Faustine Robert, avec son ancienne partenaire de club Sandie Toletti (photo uefa.com)
Après 9 ans au Montpellier Hérault Sporting Club, tu as décidé cette saison de porter les couleurs de l’EA Guingamp. Ce weekend, tu vas retrouver ton club formateur et concurrent direct au classement. Comment abordes-tu cette rencontre particulière ?
Montpellier reste mon ancien club et c’est grâce à lui si aujourd’hui j’ai accompli de belles choses. Mais je vais aborder ce match avec l’envie de faire encore plus que d’habitude. Devant son ancienne équipe, on a forcement envie de se montrer. Je veux prouver que ce n’est pas parce que l’on n'est pas à Montpellier que l’on n'est pas capable de faire un résultat.
Au classement, Montpellier (5ème) est à trois points de Guingamp (4ème). Votre place dans le Top 4 est donc menacée. Sur quels points vous allez devoir être vigilantes pour tenter d’éloigner le danger ?
Montpellier est une équipe qui ne lâche rien. Le groupe à un gros caractère, et n’arrête jamais même dans la difficulté. En général, l’équipe a toujours la force d’aller chercher un résultat. Cette année, je vois que Montpellier à des joueuses très rapides sur les côtés notamment. Du coup, il va falloir faire attention à cela. La suédoise Joséfine Öqvist est aussi un danger (4 buts en 4 matches). C’est une très bonne joueuse qu’il va falloir surveiller de près. Mais, je crois en mon équipe et je pense que l’on peut faire quelque chose dans le sud, même si se sera difficile.
Cette saison, Montpellier offre du temps de jeu à de jeunes joueuses que tu retrouves en sélection comme Sandie Toletti ou encore Claire Lavogez. Malgré cela, tu as choisi de rejoindre le club breton, pourquoi ?
Même si j’avais joué à Montpellier, je ressentais quand même le besoin d’assurer un gros temps de jeu. J’ai 19 ans, et j’ai besoin de jouer pour garder un rythme et être rappeler en sélection. J’ai également choisi Guingamp parce que je connais bien l’entraineur Sarah M’Barek . Elle m’a formé et j’ai confiance en elle, c’est une bonne coach dans les bons comme dans les mauvais moments. Ses entraînements sont rigoureux, sérieux, et je sais ce qu’elle attend de l’équipe. J’étais rassurée de savoir où je mettais les pieds.
Montpellier reste mon ancien club et c’est grâce à lui si aujourd’hui j’ai accompli de belles choses. Mais je vais aborder ce match avec l’envie de faire encore plus que d’habitude. Devant son ancienne équipe, on a forcement envie de se montrer. Je veux prouver que ce n’est pas parce que l’on n'est pas à Montpellier que l’on n'est pas capable de faire un résultat.
Au classement, Montpellier (5ème) est à trois points de Guingamp (4ème). Votre place dans le Top 4 est donc menacée. Sur quels points vous allez devoir être vigilantes pour tenter d’éloigner le danger ?
Montpellier est une équipe qui ne lâche rien. Le groupe à un gros caractère, et n’arrête jamais même dans la difficulté. En général, l’équipe a toujours la force d’aller chercher un résultat. Cette année, je vois que Montpellier à des joueuses très rapides sur les côtés notamment. Du coup, il va falloir faire attention à cela. La suédoise Joséfine Öqvist est aussi un danger (4 buts en 4 matches). C’est une très bonne joueuse qu’il va falloir surveiller de près. Mais, je crois en mon équipe et je pense que l’on peut faire quelque chose dans le sud, même si se sera difficile.
Cette saison, Montpellier offre du temps de jeu à de jeunes joueuses que tu retrouves en sélection comme Sandie Toletti ou encore Claire Lavogez. Malgré cela, tu as choisi de rejoindre le club breton, pourquoi ?
Même si j’avais joué à Montpellier, je ressentais quand même le besoin d’assurer un gros temps de jeu. J’ai 19 ans, et j’ai besoin de jouer pour garder un rythme et être rappeler en sélection. J’ai également choisi Guingamp parce que je connais bien l’entraineur Sarah M’Barek . Elle m’a formé et j’ai confiance en elle, c’est une bonne coach dans les bons comme dans les mauvais moments. Ses entraînements sont rigoureux, sérieux, et je sais ce qu’elle attend de l’équipe. J’étais rassurée de savoir où je mettais les pieds.
Je n'avais parlé à personne de ma venue à Guingamp
Avec Griedge Mbock Bathy Nka et Clarisse Le Bihan, Faustine Robert a rejoint ses partenaires guingampaises
Et tu as demandé conseils avant de t’engager là-bas ?
Non. Je n’avais parlé à personne de ma possible venue car c’était confidentielle. Mais en équipe de France U19, il y avait des filles qui me parlaient beaucoup du club et en bien. Forcément, ça m’a donné envie d’y aller un peu plus. Je me suis engagée à Guingamp avant l’Euro. Quand les filles ont finalement su que j’allais en Bretagne elles étaient un peu surprises.
En parlant de l’Euro, qu’est ce que ça fait d’être championne d’Europe à 19 ans ?
Dans l’euphorie de la victoire, on ne réalisait pas trop. Mais avec du recul, je suis heureuse de me dire que je suis championne d’Europe. Pendant la compétition, on a eu des moments difficiles. L’Allemagne était très forte mais on les élimine. On retrouve l’Angleterre en finale, l’équipe qui nous a fait le plus de mal durant toute la compétition et on les a rebattu. Je trouve que c’est gratifiant de gagner comme cela.
