Sonia Souid s'est lancée en 2010 (crédit : Ballon aiguille)
A vingt-huit ans, Sonia Souid est l’une des treize femmes françaises reconnues comme agents de joueurs par la fédération française de football. Elle défend aussi les intérêts de plusieurs Françaises.
C'est son père qui la guide sur cette voie en la mettant au défi de réussir le concours d'agent de joueurs. Après deux années en médecine, un titre de miss Auvergne et un passage par le cours Florent à Paris (école d'art dramatique), Sonia se laisse convaincre en 2010. Ils sont quatre cents candidats à se présenter. Dix-huit sont reçus, dont une seule femme, elle. Elle profite du carnet d'adresses de son père aux Emirats Arabes Unis pour se faire une place dans ce milieu très masculin. "J'ai été prise pour un ovni. Au départ, j'ai souffert des clichés, puis j'en ai fait abstraction", explique-t-elle. "Aujourd'hui, je sais que je ne fais pas l'unanimité, mais je demande juste à pouvoir travailler et à faire mon métier".
Elle fait taire les mauvaises langues en réussissant deux gros coups : la signature du premier transfert payant entre deux clubs féminins (le passage de Marie-Laure Delie de Montpellier au PSG pour 60.000 euros) et l’arrivée de la Portugaise Helena Costa au Clermont Foot en ligue 2, première femme à entraîner un club professionnel en France...
C'est son père qui la guide sur cette voie en la mettant au défi de réussir le concours d'agent de joueurs. Après deux années en médecine, un titre de miss Auvergne et un passage par le cours Florent à Paris (école d'art dramatique), Sonia se laisse convaincre en 2010. Ils sont quatre cents candidats à se présenter. Dix-huit sont reçus, dont une seule femme, elle. Elle profite du carnet d'adresses de son père aux Emirats Arabes Unis pour se faire une place dans ce milieu très masculin. "J'ai été prise pour un ovni. Au départ, j'ai souffert des clichés, puis j'en ai fait abstraction", explique-t-elle. "Aujourd'hui, je sais que je ne fais pas l'unanimité, mais je demande juste à pouvoir travailler et à faire mon métier".
Elle fait taire les mauvaises langues en réussissant deux gros coups : la signature du premier transfert payant entre deux clubs féminins (le passage de Marie-Laure Delie de Montpellier au PSG pour 60.000 euros) et l’arrivée de la Portugaise Helena Costa au Clermont Foot en ligue 2, première femme à entraîner un club professionnel en France...
"Il y a un créneau dans le foot féminin"
..."Et même dans le monde, je crois, vu le nombre de sollicitations du monde entier que nous avons eues ! Certes le football reste un monde d'hommes, mais si une femme a les compétences et la détermination, elle a sa place ! C'était incroyable qu'en 2014, aucune femme n'ait eu l'opportunité de prendre les rênes d'un club de foot pro !"
Sonia Souid n'est pas féministe. Elle est contre la parité. "Si on me propose un poste pour la parité, je le refuserai". Mais elle n'aime pas les injustices.
En 2012, elle a créé l'association Ballon aiguille pour promouvoir les sports collectifs au féminin. Elle a même organisé des tournois de foot féminin aux Emirats arabes unis. Et aujourd'hui, elle est fière de défendre cette première génération de joueuses. "Elles se sont sacrifiées comme les hommes. Elles ont fait des centres de pré-formation, de formation. Elles ont quitté leur famille très jeunes à l'âge de douze ou treize ans. C'est pour ça que j'ai voulu, en tant qu'agent, m'intéresser au football féminin. Ça me tient à cœur, j'y crois, je veux anticiper, il y a un créneau. Les joueuses le méritent pleinement, et je veux les aider à optimiser leur carrière."
Par E.C.
Sonia Souid n'est pas féministe. Elle est contre la parité. "Si on me propose un poste pour la parité, je le refuserai". Mais elle n'aime pas les injustices.
En 2012, elle a créé l'association Ballon aiguille pour promouvoir les sports collectifs au féminin. Elle a même organisé des tournois de foot féminin aux Emirats arabes unis. Et aujourd'hui, elle est fière de défendre cette première génération de joueuses. "Elles se sont sacrifiées comme les hommes. Elles ont fait des centres de pré-formation, de formation. Elles ont quitté leur famille très jeunes à l'âge de douze ou treize ans. C'est pour ça que j'ai voulu, en tant qu'agent, m'intéresser au football féminin. Ça me tient à cœur, j'y crois, je veux anticiper, il y a un créneau. Les joueuses le méritent pleinement, et je veux les aider à optimiser leur carrière."
Par E.C.