La préparation de la Coupe du Monde a débuté en juin, ici à Amnéville avec le staff (photo LLF)
La liste finale
On avait une idée en tête sur la liste finale depuis début juillet. On a été bien éclairé par le dernier stage fin juin – début juillet en Lorraine et avec l’opposition contre l’Allemagne (ndlr : défaite 4-7).
Mais le seul problème, c’était de garder l’intérêt pour les 29 filles. On a gardé tout le monde concerné, avec les temps de préparation individualisés pour maintenir toutes les filles vigilentes. Il fallait que tout le monde soit concerné jusqu’au bout au cas où il y aurait des blessures au dernier moment. Cela a malheureusement été le cas pour Léa Declercq et pour Ghoutia Karchouni qui n’était pas rétablie de sa blessure (ndlr : blessée en cours de saison aux ligaments croisés).
Le travail physique
La notion athlétique est de plus en plus importante. On a aussi pu bénéficier de l’aide de Frédéric Aubert, le préparateur physique des A, qui nous a accompagné lors du stage de juillet. On s’était entendu pour faire tout le gros travail physique avant le départ au Canada. Il nous reste maintenant moins d’une semaine pour assimiler le décalage et récupérer.
Les points à améliorer
Nos atouts sont la maîtrise collective du ballon, on a travaillé beaucoup les aspects de la transition du ballon vers les phases offensives. Il faut que l’on arrive à se projeter plus vite vers l’avant. Je l’avais déjà noté avec les U19 où l’on n’avait pas forcément été très performant contre les Etats-Unis ou l’Allemagne. Il nous faut un peu plus de justesse dans le dernier geste et d'agressivité devant le but adverse. À ce niveau, sincèrement, nous manquons vraiment de précision. On fait tout pour que l’on arrive à aller plus vite dans les trente derniers mètres.
On avait une idée en tête sur la liste finale depuis début juillet. On a été bien éclairé par le dernier stage fin juin – début juillet en Lorraine et avec l’opposition contre l’Allemagne (ndlr : défaite 4-7).
Mais le seul problème, c’était de garder l’intérêt pour les 29 filles. On a gardé tout le monde concerné, avec les temps de préparation individualisés pour maintenir toutes les filles vigilentes. Il fallait que tout le monde soit concerné jusqu’au bout au cas où il y aurait des blessures au dernier moment. Cela a malheureusement été le cas pour Léa Declercq et pour Ghoutia Karchouni qui n’était pas rétablie de sa blessure (ndlr : blessée en cours de saison aux ligaments croisés).
Le travail physique
La notion athlétique est de plus en plus importante. On a aussi pu bénéficier de l’aide de Frédéric Aubert, le préparateur physique des A, qui nous a accompagné lors du stage de juillet. On s’était entendu pour faire tout le gros travail physique avant le départ au Canada. Il nous reste maintenant moins d’une semaine pour assimiler le décalage et récupérer.
Les points à améliorer
Nos atouts sont la maîtrise collective du ballon, on a travaillé beaucoup les aspects de la transition du ballon vers les phases offensives. Il faut que l’on arrive à se projeter plus vite vers l’avant. Je l’avais déjà noté avec les U19 où l’on n’avait pas forcément été très performant contre les Etats-Unis ou l’Allemagne. Il nous faut un peu plus de justesse dans le dernier geste et d'agressivité devant le but adverse. À ce niveau, sincèrement, nous manquons vraiment de précision. On fait tout pour que l’on arrive à aller plus vite dans les trente derniers mètres.
"ll y aura de bonnes surprises si elles prennent conscience de leurs qualités"
L’Euro U19 et la Coupe du Monde U20
On savait pertinemment que l’on ne pouvait pas faire les deux compétitions avec les mêmes joueuses. On avait fixé les clés de tout ça dès janvier, essayer de maintenir les 95 concernées tant que l’on était encore en compétition avec les U19 jusqu’en mars. Si on s’était qualifié, on aurait envoyée une équipe composée de 96 même si cela aurait été difficile pour elles.