Quelles ont été les clés du succès ?
Les mots qui ressortiront le plus quand je parle de l’équipe de France à l’Euro c’est : équipe, solidarité et l’envie d’aller plus loin. Je pense que les clés du succès ont été la vie du groupe et l’envie. On a vraiment été solidaires les unes envers les autres. Il n’y avait pas de mauvaise ambiance ni de clan, on était un vrai groupe. Et puis on ne venait pas pour rien. Nous voulions faire quelque chose et on se le disait. Le mental a été important aussi.
Non. Je n’avais parlé à personne de ma possible venue car c’était confidentielle. Mais en équipe de France U19, il y avait des filles qui me parlaient beaucoup du club et en bien. Forcément, ça m’a donné envie d’y aller un peu plus. Je me suis engagée à Guingamp avant l’Euro. Quand les filles ont finalement su que j’allais en Bretagne elles étaient un peu surprises.
En parlant de l’Euro, qu’est ce que ça fait d’être championne d’Europe à 19 ans ?
Dans l’euphorie de la victoire, on ne réalisait pas trop. Mais avec du recul, je suis heureuse de me dire que je suis championne d’Europe. Pendant la compétition, on a eu des moments difficiles. L’Allemagne était très forte mais on les élimine. On retrouve l’Angleterre en finale, l’équipe qui nous a fait le plus de mal durant toute la compétition et on les a rebattu. Je trouve que c’est gratifiant de gagner comme cela.
Quelles ont été les clés du succès ?
Les mots qui ressortiront le plus quand je parle de l’équipe de France à l’Euro c’est : équipe, solidarité et l’envie d’aller plus loin. Je pense que les clés du succès ont été la vie du groupe et l’envie. On a vraiment été solidaires les unes envers les autres. Il n’y avait pas de mauvaise ambiance ni de clan, on était un vrai groupe. Et puis on ne venait pas pour rien. Nous voulions faire quelque chose et on se le disait. Le mental a été important aussi.
A chaque match, on se donne en pensant à la Coupe du Monde U20
En quoi ce titre à changer quelque chose dans ta carrière sportive ?
Pour moi, cela n’a rien changé. Je me suis toujours dis de garder les pieds sur terre. Nous avons fêté notre titre de championne comme il se devait. On a vécu un beau moment mais une fois de retour au club, on a de nouveaux objectifs. Mon objectif, c’est le championnat : titiller les plus gros avec Guingamp. Dans ma tête, je reste toujours une jeune joueuse certes internationale mais pas encore une grande joueuse.
L’Euro c’est aussi un avant goût avant la Coupe du monde U20 au Canada cet été, vous commencer à en parler entre filles ?
Oui, forcément ! On en parle, mais pas plus que ça car en un an, tout peu changer. On se pose des questions est-ce que l’on va être rappelé ? A chaque match de championnat on se donne aussi en pensant à cela. En tant que jeune joueuse, je travaille pour gagner de l’expérience et essayer de progresser le plus possible parce que la Coupe du monde va être une compétition très difficile.
Un pronostic pour samedi ?
Un pronostic ? (Rires) Je n’ai pas trop envie de me prononcer mais j’espère que l’on gagnera 1-0. Je ne veux pas nous porter la poisse. (Rires)
Khassandra Hameg
Pour moi, cela n’a rien changé. Je me suis toujours dis de garder les pieds sur terre. Nous avons fêté notre titre de championne comme il se devait. On a vécu un beau moment mais une fois de retour au club, on a de nouveaux objectifs. Mon objectif, c’est le championnat : titiller les plus gros avec Guingamp. Dans ma tête, je reste toujours une jeune joueuse certes internationale mais pas encore une grande joueuse.
L’Euro c’est aussi un avant goût avant la Coupe du monde U20 au Canada cet été, vous commencer à en parler entre filles ?
Oui, forcément ! On en parle, mais pas plus que ça car en un an, tout peu changer. On se pose des questions est-ce que l’on va être rappelé ? A chaque match de championnat on se donne aussi en pensant à cela. En tant que jeune joueuse, je travaille pour gagner de l’expérience et essayer de progresser le plus possible parce que la Coupe du monde va être une compétition très difficile.
Un pronostic pour samedi ?
Un pronostic ? (Rires) Je n’ai pas trop envie de me prononcer mais j’espère que l’on gagnera 1-0. Je ne veux pas nous porter la poisse. (Rires)
Khassandra Hameg
Faustine ROBERT
Née le 18 mai 1994 à Sète
Milieu de terrain
1,63 m - 49 kg
Parcours
Stade Balarucois (oct 2000-2003), FC Sète (2003-2004), Montpellier HSC (2004-2005), FC Sète (2005-2006), Montpellier HSC (2006-2013), EA Guingamp (depuis 2013)
Sélections
U19 (14 matchs - 3 buts)
PLUS DE DETAILS
Née le 18 mai 1994 à Sète
Milieu de terrain
1,63 m - 49 kg
Parcours
Stade Balarucois (oct 2000-2003), FC Sète (2003-2004), Montpellier HSC (2004-2005), FC Sète (2005-2006), Montpellier HSC (2006-2013), EA Guingamp (depuis 2013)
Sélections
U19 (14 matchs - 3 buts)
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