Julie, Saint-Brieuc reste sur quatre matches sans victoire, est-ce inquiétant ?
Non. On a bien débuté le championnat par une victoire contre Nord-Allier qui joue le maintien comme nous, puis on fait match nul contre Le Mans alors que ce n'était pas mérité. Et face à La Roche on passe à côté de notre match. Mais on est confiante car on a un bon groupe qui s'entend bien. On ne s'inquiète pas du tout.
Vous l'attribuez à quoi cette mauvaise série ?
On a rencontré Juvisy et Lyon deux équipes qualifiées en Coupe d'Europe et qui ne jouent pas dans la même cour. On a pris ça comme un apprentissage. Ensuite, les matches contre Le Mans et La Roche/Yon aurait dû nous rapporter huit points malheureusement on n'a pas eu de chance contre Le Mans. Par contre, la défaite contre La Roche est méritée, on est passé au travers. Maintenant, à nous de relever la tête dimanche.
Non. On a bien débuté le championnat par une victoire contre Nord-Allier qui joue le maintien comme nous, puis on fait match nul contre Le Mans alors que ce n'était pas mérité. Et face à La Roche on passe à côté de notre match. Mais on est confiante car on a un bon groupe qui s'entend bien. On ne s'inquiète pas du tout.
Vous l'attribuez à quoi cette mauvaise série ?
On a rencontré Juvisy et Lyon deux équipes qualifiées en Coupe d'Europe et qui ne jouent pas dans la même cour. On a pris ça comme un apprentissage. Ensuite, les matches contre Le Mans et La Roche/Yon aurait dû nous rapporter huit points malheureusement on n'a pas eu de chance contre Le Mans. Par contre, la défaite contre La Roche est méritée, on est passé au travers. Maintenant, à nous de relever la tête dimanche.
«On n'a pas pris le match au sérieux»
Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné à La Roche/Yon ?
On a voulu être trop individuel et on n'a jamais réussi à faire deux passes de suite. Je pense qu'on n'a pas pris le match au sérieux, on croyait que c'était gagné d'avance. On se prend une défaite mais, dans un sens, ce n'est pas plus mal, ça va peut-être nous faire réagir.
Que vous a dit le coach après cette défaite ?
Il nous a montré nos erreurs à la vidéo. Il nous a aussi dit que c'était un jour « sans » et qu'il fallait tourner la page, il n'est pas resté trop longtemps sur les points négatifs. Nous, on sait, pertinemment, ce qui n'est pas allé contre La Roche. Maintenant à nous de réagir, et de montrer au coach que c'était vraiment un jour « sans ».
Comment avez-vous préparé Montpellier ?
On est en stage depuis lundi sur Saint-Brieuc et on finit ce soir (ndlr : vendredi). On fait ce stage car, comme ce sont les vacances scolaires, les jeunes, dont certaines sont au pôle espoir de Rennes, sont plus disponibles. Cette semaine a fait du bien, on a pu se retrouver ensemble.
C'est un plus ?
Oui, il y avait déjà une très bonne ambiance dans le groupe et là on a pu le constater encore plus. Dans le groupe, tout le monde s'entend bien malgré les différences d'âge.
Et le match ?
On est confiante, ça va être dur mais on ne sait jamais. On peut accrocher un nul car on est une bonne équipe qui joue bien au ballon. Il nous reste à être plus réaliste et à moins faire de cadeaux aux équipes adverses.
La jeunesse de votre équipe, c'est un atout ? Un handicap ?
Les deux. C'est un handicap car certaines filles commencent tout juste à découvrir la D1, elles manquent donc d'expérience mais elles apportent leur fougue, leur jeunesse, elles ne calculent rien sur un terrain.
On a voulu être trop individuel et on n'a jamais réussi à faire deux passes de suite. Je pense qu'on n'a pas pris le match au sérieux, on croyait que c'était gagné d'avance. On se prend une défaite mais, dans un sens, ce n'est pas plus mal, ça va peut-être nous faire réagir.
Que vous a dit le coach après cette défaite ?
Il nous a montré nos erreurs à la vidéo. Il nous a aussi dit que c'était un jour « sans » et qu'il fallait tourner la page, il n'est pas resté trop longtemps sur les points négatifs. Nous, on sait, pertinemment, ce qui n'est pas allé contre La Roche. Maintenant à nous de réagir, et de montrer au coach que c'était vraiment un jour « sans ».
Comment avez-vous préparé Montpellier ?
On est en stage depuis lundi sur Saint-Brieuc et on finit ce soir (ndlr : vendredi). On fait ce stage car, comme ce sont les vacances scolaires, les jeunes, dont certaines sont au pôle espoir de Rennes, sont plus disponibles. Cette semaine a fait du bien, on a pu se retrouver ensemble.
