En visite à Saint-Malo, les représentants de la FIFA échangent avec les acteurs locaux (photo Sébastien Duret)
Novembre dernier, du 7 au 10, une délégation de près d'une quarantaine de personnes composée de membres de la FIFA, du Comité Local d'Organisation, de la Ligue de Bretagne et de la Fédéraration Française de Football étaient présents durant une semaine pour visiter chacun des sites retenus pour accueillir des rencontres de la compétition : Vannes, Saint-Malo, Concarneau et Dinan/Léhon.
Le programme était alors intense pour cette délégation venue à la rencontre également des collectivités locales et de leurs services techniques pour mettre tout en œuvre pour l'accueil des 16 équipes et l'organisation des 32 rencontres qui se joueront sur le sol breton. Alors qu'en juin 2017, une première visite avait permis de se rendre sur les stades proposés par la candidature de la FFF et de suggérer le quatrième et dernier site, finalement choisi quelques semaines plus tard à Dinan/Léhon, cette fois-ci depuis Vannes mardi à Dinan/Léhon vendredi en passant par Concarneau mercredi et Saint-Malo jeudi.
Le programme était alors intense pour cette délégation venue à la rencontre également des collectivités locales et de leurs services techniques pour mettre tout en œuvre pour l'accueil des 16 équipes et l'organisation des 32 rencontres qui se joueront sur le sol breton. Alors qu'en juin 2017, une première visite avait permis de se rendre sur les stades proposés par la candidature de la FFF et de suggérer le quatrième et dernier site, finalement choisi quelques semaines plus tard à Dinan/Léhon, cette fois-ci depuis Vannes mardi à Dinan/Léhon vendredi en passant par Concarneau mercredi et Saint-Malo jeudi.
Les sept derniers qualifiés fin janvier
Cette année 2018 sera un moment fort pour la Ligue de Bretagne qui va vivre au rythme des 16 nations qualifiées durant près d'un mois depuis l'accueil des premières équipes dès la fin du mois de juillet jusqu'à la finale du 24 août au stade de la Rabine à Vannes. Le plateau final sera connu entre le 26 et le 31 janvier 2018, dates où les qualifications s'achèveront en Amérique du Sud (CONMEBOL), Amérique du Nord et Centrale (CONCACAF) et Afrique (CAF). Aujourd'hui, 9 des 16 participants sont déjà connus car outre la France, l'Angleterre, l'Allemagne, les Pays-Bas et l'Espagne représenteront l'Europe, la Nouvelle-Zélande est le qualifié de l'Océanie tandis que l'Asie sera présente à travers la Chine, le Japon et la Corée du Nord, tenante du titre. Le premier moment fort de cette année 2018 aura lieu le 8 mars lors du tirage au sort officiel qui se tiendra à l'Opéra de Rennes.
Une préparation minutieuse
Pour pouvoir accueillir le maximum de personnes dans les meilleures conditions, des aménagements sont à prévoir sur chaque site. Lors de cette visite organisée en novembre dernier, tous les aspects ont été à l'ordre du jour avec des travaux en sous-groupes, avec visites, échanges, discussions et propositions pour permettre dans les mois qui viennent de réaliser les travaux nécessaires. Car au début du printemps prochain, une ultime visite permettra de valider avec d'éventuels petits ajustements pour peaufiner le tout.
En matière d'organisation, une Coupe du Monde U20 de la FIFA, c'est un cahier des charges consistant à réaliser, d'autant que les enceintes ne sont pas nécessairement habituées à certains critères. Parmi les thématiques des sous-groupes, des équipes dédiées au marketing, à la communication, à la compétition, à la sécurité et à la télévision. Et chacune d'entre elles, a son niveau d'exigence pour laisser le meilleur souvenir aux participants mais aussi un héritage. Rhiannon Martin, responsables des tournois féminins de la FIFA expliquait : "Cette Coupe du Monde est un événement très important pour la FIFA. Ce tournoi doit booster la pratique féminine en France et plus particulièrement en Bretagne. L’objectif commun est de remplir les stades, de partager cette compétition avec notamment les nombreux touristes présents à cette période en Bretagne. Cette semaine de visite d’inspection des stades avait pour objectif de rencontrer les différents interlocuteurs, de rentrer dans le détail des différentes zones du stade en matière de sécurité, médias, accueil du public…"
En matière d'organisation, une Coupe du Monde U20 de la FIFA, c'est un cahier des charges consistant à réaliser, d'autant que les enceintes ne sont pas nécessairement habituées à certains critères. Parmi les thématiques des sous-groupes, des équipes dédiées au marketing, à la communication, à la compétition, à la sécurité et à la télévision. Et chacune d'entre elles, a son niveau d'exigence pour laisser le meilleur souvenir aux participants mais aussi un héritage. Rhiannon Martin, responsables des tournois féminins de la FIFA expliquait : "Cette Coupe du Monde est un événement très important pour la FIFA. Ce tournoi doit booster la pratique féminine en France et plus particulièrement en Bretagne. L’objectif commun est de remplir les stades, de partager cette compétition avec notamment les nombreux touristes présents à cette période en Bretagne. Cette semaine de visite d’inspection des stades avait pour objectif de rencontrer les différents interlocuteurs, de rentrer dans le détail des différentes zones du stade en matière de sécurité, médias, accueil du public…"
TV, marketing, billetterie, vestiaires...
