Née de père Guadeloupéen et de mère Béarnaise, à Rambouillet dans les Yvelines, Emma Najeau a grandi en Guadeloupe : « J’ai deux ans quand ma mère propose à mon père de déménager pour aller vivre en Guadeloupe pour que mon frère et moi (né à Rambouillet aussi) ayons un meilleur cadre de vie. Mes parents avaient décidé d’y rester deux ans mais au final nous y sommes restés 16 ans. » Voilà comment la petite Emma a eu le privilège de passer son enfance et son adolescence au coeur des Caraïbes. C’est là bas qu’elle a commencé à jouer au football, dans la rue d’abord avec ses amis et puis à partir de 8 ans, alors qu’elle suivait son père sur les bords des stades, elle s’est mis en tête de prendre une licence. Pourtant, ses amis trouvaient le football trop dangereux pour elle « car j’étais une fille. Malgré tout j’y retournai tous les dimanches dans l’optique de jouer. » Finalement vers ses 10 ans, Elle s’inscrit à La Gaulloise à Basse-Terre. Mais après avoir passé deux ans en club, au milieu des garçons, la petite Emma se met à l’athlétisme « que j’ai pratiqué pendant six ans, sans toutefois abandonner complètement le foot.«
Fan de Cavani, Zlatan et Ronaldo…
Arrivée à Anglet en juillet 2013, suite à une mutation professionnelle de son papa (chef d’équipe chez Dassault), Emma et sa famille se sont rapprochés de la région natale de sa maman : « Nous avions l’habitude de venir tous les deux ans chez mes grands parents maternels qui habitent Oloron. Je suis aux Genêts d’Anglet depuis la création du pôle féminin, c’est à dire depuis maintenant 4 ans. » Quatre ans qu’Emma Najeau court plus vite que tout le monde. Ses qualités sont la vitesse et le sens du but à l’image de son modèle Edison Cavani : « Il a toujours cette rage de gagner, de se défoncer, quand ses coéquipiers ont besoin d’aide en défense, il redescend les aider pour ensuite repartir en attaque. Et malgré toutes les critiques qu’il a subies pendant trois ans, il n’a rien lâché car il a beaucoup de mental. » Et de rajouter : « J’aime bien prendre exemple sur Cristiano Ronaldo ou Zlatan Ibrahimovic pour l’image qu’ils donnent d’eux, leur arrogance, j’aime, je leur ressemble un peu sur ce point. » (rire) De la fierté, du caractère, Emma cultive aussi une réelle ambition, celle de jouer au plus haut possible. « J’aurais aimé pourquoi pas jouer en D1 ou éventuellement en D2, car je pense avoir les qualités pour. » L’appel du pied est aussi tranchant qu’une accélération et laisse entrevoir un avenir prometteur… qui ne lui fait pour autant oublier sa p’tite Vicky… qu’elle embrasse.
J.G.
Fan de Cavani, Zlatan et Ronaldo…
Arrivée à Anglet en juillet 2013, suite à une mutation professionnelle de son papa (chef d’équipe chez Dassault), Emma et sa famille se sont rapprochés de la région natale de sa maman : « Nous avions l’habitude de venir tous les deux ans chez mes grands parents maternels qui habitent Oloron. Je suis aux Genêts d’Anglet depuis la création du pôle féminin, c’est à dire depuis maintenant 4 ans. » Quatre ans qu’Emma Najeau court plus vite que tout le monde. Ses qualités sont la vitesse et le sens du but à l’image de son modèle Edison Cavani : « Il a toujours cette rage de gagner, de se défoncer, quand ses coéquipiers ont besoin d’aide en défense, il redescend les aider pour ensuite repartir en attaque. Et malgré toutes les critiques qu’il a subies pendant trois ans, il n’a rien lâché car il a beaucoup de mental. » Et de rajouter : « J’aime bien prendre exemple sur Cristiano Ronaldo ou Zlatan Ibrahimovic pour l’image qu’ils donnent d’eux, leur arrogance, j’aime, je leur ressemble un peu sur ce point. » (rire) De la fierté, du caractère, Emma cultive aussi une réelle ambition, celle de jouer au plus haut possible. « J’aurais aimé pourquoi pas jouer en D1 ou éventuellement en D2, car je pense avoir les qualités pour. » L’appel du pied est aussi tranchant qu’une accélération et laisse entrevoir un avenir prometteur… qui ne lui fait pour autant oublier sa p’tite Vicky… qu’elle embrasse.
J.G.