par Julie Thibaud dans la charnière centrale : 18 duels disputés (83% remportés, dont 13 sur 15 défensivement soit le plus haut total de la rencontre), 12 récupérations et 9 interceptions. Avec toujours une certaine propreté au moment de ressortir le ballon (88% de passes réussies, 3 ballons perdus seulement), l’internationale française a permis à son équipe de tenir bon malgré la domination des Parisiennes.
Fleury 91 2-0 Dijon : manque de mordant pour les Bourguignonnes
Le week-end fut bien plus délicat pour les Dijonnaises en terres franciliennes. Face à une équipe de Fleury toujours aussi difficile à manœuvrer chez elle, les joueuses de Yannick Chandioux ont peiné à s’approcher de la surface adverse : seulement 5 récupérations dans le camp adverse (pire total de la journée) et 20 entrées dans le dernier tiers adverse (2e pire total de la journée devant Le Havre). Associé à un gros manque d’efficacité sur les quelques situations obtenues (10 tirs dont 4 cadrés, 1,38 xG*), notamment dans le premier acte, ce fut trop juste pour gêner des Floriacumoises qui, à l’inverse, ont su trouver la faille quand il le fallait malgré un match assez disputé (2 occasions créées, 2 tirs cadrés, 2 buts).
Montpellier 3-1 Le Havre : Landeka précieuse dans l’ombre
Face au Havre, Iva Landeka n’a pas marqué comme lorsqu’elle avait sauvé son équipe à Reims. Mais elle a été extrêmement importante pour permettre au MHSC de garder l’ascendant et empêcher le HAC de revenir dans la partie : un jeu de passes très juste (130 tentées soit le plus haut total de la journée, 85% réussies), 84% de duels remportés (sur 19 disputés dont 4 tacles sur 5 réussis), 5 interceptions et 12 récupérations. Impériale donc avec une prestation parachevée par une passe décisive sur le dernier but de Fowler.
Soyaux 1-2 Reims : une inefficacité chronique qui coûte cher
À l’instar du Havre, Soyaux vit une période compliquée avec un cinquième revers consécutif concédé face aux Rémoises ce week-end. Un score d’autant plus frustrant tant l’ASJS semblait avoir retrouvé de l’allant offensif : 7 occasions, 17 tirs dont 5 cadrés pour un xG* de 1,91. Mais comme souvent cette saison, les Sojaldiciennes manquent d’efficacité dans les deux surfaces tout en continuant d’être dépendantes des coups de pieds arrêtés (100% de leurs buts en D1 jusqu’ici).
Elles confirment par ailleurs une autre statistique plus inquiétante : Soyaux reste l’équipe de D1 qui se procure le moins de frappes dans la fameuse « danger zone » (39,9% en moyenne) tout en concédant le plus (59,6%). Un chiffre qui s’est de nouveau vérifié face à Reims, avec 6 tirs sur 17 dans cet espace (35,2%) contre 6 sur 9 pour les Stadistes (66,6%). Symbole que rien ne va, le deuxième but rémois est le premier concédé par l’ASJS depuis l’extérieur de la surface cette saison.
Elles confirment par ailleurs une autre statistique plus inquiétante : Soyaux reste l’équipe de D1 qui se procure le moins de frappes dans la fameuse « danger zone » (39,9% en moyenne) tout en concédant le plus (59,6%). Un chiffre qui s’est de nouveau vérifié face à Reims, avec 6 tirs sur 17 dans cet espace (35,2%) contre 6 sur 9 pour les Stadistes (66,6%). Symbole que rien ne va, le deuxième but rémois est le premier concédé par l’ASJS depuis l’extérieur de la surface cette saison.
GPSO 92 Issy 1-6 Guingamp : Cambot brille dans le festival de son équipe
L’autre duel décisif pour le maintien a lui mis du temps à s’emballer. Mais le festival offensif initié et conclu par Sarah Cambot a fini par faire exploser en vol les locales. L’attaquante guingampaise, discrète en début de saison, semble avoir trouvé son rythme avec quatre buts en cinq matchs et une prestation solide ce samedi : 2 occasions créées, 6 tirs dont 2 cadrés, 2 buts et une passe décisive. Avec en prime une belle précision sur les quelques ballons touchés et transmis (31 passes sur 35 réussies soit 89%), elle a été avec Faustine Robert un poison pour l’arrière garde francilienne.
Toutes les statistiques de cet article sont fournies par notre partenaire InStat Football : https://instatsport.com
*xG : Expected Goals, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû marquer en fonction de la probabilité que ses tirs se transforment en buts (calculée grâce à divers facteurs).
*xG : Expected Goals, soit le nombre de buts que l’équipe aurait dû marquer en fonction de la probabilité que ses tirs se transforment en buts (calculée grâce à divers facteurs).