Footofeminin.fr était présent à Saint-Malo le 9 novembre dernier. L'occasion de voir le déroulement d'une journée-type. Après un accueil à 9 heures, une réunion d'introduction et une visite générale du site, les équipes se sont réparties pour effectuer leurs propres missions.
Pour la sécurité, outre l'aspect sécuritaire propre, il a fallu examiner les différents espaces d'accueil du public, déterminer les places qui seront ouvertes à la vente en observant les angles de vue, les catégories de billetterie, les aménagements à prévoir, les espaces officiels... Au-delà du public, ce sont aussi les volontaires à quantifier (près de 800 personnes), à recruter et à accueillir sur un lieu dédié. En dehors de l'enceinte, les transports pour accéder au stade, les stationnements sont répertoriés et font l'objet d'échanges avec la collectivité locale.
La télévision est un point incontournable. Tous les matchs sont produits et diffusés sur place. Les équipes techniques vont donc équipées les stades durant toute la compétition pour proposer les images dans le monde entier. Orientation, hauteur des tribunes, horaires des matchs et soleil, des aménagements sont à prévoir mais aussi des plateformes seront à monter dans certains cas. Si avoir la tribune en arrière-plan est un souhait, cela ne sera pas toujours possible. Les espaces dédiés aux médias en tribune, mais aussi les zones d'interviews, le centre de presse étaient étudiés.
L'aspect sportif a aussi fait l'objet sur chaque site d'un visite pointue. Dimension des vestiaires, nombre de places, de douches, des toilettes, différents locaux administratifs et médicaux, tout a été étudié. Les dimensions du terrain, des bancs, des paires de buts de rechange, l'entretien des pelouses... Avec deux matchs sur chaque site par journée, 4 vestiaires d'équipes pour 21 joueuses sont nécessaires, ainsi que deux vestiaires d'arbitres. Infirmerie, local antidopage..., vont amener les municipalités à donner un coup de neuf aux vestiaires pour répondre au cahier des charges. Indispensable, mais les municipalités en s'engageant à accueillir les rencontres, en connaissent les contraintes et tout cela fait d'ailleurs l'objet d'un contrat tripartite avec la ville, le comité local d'organisation et la FIFA. Ces travaux se veulent aussi un "héritage" pour qu'a posteriori, ces aménagements permettent une utilisation au quotidien pour le club résident.
Un autre groupe avait pour mission de s'attacher à l'aspect marketing, l'habillage et la signalétique des stades alors que la communication, les sites d'hébergement et d'entraînement ont déjà été suivis à d'autres périodes. Le Comité Local d'Organisation en charge aussi de la Coupe du Monde en 2019, basé Tour Montparnasse à Paris, s'appuie sur des référents sur place issus de la Ligue de Bretagne. Leur expertise et connaissance du terrain, leurs contacts privilégiés permettent de suivre l'avancement des projets sur chacun des sites.
Pour la sécurité, outre l'aspect sécuritaire propre, il a fallu examiner les différents espaces d'accueil du public, déterminer les places qui seront ouvertes à la vente en observant les angles de vue, les catégories de billetterie, les aménagements à prévoir, les espaces officiels... Au-delà du public, ce sont aussi les volontaires à quantifier (près de 800 personnes), à recruter et à accueillir sur un lieu dédié. En dehors de l'enceinte, les transports pour accéder au stade, les stationnements sont répertoriés et font l'objet d'échanges avec la collectivité locale.
La télévision est un point incontournable. Tous les matchs sont produits et diffusés sur place. Les équipes techniques vont donc équipées les stades durant toute la compétition pour proposer les images dans le monde entier. Orientation, hauteur des tribunes, horaires des matchs et soleil, des aménagements sont à prévoir mais aussi des plateformes seront à monter dans certains cas. Si avoir la tribune en arrière-plan est un souhait, cela ne sera pas toujours possible. Les espaces dédiés aux médias en tribune, mais aussi les zones d'interviews, le centre de presse étaient étudiés.
