Gaëtane Thiney évoque l'évolution de la médiatisation (photo DR)
Entre votre début de carrière chez les pros et aujourd’hui, comment jugez-vous l’évolution du football féminin ?
« Elle est vraiment énorme. J’ai commencé en D1 en 2000 et aujourd’hui ça n’a plus rien à voir. Que ce soit au niveau de la pratique, de l’encadrement, de la préparation physique mais aussi des médias et des sponsors. Il y a une réelle évolution du football féminin et j’espère que ça continuera pour qu’on soit encore mieux dans dix ans. Il faut que ça se poursuive dans ce sens.
On a l’impression que l’élément déclencheur a été la Coupe du monde en 2011 ?
Il y a clairement eu un avant et un après Coupe du monde. Déjà en tant que sportive mais également au niveau de la médiatisation. En partant en Allemagne, on était des joueuses lambda. On est revenues un mois après et c’était de la folie. On a changé de statut. Il y a désormais une reconnaissance du public. Depuis maintenant deux ans, les choses évoluent au niveau des médias. Les chaînes de télé nous suivent désormais alors qu’avant on ne voyait aucun match de football féminin. La beauté des images permet de développer notre sport. Et cette médiatisation joue un rôle important auprès du public.
Vous vous déplacez ce dimanche avec votre club de Juvisy du côté de Quimper (huitième de la poule B de D2) pour les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France. Que savez-vous de votre adversaire ?
On sait que c’est un match de coupe face à une équipe de D2 donc il faut toujours respecter tous les adversaires et se donner à fond pour essayer de passer ce tour. On est heureuse de retrouver la Coupe de France car c’est une compétition qu’on aime. C’est donc un plaisir d’aller à Quimper.
« Elle est vraiment énorme. J’ai commencé en D1 en 2000 et aujourd’hui ça n’a plus rien à voir. Que ce soit au niveau de la pratique, de l’encadrement, de la préparation physique mais aussi des médias et des sponsors. Il y a une réelle évolution du football féminin et j’espère que ça continuera pour qu’on soit encore mieux dans dix ans. Il faut que ça se poursuive dans ce sens.
On a l’impression que l’élément déclencheur a été la Coupe du monde en 2011 ?
Il y a clairement eu un avant et un après Coupe du monde. Déjà en tant que sportive mais également au niveau de la médiatisation. En partant en Allemagne, on était des joueuses lambda. On est revenues un mois après et c’était de la folie. On a changé de statut. Il y a désormais une reconnaissance du public. Depuis maintenant deux ans, les choses évoluent au niveau des médias. Les chaînes de télé nous suivent désormais alors qu’avant on ne voyait aucun match de football féminin. La beauté des images permet de développer notre sport. Et cette médiatisation joue un rôle important auprès du public.
Vous vous déplacez ce dimanche avec votre club de Juvisy du côté de Quimper (huitième de la poule B de D2) pour les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France. Que savez-vous de votre adversaire ?
On sait que c’est un match de coupe face à une équipe de D2 donc il faut toujours respecter tous les adversaires et se donner à fond pour essayer de passer ce tour. On est heureuse de retrouver la Coupe de France car c’est une compétition qu’on aime. C’est donc un plaisir d’aller à Quimper.
"On espère évidement revivre un moment d’exception"
En championnat, Juvisy (4e de D1) est à sept points de la deuxième place qualificative pour la Ligue des Champions. Aller chercher une place européenne cette saison risque d’être très compliqué ?
Oui, c’est sûr que l’on n’est pas dans une bonne posture. C’est dommage car on avait réussi à battre, chez eux, le PSG (1-0) et Montpellier (2-1) sur les matches aller. Après, il y a eu des problèmes administratifs qui ont fait que (Ndlr : Juvisy a vu sa victoire deux à zéro face à St-Etienne invalidée pour avoir titularisé sa joueuse Camille Catala alors qu’elle avait oublié d’être inscrite sur la feuille de match). Mais plus que cette erreur administrative, c’est la défaite contre Soyaux (1-2) que je retiens. Je pense que l’on n’avait pas le droit de perdre ce match mais on ne peut que s’en vouloir à nous-mêmes.