C'est un plus ?
Oui, il y avait déjà une très bonne ambiance dans le groupe et là on a pu le constater encore plus. Dans le groupe, tout le monde s'entend bien malgré les différences d'âge.
Et le match ?
On est confiante, ça va être dur mais on ne sait jamais. On peut accrocher un nul car on est une bonne équipe qui joue bien au ballon. Il nous reste à être plus réaliste et à moins faire de cadeaux aux équipes adverses.
La jeunesse de votre équipe, c'est un atout ? Un handicap ?
Les deux. C'est un handicap car certaines filles commencent tout juste à découvrir la D1, elles manquent donc d'expérience mais elles apportent leur fougue, leur jeunesse, elles ne calculent rien sur un terrain.
« les jeunes se libèrent un peu plus depuis le départ d'Eugénie »
Le maintien sera t-il plus difficile à acquérir sans Eugénie Le Sommer partie à Lyon ?
Oui, si on avait eu Eugénie Le Sommer dans l'équipe cette année, c'était mieux, mais la page est tournée. Elle a décidé d'aller à Lyon, c'était logique car elle avait besoin d'y aller, maintenant c'est à nous de palier à son départ et on va y arriver. Et puis il y a aussi des jeunes qui méritent d'avoir leur place dans l'équipe et qui vont progresser de plus en plus en jouant des matches de D1. Depuis qu'Eugénie n'est plus là, on joue également plus collectif. L'année dernière, il y avait des personnes qui attendaient un exploit d'Eugénie, elles jouaient plus en fonction d'elle, mais cette année on n'a pas le choix, il faut jouer en équipe si on veut y arriver.
Cela va permettre à certaines joueuses de s'exprimer davantage ?
Oui en plus on a changé de coach. Pour lui, le collectif est très important, les jeunes se libèrent un peu plus depuis le départ d'Eugénie, elles sont obligées de faire des efforts et, dans un sens, ce n'est pas plus mal.
Personnellement vous êtes en tête du challenge de la meilleure joueuse, ça fait quoi ?
Je ne m'en préoccupe pas spécialement. Mon objectif c'est qu'on gagne les matches avec Saint-Brieuc et puis j'ai envie de retrouver mon niveau à cause de la blessure que j'ai eue l'année dernière. Il faut arriver à se maintenir le plus vite possible, mon cas personnel passe après.
Ça doit quand même vous faire plaisir ?
Oui un petit peu car ça faisait huit mois que je n'ai pas joué au foot. Après le classement est fait par les entraîneurs. Pour ma part, je trouve que j'ai été nul sur certains matches et d'autres filles méritaient d'être élues à ma place. Ce serait faux de dire que cette place ne me fait pas plaisir mais le principal reste le maintien du club en D1.
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Photos : Sébastien Duret
Oui, si on avait eu Eugénie Le Sommer dans l'équipe cette année, c'était mieux, mais la page est tournée. Elle a décidé d'aller à Lyon, c'était logique car elle avait besoin d'y aller, maintenant c'est à nous de palier à son départ et on va y arriver. Et puis il y a aussi des jeunes qui méritent d'avoir leur place dans l'équipe et qui vont progresser de plus en plus en jouant des matches de D1. Depuis qu'Eugénie n'est plus là, on joue également plus collectif. L'année dernière, il y avait des personnes qui attendaient un exploit d'Eugénie, elles jouaient plus en fonction d'elle, mais cette année on n'a pas le choix, il faut jouer en équipe si on veut y arriver.
Cela va permettre à certaines joueuses de s'exprimer davantage ?
Oui en plus on a changé de coach. Pour lui, le collectif est très important, les jeunes se libèrent un peu plus depuis le départ d'Eugénie, elles sont obligées de faire des efforts et, dans un sens, ce n'est pas plus mal.
Personnellement vous êtes en tête du challenge de la meilleure joueuse, ça fait quoi ?
Je ne m'en préoccupe pas spécialement. Mon objectif c'est qu'on gagne les matches avec Saint-Brieuc et puis j'ai envie de retrouver mon niveau à cause de la blessure que j'ai eue l'année dernière. Il faut arriver à se maintenir le plus vite possible, mon cas personnel passe après.
Ça doit quand même vous faire plaisir ?
Oui un petit peu car ça faisait huit mois que je n'ai pas joué au foot. Après le classement est fait par les entraîneurs. Pour ma part, je trouve que j'ai été nul sur certains matches et d'autres filles méritaient d'être élues à ma place. Ce serait faux de dire que cette place ne me fait pas plaisir mais le principal reste le maintien du club en D1.
Propos recueillis par Thibault Simonnet pour footofeminin.fr
Photos : Sébastien Duret