« Le président Aulas a du vous parler du penalty non ? ». Olivier Echouafni avait l’humeur taquine ce dimanche soir dans les travées du stade Jean Bouin. Non son équipe n’a pas refait le coup de la dernière finale de Coupe de France (1-0) lors de cette 10e journée de Ligue 1, mais le nul obtenu (1-1) laisse de l’espoir et surtout du suspens à la D1, qui a vécu sa première affiche diffusée en prime time sur Canal + un dimanche soir à 21 heures.
Un nul, deux perdants mais un grand gagnant : le suspense
« C’était un grand match, sur le plan de l’intensité, sur le plan du jeu… Il y a eu de très bonnes séquences ! C’est ce qu’on aime dans le foot avec des équipes très proches l’une de l’autre », racontait le coach parisien, qui a vu son équipe ouvrir le score à la 15e minute sur une offrande de Sarah Bouhaddi à Shuang Wang. « Le regret que j’ai c’est l’égalisation qui est revenue trop rapidement », avouait Echouafni en référence à la tête victorieuse de Wendie Renard sur corner quatre minutes plus tard.
Persuadé que le match aurait été beaucoup plus compliqué pour les visiteuses sans ce retour aux affaires si rapide, Echouafni n’a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées sur le front de l’attaque par son équipe, où Marie-Antoinette Katoto a été inexistante : « On a péché sur l’animation offensive, je pense que certaines filles ont été en dessous de leur niveau. Après sur l’état d’esprit je n’ai rien à leur reprocher, elles ont tout donné, elles se sont accrochées pour préserver ce résultat face à l’armada lyonnaise », disait l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, beaucoup plus heureux qu’une Amel Majri encore à ses regrets d’avoir vu ses coéquipières, Ada Hegerberg en tête, manquer tant d’occasions (34e, 36e, 37e, 44e, 75e, 88e, 90e+2) de prendre 5 points d’avance en tête de la D1.
Persuadé que le match aurait été beaucoup plus compliqué pour les visiteuses sans ce retour aux affaires si rapide, Echouafni n’a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées sur le front de l’attaque par son équipe, où Marie-Antoinette Katoto a été inexistante : « On a péché sur l’animation offensive, je pense que certaines filles ont été en dessous de leur niveau. Après sur l’état d’esprit je n’ai rien à leur reprocher, elles ont tout donné, elles se sont accrochées pour préserver ce résultat face à l’armada lyonnaise », disait l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, beaucoup plus heureux qu’une Amel Majri encore à ses regrets d’avoir vu ses coéquipières, Ada Hegerberg en tête, manquer tant d’occasions (34e, 36e, 37e, 44e, 75e, 88e, 90e+2) de prendre 5 points d’avance en tête de la D1.
Bouhaddi, une boulette qui fait parler
Forcément, l’ailière est revenue sur la boulette de sa partenaire à Lyon et en équipe de France, Bouhaddi : « C’est sûr que dans ces moments-là on se sent seul, mais ce sont des choses qui arrivent, on aurait pu chacune faire des erreurs donc on n’est pas là à l’accabler ». Pour prendre la défense de l’internationale tricolore, c’est la gardienne du PSG, Katarzyna Kiedrzynek qui est montée au créneau : « C’est dommage pour elle, c’est une très bonne gardienne et je sais qu’elle va garder ça en tête. Moi aussi j’ai fait beaucoup d’erreurs, c’est la vie des gardiennes, parfois on repousse plein de frappes, parfois on se rate ».
Jean-Michel Aulas, qui fut le seul autre membre du cortège lyonnais à se présenter à la presse- timing d’avion oblige –a choisi de manier l’ironie. Interrogé sur les velléités de départ de sa portière, il a répondu : « J’espère que ce n’est pas ça qui lui a fait louper sa passe sur le but ! Si c’est la meilleure gardienne du monde ? Je ne sais pas ! Sur le match d’aujourd’hui en tout cas non, mais elle va se rattraper d’ici la fin de saison j’en suis sûr. Il faut qu’elle s’accroche et qu’elle garde bon caractère, comme son président », a expliqué celui qui se disait aussi déçu, « car [Lyon] était venu ici pour prendre plus qu’un point. Ça va permettre au championnat de rester très indécis jusqu’à la fin de saison ! Et ensuite on verra au Groupama Stadium qui est le plus fort ».
Jean-Michel Aulas, qui fut le seul autre membre du cortège lyonnais à se présenter à la presse- timing d’avion oblige –a choisi de manier l’ironie. Interrogé sur les velléités de départ de sa portière, il a répondu : « J’espère que ce n’est pas ça qui lui a fait louper sa passe sur le but ! Si c’est la meilleure gardienne du monde ? Je ne sais pas ! Sur le match d’aujourd’hui en tout cas non, mais elle va se rattraper d’ici la fin de saison j’en suis sûr. Il faut qu’elle s’accroche et qu’elle garde bon caractère, comme son président », a expliqué celui qui se disait aussi déçu, « car [Lyon] était venu ici pour prendre plus qu’un point. Ça va permettre au championnat de rester très indécis jusqu’à la fin de saison ! Et ensuite on verra au Groupama Stadium qui est le plus fort ».
Qu’importe si le résultat sportif a déçu les deux camps, car l’ambiance était bel et bien au rendez-vous ! « C’était magnifique, racontait Kiedrzynek, totalement folle de ses supporters. Quand on était dans le bus en arrivant au stade et que j'ai vu les fans, j'ai presque pleuré tellement j’étais touchée ! Les ultras sont extraordinaires, et aujourd’hui sur le match c’était chaud ». « Ca ne nous a pas déconcentrées, au contraire c’est rare de jouer dans des ambiances comme ça donc quand on en a l’occasion on en profite », racontait de son côté Amel Majri. « J’appréhendais un petit peu de savoir comment elles allaient gérer l’évènement, expliquait Olivier Echouafni. C’était une première historique. Mais mes joueuses ont bien géré l’évènement malgré la pression ». De là à imaginer un système similaire pour le match retour à Lyon, le week-end du 13 avril prochain ?