La prochaine rencontre de l’Equipe de France aura lieu le samedi 8 février (20h50), à Amiens, face à la Suède. Un bon test de préparation avant de reprendre les éliminatoires pour la Coupe du monde 2015 ?
C’est agréable de jouer ce genre de match. L’an dernier, on avait rencontré l’Allemagne à la même époque (3-3) et c’est toujours important de rencontrer les meilleures nations mondiales. C’est en tout cas une nouvelle belle confrontation en perspective et j’espère, si je retenue, qu’on sera tous en forme pour montrer le niveau de l’Equipe de France.
La Coupe du monde au Canada, c’est quelque chose auquel on pense déjà ?
On espère évidement revivre un moment d’exception comme on l’a vécu en 2011. Maintenant, il faut déjà penser aux éliminatoires et prendre ces matches les uns après les autres car la Coupe du monde, c’est dans un an et demi. Il faut se dire qu’à chaque match de qualification, c’est un pas de plus vers le Canada. Quand on sait ce qu’est une Coupe du monde, on ne peut pas se rater sur des éliminatoires. »
Propos recueillis par Basile Regoli
Oui, c’est sûr que l’on n’est pas dans une bonne posture. C’est dommage car on avait réussi à battre, chez eux, le PSG (1-0) et Montpellier (2-1) sur les matches aller. Après, il y a eu des problèmes administratifs qui ont fait que (Ndlr : Juvisy a vu sa victoire deux à zéro face à St-Etienne invalidée pour avoir titularisé sa joueuse Camille Catala alors qu’elle avait oublié d’être inscrite sur la feuille de match). Mais plus que cette erreur administrative, c’est la défaite contre Soyaux (1-2) que je retiens. Je pense que l’on n’avait pas le droit de perdre ce match mais on ne peut que s’en vouloir à nous-mêmes.
La prochaine rencontre de l’Equipe de France aura lieu le samedi 8 février (20h50), à Amiens, face à la Suède. Un bon test de préparation avant de reprendre les éliminatoires pour la Coupe du monde 2015 ?
C’est agréable de jouer ce genre de match. L’an dernier, on avait rencontré l’Allemagne à la même époque (3-3) et c’est toujours important de rencontrer les meilleures nations mondiales. C’est en tout cas une nouvelle belle confrontation en perspective et j’espère, si je retenue, qu’on sera tous en forme pour montrer le niveau de l’Equipe de France.
La Coupe du monde au Canada, c’est quelque chose auquel on pense déjà ?
On espère évidement revivre un moment d’exception comme on l’a vécu en 2011. Maintenant, il faut déjà penser aux éliminatoires et prendre ces matches les uns après les autres car la Coupe du monde, c’est dans un an et demi. Il faut se dire qu’à chaque match de qualification, c’est un pas de plus vers le Canada. Quand on sait ce qu’est une Coupe du monde, on ne peut pas se rater sur des éliminatoires. »
Propos recueillis par Basile Regoli
Dans le cadre de l’opération « 24 heures du sport féminin dans les médias » mise en œuvre par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, la FFF organise le mercredi 29 janvier une rencontre de l’Équipe de France féminine avec ses supporters et la presse. Elle se déroulera à la boutique FFF, 85 boulevard de Grenelle à Paris, de 15h30 à 17h00.
Camille Abily et Wendie Renard (Olympique Lyonnais), Laure Boulleau et Marie-Laure Delie (Paris SG), ainsi que le sélectionneur Philippe Bergerôo, évoqueront la médiatisation du football féminin et l’actualité de l’Équipe de France féminine. Les joueuses et le sélectionneur participeront ensuite à une séance de dédicaces ouverte au public, à laquelle la FFF et la Fondation du Football ont convié des jeunes de clubs et d’associations caritatives.
Camille Abily et Wendie Renard (Olympique Lyonnais), Laure Boulleau et Marie-Laure Delie (Paris SG), ainsi que le sélectionneur Philippe Bergerôo, évoqueront la médiatisation du football féminin et l’actualité de l’Équipe de France féminine. Les joueuses et le sélectionneur participeront ensuite à une séance de dédicaces ouverte au public, à laquelle la FFF et la Fondation du Football ont convié des jeunes de clubs et d’associations caritatives.