Les adversaires
J’ai commencé à m’imprégner un peu de notre premier adversaire, le Costa Rica, surtout que l’on a pu avoir les vidéos de trois matchs de qualification contre le Mexique, les Etats-Unis et Trinité et Tobago. Nos observateurs vont travailler là-dessus pour préparer un montage. On a un DVD du Paraguay en qualification contre le Brésil. Pour la Nouvelle-Zélande, on découvrira lors de nos observations sur place.
Les objectifs
On va essayer d’aller le plus loin possible. Le premier objectif est de sortir des poules, on va aller étape par étape. Je pense que l’on a un bon groupe de joueuses, assez homogène. On a pas mal de possibilités même si l’absence de Léa Declercq peut nous manquer par rapport à son expérience. Ghoutia Karchouni aussi par son profil mais on a d’autres joueuses.
L’expérience des championnes du Monde U17
Elles assument complètement ce rôle que ce soit Griedge Mbock Bathy Nka, Sandie Toletti qui ont en plus l’expérience de la D1. Elles ont soif de titres, elles sont nos leaders sur le terrain. Griedge sera très certainement notre capitaine. Pour Sandie, elle a eu une saison plus compliquée après avoir démarré sur les chapeaux de roue en club et avec la sélection A, elle a accusé le coup en février. Je pense que c’est une joueuse qui peut apporter beaucoup.
Un tremplin pour 2015 ?
Disputer une phase finale de ce type, c’est une expérience superbe pour ces filles, cela ne peut que leur apporter. Cela est une ouverture vers leur objectif que doit être l’équipe A. Il y aura des bonnes surprises si elles prennent consciences de leurs possibilités. Elles ont la chance de pouvoir faire deux Coupes du Monde au Canada.
On savait pertinemment que l’on ne pouvait pas faire les deux compétitions avec les mêmes joueuses. On avait fixé les clés de tout ça dès janvier, essayer de maintenir les 95 concernées tant que l’on était encore en compétition avec les U19 jusqu’en mars. Si on s’était qualifié, on aurait envoyée une équipe composée de 96 même si cela aurait été difficile pour elles.
Les adversaires
J’ai commencé à m’imprégner un peu de notre premier adversaire, le Costa Rica, surtout que l’on a pu avoir les vidéos de trois matchs de qualification contre le Mexique, les Etats-Unis et Trinité et Tobago. Nos observateurs vont travailler là-dessus pour préparer un montage. On a un DVD du Paraguay en qualification contre le Brésil. Pour la Nouvelle-Zélande, on découvrira lors de nos observations sur place.
Les objectifs
On va essayer d’aller le plus loin possible. Le premier objectif est de sortir des poules, on va aller étape par étape. Je pense que l’on a un bon groupe de joueuses, assez homogène. On a pas mal de possibilités même si l’absence de Léa Declercq peut nous manquer par rapport à son expérience. Ghoutia Karchouni aussi par son profil mais on a d’autres joueuses.
L’expérience des championnes du Monde U17
Elles assument complètement ce rôle que ce soit Griedge Mbock Bathy Nka, Sandie Toletti qui ont en plus l’expérience de la D1. Elles ont soif de titres, elles sont nos leaders sur le terrain. Griedge sera très certainement notre capitaine. Pour Sandie, elle a eu une saison plus compliquée après avoir démarré sur les chapeaux de roue en club et avec la sélection A, elle a accusé le coup en février. Je pense que c’est une joueuse qui peut apporter beaucoup.
Un tremplin pour 2015 ?
Disputer une phase finale de ce type, c’est une expérience superbe pour ces filles, cela ne peut que leur apporter. Cela est une ouverture vers leur objectif que doit être l’équipe A. Il y aura des bonnes surprises si elles prennent consciences de leurs possibilités. Elles ont la chance de pouvoir faire deux Coupes du Monde au Canada.