L'aspect sportif a aussi fait l'objet sur chaque site d'un visite pointue. Dimension des vestiaires, nombre de places, de douches, des toilettes, différents locaux administratifs et médicaux, tout a été étudié. Les dimensions du terrain, des bancs, des paires de buts de rechange, l'entretien des pelouses... Avec deux matchs sur chaque site par journée, 4 vestiaires d'équipes pour 21 joueuses sont nécessaires, ainsi que deux vestiaires d'arbitres. Infirmerie, local antidopage..., vont amener les municipalités à donner un coup de neuf aux vestiaires pour répondre au cahier des charges. Indispensable, mais les municipalités en s'engageant à accueillir les rencontres, en connaissent les contraintes et tout cela fait d'ailleurs l'objet d'un contrat tripartite avec la ville, le comité local d'organisation et la FIFA. Ces travaux se veulent aussi un "héritage" pour qu'a posteriori, ces aménagements permettent une utilisation au quotidien pour le club résident.
Un autre groupe avait pour mission de s'attacher à l'aspect marketing, l'habillage et la signalétique des stades alors que la communication, les sites d'hébergement et d'entraînement ont déjà été suivis à d'autres périodes. Le Comité Local d'Organisation en charge aussi de la Coupe du Monde en 2019, basé Tour Montparnasse à Paris, s'appuie sur des référents sur place issus de la Ligue de Bretagne. Leur expertise et connaissance du terrain, leurs contacts privilégiés permettent de suivre l'avancement des projets sur chacun des sites.
Remplir les stades
Des enceintes de quelques milliers de places, ce n'est pas un manque d'ambitions, mais il faut s'adapter à ce type d'événements et au potentiel de spectateurs. Le stade de Vannes et ces quelque 9 000 places sera l'enceinte principale de la compétition avec le match d'ouverture, d'autres matchs de groupes, les demi-finales, le match pour la 3e place et la finale. Si la France drainera le plus de public et ouvrira le 5 août à Vannes, il faut s'appuyer sur d'autres stades adaptés aux besoins. Pour le Maire de Vannes, David Robo, le stade morbihanais a une certaine expertise : "Nous avons déjà l’habitude d’accueillir de tels événements comme la Coupe du Monde Militaire Féminine, la Coupe du Monde de Rugby U20 ou la Finale de la Coupe de France Féminine. L’objectif est de mobiliser un maximum de personnes pour remplir ce bel outil qui répond aux critères de cette manifestation".
Le stade Guy Piriou à Concarneau d'une capacité d'environ 6 000 places, ceux de Saint-Malo et Dinan/Léhon avec environ 2 000 places accueilleront des matchs de groupes qui seront tous couplés par deux (vers 15h/16h et 18h/19h) alors que les quarts de finale seront aussi dans ce système de couplage. Le public disposera donc d'un billet pour deux matchs à chaque occasion. Terre de football, le Président de la Ligue de Bretagne, Jean-Claude Hillion se réjouit de cette opportunité à un an du centenaire de l'instance régionale : "C’est une chance d’accueillir une telle compétition exclusivement sur le territoire breton. L’objectif est bien entendu de remplir les stades, de faire de cet événement une belle fête populaire et un accélérateur de la pratique féminine". Rhiannon Martin insiste aussi sur l'importance du remplissage des stades : "Un stade est bien lorsqu'il est rempli. Pour cela, il faut le soutien de tout le monde." L'hospitalité bretonne devrait faire le reste !
Le stade Guy Piriou à Concarneau d'une capacité d'environ 6 000 places, ceux de Saint-Malo et Dinan/Léhon avec environ 2 000 places accueilleront des matchs de groupes qui seront tous couplés par deux (vers 15h/16h et 18h/19h) alors que les quarts de finale seront aussi dans ce système de couplage. Le public disposera donc d'un billet pour deux matchs à chaque occasion. Terre de football, le Président de la Ligue de Bretagne, Jean-Claude Hillion se réjouit de cette opportunité à un an du centenaire de l'instance régionale : "C’est une chance d’accueillir une telle compétition exclusivement sur le territoire breton. L’objectif est bien entendu de remplir les stades, de faire de cet événement une belle fête populaire et un accélérateur de la pratique féminine". Rhiannon Martin insiste aussi sur l'importance du remplissage des stades : "Un stade est bien lorsqu'il est rempli. Pour cela, il faut le soutien de tout le monde." L'hospitalité bretonne devrait faire le reste !